par Webmaster AFEMIB | Oct 4, 2024 | Actualités, Ateliers, Formations, Sensibilisation
Les 3 et 4 octobre 2024, un atelier de sensibilisation sur l’inclusion sociale des personnes vulnérables dans le développement a eu lieu dans la salle de la mairie de la commune de Réo. Cet atelier, destiné aux personnes ressources hommes et femmes, incluant des responsables administratifs, des leaders communautaires et des leaders d’opinion de la commune, a marqué le lancement des activités du projet « Promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles dans les communautés minières artisanales et à petite échelle des régions du Centre-Ouest et du Plateau Central du Burkina Faso, à travers la sensibilisation, le plaidoyer et le renforcement des capacités économiques de 200 femmes et jeunes filles » mis en œuvre par le consortium ARM et AFEMIB, avec le soutien financier de l’Ambassade du Canada au Burkina via le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL).
Mme BATIONO / KANYALA Anne Marie, première vice-présidente de la délégation spéciale de la commune de Réo, a ouvert les travaux au nom du Président de la délégation spéciale (PDS) le jeudi 3 octobre 2024 à 9h30, en présence d’une cinquantaine de participants, dont 22 femmes et 27 hommes issus des autorités administratives, des leaders communautaires et des organisations de la société civile.
L’atelier a été animé par le consortium à travers des présentations PowerPoint, des exercices pratiques, et des échanges avec les participants. La présentation du projet a été assurée par la présidente de l’AFEMIB.
Fonds Canadien d’Initiatives Locales (FCIL) : Le FCIL est un programme canadien destiné à soutenir des projets de petite échelle et à fort impact dans les pays en développement. Il s’aligne sur les priorités du ministère des Affaires mondiales du Canada et favorise des initiatives élaborées principalement par des partenaires locaux. Les projets sont sélectionnés par l’ambassade ou le haut-commissariat du Canada, et le programme vise aussi à renforcer les relations bilatérales avec les pays bénéficiaires et leurs sociétés civiles.
Priorités thématiques du FCIL
- Gouvernance inclusive : diversité, démocratie, droits de la personne, et État de droit.
- Paix et sécurité : prévention des conflits et consolidation de la paix.
- Croissance au service de tous : droits économiques des femmes, accès à des emplois décents, esprit d’entreprise, et soutien aux personnes les plus pauvres et vulnérables.
Présentation du consortium : L’AFEMIB et ARM sont déjà connues dans la commune à travers des projets antérieurs, réalisés au profit des artisan-e-s miniers de la zone de Réo et de Mogtédo (sensibilisation, autonomisations économiques et autres activités de promotion de l’artisanat minier et de diversification des sources de revenus des artisan-e-s miniers.
Contexte du projet : Ces deux zones sont marquées par des activités minières artisanales, qui génèrent des revenus mais se déroulent dans des conditions difficiles. Ces conditions exposent les travailleurs, notamment les femmes et les enfants, à des risques pour leur santé et leurs droits. Face aux obstacles socio-culturels et économiques qui limitent l’accès des femmes aux ressources, le consortium à travers ce projet entend apporter sa part contributive dans la recherche de solution aux difficultés énumérées.
Objectif global du projet : contribuer à la promotion de l’égalité des genres et l’inclusion sociale dans des communautés minières artisanales en réduisant les disparités entre les sexes et en favorisant la participation équitable de tous les groupes, en particulier des femmes et des filles.
Il sera mis en œuvre pendant 7 mois, sur les sites miniers de Kagtanga, Nobsin dans la commune de Mogtédo et Guido et Bepoidyr dans la commune de Réo. 200 personnes issues de ces sites seront concernées directement.
Les activités qui seront mis en œuvre sont entre autres, des ateliers de sensibilisation sur l’inclusion sociale et sur les droits des femmes et des enfants, ateliers de plaidoyer soutenu par des émissions radiophoniques, formations des bénéficiaires sur des activités génératrices de revenus, dont la transformation de légumes et la fabrication de charbon écologique assortis d’équipements.
Résultats attendus : Plus de 600 personnes sensibilisées sur l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles et 200 femmes et jeunes filles, soutenues pour développer des activités écologiques génératrices de revenus.
Sensibilisation sur l’Inclusion sociale des personnes vulnérables dans les actions de développement
Les modules thématiques ont été présentés par Monsieur KAMBIRE Nab Edouard, chargé de programme à ARM, qui a enrichi les discussions et les contributions des participants. Il a développé les concepts clés tels que les personnes vulnérables, l’inclusion sociale, et le développement, en mettant en avant le cadre réglementaire international et national, incluant les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les textes nationaux. Il a également exploré les enjeux liés à l’inclusion sociale dans les actions de développement, les rôles et responsabilités des acteurs, ainsi que des stratégies et outils pour une inclusion sociale effective.
Monsieur KAMBIRE a insisté sur la notion d’inclusion sociale, qui consiste à intégrer les individus et les groupes marginalisés ou exclus dans la société, en leur donnant accès aux ressources, opportunités et services essentiels. Cela permet une participation active à la vie économique, sociale et politique, et réduit les inégalités, en garantissant à tous, quels que soient leur genre, âge, origine ethnique, statut socio-économique ou capacités, l’exercice de leurs droits fondamentaux. L’inclusion sociale cherche également à éliminer les obstacles à ces droits et à promouvoir des environnements équitables et accueillants.
Des exercices pratiques et des exemples concrets ont permis aux participants de mieux comprendre ces concepts, ainsi que le rôle des autorités administratives et communautaires dans l’inclusion des personnes vulnérables dans les actions de développement.
Tous les participants ont enrichi ces présentations avec leurs apports et des exemples vécus, notamment sur les expériences des personnes vivant avec un handicap. Cela leur a offert une belle occasion de s’exprimer. Des témoignages et des cas pratiques ont été partagés, et des conseils avisés ont été recueillis. Tous ont exprimé leur satisfaction quant à l’activité et marqué leur adhésion au projet. Les représentants des services techniques ont également manifesté leur disponibilité à accompagner le consortium dans la mise en œuvre du projet.
Monsieur KAMBIRE a conclu en soulignant que toute personne occupant une position dans la communauté joue un rôle clé dans la promotion de l’inclusion des personnes vulnérables dans le développement communautaire. Il a rappelé que ces personnes doivent relayer les informations et décisions prises au niveau des autorités à la base, et que les leaders communautaires ont un rôle crucial dans le plaidoyer pour l’inclusion des femmes dans les actions de développement.
Le mot de clôture, prononcé par Madame la première vice-présidente de la délégation spéciale le vendredi 4 octobre, a été marqué par une note de satisfaction. Elle a exprimé son appréciation pour les efforts accomplis et a exhorté tous les participants à continuer de travailler pour l’inclusion de toutes les couches sociales dans les actions de développement de la commune. Son appel encourage la mobilisation collective pour un développement inclusif et durable.
A retenir, selon une personne ressource du 3ème âge : «Nous avons toutes des fragilités, et il est important de se soutenir mutuellement, car personne ne peut prédire ce que l’avenir nous réserve. Utilisons nos capacités d’aujourd’hui pour bâtir ensemble des lendemains meilleurs pour tous».
✍Mme KABRE
-
-
Cérémonie d’ouverture
-
-
Présentation
-
-
Présentation
-
-
Une participante
-
-
cérémonie de cllôture
-
-
Vontaire pour la traduction en langue locale
-
-
La responsable de la jeunesse assurant la traduction
-
-
intervention technicien de l’Etat
-
-
Apperçu responsables des sites
-
-
L’équipe avec Monsieur le PDS
-
-
M. Kambiré
-
-
vue des personnes ressources
-
-
Coordination Jeunesse
-
-
Vue des participantes
par Webmaster AFEMIB | Sep 30, 2024 | Actualités, Informations
La semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest a refermé ses portes après trois jours de réflexion autour de communications, panels, table ronde, excursion, soirée de remise de distinctions, animation de stands…… Ce sont plus de 2000 participants qui ont animé ces trois jours. La modération générale a été assurée par Madame Doris OKOLI, chargée de communication à Allied Gold.
Panel de Haut Niveau : Minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains
Modéré par Monsieur Léon YAMEOGO, consultant à la Société Financière Internationale, Expert en RSE, ce panel a réuni Monsieur Yacouba Zabré GOUBA, Ministre des Mines du Burkina Faso, et Monsieur Abdourazakou Abdou MOUMOUNI, Conseiller spécial du Président du Niger. Le Ministre des mines du Burkina a exposé la vision globale du système minier burkinabé, la valorisation des ressources minières, et l’organisation du secteur minier artisanal. Le Conseiller du Niger a insisté sur la définition et l’exploitation des minéraux critiques, tout en appelant à une synergie d’action entre les pays de l’AES.
Session 1 : Stratégie de Recherche et de Valorisation des Minéraux Critiques : Modérée par Docteur Salif NAPON, cette séance a exploré la définition des minéraux critiques et stratégiques, ainsi que la stratégie burkinabé pour leur recherche. Les intervenants, dont Docteur Hermann ILBOUDO du BUMIGEB et Raoul WAZENGA VITIMA de la RDC, ont mis en lumière le potentiel de minéraux critiques.
Session 2 : Exploitation Minière et Résilience dans un Contexte de Défis Sécuritaires : Modérée par Monsieur Adama BARRY, cette séance a vu la participation de plusieurs experts miniers, dont Fulbert SAWADOGO de ROXGOLD SANU SA et Christian OUEDRAOGO de SOMISA. Les intervenants ont partagé les stratégies de résilience adoptées par leurs entreprises face à la crise sécuritaire qui affecte
Panel 2 : Minéraux Critiques et Transition Énergétique : Opportunités d’Industrialisation en Afrique : Modéré par le Pr Sié KAM, ce panel a abordé la politique de transition énergétique du Burkina Faso et du Mali, ainsi que les opportunités d’industrialisation qu’offrent les minières. Les intervenants, tels que Madame Mirielle MEDAH/NANA du Burkina et Docteur Bareja YOUMSSI du Cameroun, ont insisté sur la nécessité d’une bonne gouvernance et d’une maîtrise souveraine des ressources pour une transformation.
Session 3 : Matériaux Locaux de Construction, Économie d’Énergie et Impact Climatique : Cette séance, modérée par Monsieur Abdoulaye SAMBARE, a mis en lumière les avantages des matériaux locaux dans la construction, notamment les briques en terre stabilisée et les résidus agricoles. Les intervenants, comme Ibrahim DJAGRA du Cameroun, ont partagé des expériences concrètes de construction bas-carbone et ont souligné les possibilités de réduction des coûts d’importation.
Session 4 : Vers une Réglementation Spécifique pour les Minéraux Critiques : Modérée par Monsieur Emile B. KABORE, cette session a exploré les perspectives d’un cadre réglementaire spécifique pour les minéraux critiques dans l’espace UEMOA. Des experts tels que Madame Lenaboua COULIBALY de l’UEMOA et Adrien SOMDA, Expert en fiscalité, ont proposé des solutions pour maximiser les revenus issus des minéraux critiques et adopter une fiscalité équitable.
Panel 3 : Place de l’Artisanat Minier dans l’Exploitation des Minéraux Critiques : Modéré par Docteur Alizeta OUEDRAOGO, ce panel a discuté du rôle de l’artisanat minier dans l’exploitation des minéraux critiques. Les intervenants, comme Madame Fourera Sotty MAIGA, Coordonnatrice du réseau Women In Mining of West Africa (WIMOWA), et par ailleurs Présidente de l’Association des Femmes du Secteur des Industries Extractives du Niger (AFSIEN), ont soulevé la marginalisation des femmes dans ce secteur et ont proposé des pistes de solution pour leur intégration effective.
Séances Techniques et Tables Rondes : Les deux sessions techniques ont été portées sur les aspects scientifiques et prospectifs des minéraux critiques, notamment la recherche au Burkina et en Afrique de l’Ouest. Les tables rondes ont permis des échanges avec les acteurs locaux et les étudiants.
Recommandations
- Mettre à jour les bases de données et élaborer une liste des minéraux critiques en adéquation avec la réalité socio-économique de nos Etats ;
- Mettre l’accent sur la recherche et l’exploitation des minéraux critiques qui contribuent au développement socio-économique ;
- Mettre en place une synergie des politiques minières afin de créer un tissu industriel commun entre les Etats africains notamment ceux de l’AES ;
- Développer de façon conjointe des projets d’exploitation de ressources minières de l’AES ;
- Mettre l’accent sur la formation et le renforcement des capacités des acteurs ;
- Harmoniser les cadres règlementaires dans l’espace régional ;
- Créer les fonds de développement pour capitaliser les acquis ;
- Procéder à la transformation et la valorisation locales des minéraux critiques ;
- Décliner une vision claire des minéraux critiques assortie d’une fiscalité adaptée ;
- Réfléchir sur les leviers de financement des projets en lien avec les minéraux critiques.
L’AFEMIB réitère ses félicitations au ministère en charge des mines et ses collaborateurs pour ce cadre d’échanges autour des actions à mener pour promouvoir les activités minières.
Pour les prochaines éditions, l’AFEMIB recommande d’améliorer l’organisation de la SAMAO en renforçant la communication avec les acteurs et en optimisant la gestion des ressources logistiques. Il est important de garantir une meilleure disponibilité des informations, d’assurer une communication claire sur les modalités d’accès aux stands d’exposition pour éviter les erreurs de réservation ; de maintenir un entretien régulier des sanitaires au niveau de la salle de conférence, et de clarifier les modalités de restauration. Ces aspects, bien que parfois perçus comme banals, sont essentiels car ils reflètent l’image du pays.
Enfin, à la lumière de tout ce qui a été évoqué concernant les minéraux critiques, elle recommande de mener une réflexion approfondie sur ceux qui sont réellement critiques et essentiels pour notre pays, afin de prendre une décision éclairée.
Bon vent à SAMAO !
-
-
vue des participants en salle
-
-
l’équipe de l’AFEMIB jour 1
-
-
WIMOWA avec le parain Abdoulaye KONE
-
-
équipe AFEMIB jour 2
-
-
Equipe AFEMIB et Dircab
-
-
Coordonnatrice du réseau WIMOWA
-
-
Equipe Panel sur l’artisanat minier
-
-
-
stand Esskane avec la VP Sirinatou
-
-
-
visite de stand
-
-
Pdt CMB
-
-
soirée distinction
-
-
les resprésentants des pays invités
-
-
Laureats
par Webmaster AFEMIB | Sep 29, 2024 | Actualités, Informations
La semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest a refermé ses portes après trois jours de réflexion autour de communications, panels, table ronde, excursion, soirée de remise de distinctions, animation de stands…… Ce sont plus de 2000 participants issus du monde minier africain qui ont animé ces trois jours. La modération générale a été assurée par Madame Doris OKOLI, chargée de communication à Allied Gold.
Panel de Haut Niveau : Minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains : Modéré par Monsieur Léon YAMEOGO, consultant à la Société Financière Internationale, Expert en RSE, ce panel a réuni Monsieur Yacouba Zabré GOUBA, Ministre des Mines du Burkina Faso, et Monsieur Abdourazakou Abdou MOUMOUNI, Conseiller spécial du Président du Niger. Le Ministre des mines du Burkina a exposé la vision globale du système minier burkinabé, la valorisation des ressources minières, et l’organisation du secteur minier artisanal. Le Conseiller du Niger a insisté sur la définition et l’exploitation des minéraux critiques, tout en appelant à une synergie d’action entre les pays de l’AES.
Session 1 : Stratégie de Recherche et de Valorisation des Minéraux Critiques : Modérée par Docteur Salif NAPON, cette séance a exploré la définition des minéraux critiques et stratégiques, ainsi que la stratégie burkinabé pour leur recherche. Les intervenants, dont Docteur Hermann ILBOUDO du BUMIGEB et Raoul WAZENGA VITIMA de la RDC, ont mis en lumière le potentiel des ressources latériques et des critiques minérales, notamment le l
Session 2 : Exploitation Minière et Résilience dans un Contexte de Défis Sécuritaires : Modérée par Monsieur Adama BARRY, cette séance a vu la participation de plusieurs experts miniers, dont Fulbert SAWADOGO de ROXGOLD SANU SA et Christian OUEDRAOGO de SOMISA. Les intervenants ont partagé les stratégies de résilience adoptées par leurs entreprises face à la crise sécuritaire qui affecte
Panel 2 : Minéraux Critiques et Transition Énergétique : Opportunités d’Industrialisation en Afrique : Modéré par le Pr Sié KAM, ce panel a abordé la politique de transition énergétique du Burkina Faso et du Mali, ainsi que les opportunités d’industrialisation qu’offrent les minières. Les intervenants, tels que Madame Mirielle MEDAH/NANA du Burkina et Docteur Bareja YOUMSSI du Cameroun, ont insisté sur la nécessité d’une bonne gouvernance et d’une maîtrise souveraine des ressources pour une transformation.
Session 3 : Matériaux Locaux de Construction, Économie d’Énergie et Impact Climatique : Cette séance, modérée par Monsieur Abdoulaye SAMBARE, a mis en lumière les avantages des matériaux locaux dans la construction, notamment les briques en terre stabilisée et les résidus agricoles. Les intervenants, comme Ibrahim DJAGRA du Cameroun, ont partagé des expériences concrètes de construction bas-carbone et ont souligné les possibilités de réduction des coûts d’importation.
Session 4 : Vers une Réglementation Spécifique pour les Minéraux Critiques : Modérée par Monsieur Emile B. KABORE, cette session a exploré les perspectives d’un cadre réglementaire spécifique pour les minéraux critiques dans l’espace UEMOA. Des experts tels que Madame Lenaboua COULIBALY de l’UEMOA et Adrien SOMDA, Expert en fiscalité, ont proposé des solutions pour maximiser les revenus issus des critiques minières et adopter une fiscalité équitable.
Panel 3 : Place de l’Artisanat Minier dans l’Exploitation des Minéraux Critiques : Modéré par Docteur Alizeta OUEDRAOGO, ce panel a discuté du rôle de l’artisanat minier dans l’exploitation des minéraux critiques. Les intervenants, comme Madame Fourera Sotty MAIGA, Coordonnatrice du réseau Women In Mining of West Africa (WIMOWA), et par ailleurs Présidente de l’Association des Femmes du Secteur des Industries Extractives du Niger (AFSIEN), ont soulevé la marginalisation des femmes dans ce secteur et ont proposé des pistes de solution pour leur intégration effective.
Séances Techniques et Tables Rondes : Les deux sessions techniques ont été portées sur les aspects scientifiques et prospectifs des minéraux critiques, notamment la recherche au Burkina et en Afrique de l’Ouest. Les tables rondes ont permis des échanges avec les acteurs locaux et les étudiants.
Recommandations
- Mettre à jour les bases de données et élaborer une liste des minéraux critiques en adéquation avec la réalité socio-économique de nos Etats ;
- Mettre l’accent sur la recherche et l’exploitation des minéraux critiques qui contribuent au développement socio-économique ;
- Mettre en place une synergie des politiques minières afin de créer un tissu industriel commun entre les Etats africains notamment ceux de l’AES ;
- Développer de façon conjointe des projets d’exploitation de ressources minières de l’AES ;
- Mettre l’accent sur la formation et le renforcement des capacités des acteurs ;
- Harmoniser les cadres règlementaires dans l’espace régional ;
- Créer les fonds de développement pour capitaliser les acquis ;
- Procéder à la transformation et la valorisation locales des minéraux critiques ;
- Décliner une vision claire des minéraux critiques assortie d’une fiscalité adaptée ;
- Réfléchir sur les leviers de financement des projets en lien avec les minéraux critiques.
L’AFEMIB réitère ses félicitations au ministère en charge des mines et ses collaborateurs pour ce cadre d’échanges autour des actions à mener pour promouvoir les activités minières.
Pour les prochaines éditions, l’AFEMIB recommande d’améliorer l’organisation de la SAMAO en renforçant la communication avec les acteurs et en optimisant la gestion des ressources logistiques. Il est important de garantir une meilleure disponibilité des informations, d’assurer une communication claire sur les modalités d’accès aux stands d’exposition pour éviter les erreurs de réservation ; de maintenir un entretien régulier des sanitaires au niveau de la salle de conférence, et de clarifier les modalités de restauration. Ces aspects, bien que parfois perçus comme banals, sont essentiels car ils reflètent l’image du pays.
Enfin, à la lumière de tout ce qui a été évoqué concernant les minéraux critiques, elle recommande de mener une réflexion approfondie sur ceux qui sont réellement critiques et essentiels pour notre pays, afin de prendre une décision éclairée.
Bon vent à SAMAO
-
-
vue des participants en salle
-
-
l’équipe de l’AFEMIB jour 1
-
-
WIMOWA avec le parain Abdoulaye KONE
-
-
-
équipe AFEMIB jour 2
-
-
Coordonnatrice du réseau WIMOWA
-
-
Equipe Panel sur l’artisanat minier
-
-
Pdt CMB
-
-
-
stand Esskane avec la VP Sirinatou
-
-
-
Laureats
-
-
visite site touristique
-
-
visite de stand
-
par Webmaster AFEMIB | Sep 20, 2024 | Actualités, Ateliers, Formations, Sensibilisation
Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus », l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina (AFEMIB) a entamé la quatrième phase de mise en œuvre qui se déroulera du 18 au 20 septembre 2024 dans toutes les dix (10) communes concernées : Bagassi, Bouda, Boudry, Boussé, Sabcé, Mogtédo, Zabré, Korsimoro, Réo, et Poura. L’objectif principal de cette étape est d’accompagner les bénéficiaires dans leurs démarches administratives et juridiques jusqu’à l’obtention du récépissé de reconnaissance leur permettant d’exercer leurs activités en toute légalité.
Tenues des AG constitutives : Le consultant a mobilisé les agents des services départementaux de l’agriculture des ressources animales et halieutiques (SDARAH) des localités concernées, pour accompagner les 500 bénéficiaires repartis en vingt (20) groupes suivant les spéculations choisies (production de beurre de karité, l’extraction minière, le warrantage, l’élevage de volaille et de petits ruminants, ainsi que le maraîchage et la production pluviale) à se formaliser en coopératives. Ces agents ont été assistés par des superviseurs du cabinet. Une journée a été consacrée dans chaque localité pour la tenue de l’AG. A l’occasion, les techniciens ont donné les informations nécessaires sur la gouvernance et fonctionnement des scoops suivant le système OHADA. Les votes ont permis d’asseoir les comités de gestion (bureau) composé d’un Président, d’un Secrétaire général, d’un trésorier et renforcés par trois conseillers (commission de surveillance). Les questions d’implications financières ont été largement discutés. Ceci a concerné :
- les apports en capital que chaque membre doit verser à la coopérative, lui donnant des droits financiers et de vote ;
- la cotisation d’adhésion qui est un montant unique payé pour officialiser l’adhésion à la SCOOP ;
- la cotisation annuelle qui est une somme périodique versée pour soutenir le fonctionnement de la coopérative.
Les montants ont été fixés suivant les capacités financières des membres des SCOOPS. Il est bien entendu que ces montants pourraient être revus à la hausse. Les techniciens ont prodigué les conseils nécessaires et exhorté les membres coopérants à s’impliquer dans la gestion collective suivant les règles du système OHADA pour assurer la pérennité et la réussite de la coopérative. Le don de soi des premiers responsables est impératif pour un bon fonctionnement d’une structure.
Validation des listes des équipements : Les listes des besoins en équipement pour chaque coopérative ont a été présentées afin de s’assurer de la conformité. Les bénéficiaires ont procédé à des amendements qui seront pris en compte pour la satisfaction totale des SCOOPS. Il faut retenir que l’AFEMIB entend équiper convenablement les bénéficiaires pour réussir ce pari.
Discussion autour de la question foncière : Les bénéficiaires ont été exhortés à poursuivre les négociations des périmètres auprès des autorités coutumières et administratives pour l’implantation de leurs AGR. Cet aspect est déjà un acquis dans certaines localités.
Pour le suivi terrain, les équipes de supervision de l’AFEMIB ont pu assister aux Assemblées Générales constitutives des SCOOPs dans les localités de Poura, Bagassi, Sabcé, Mogtédo, Yako et Boussé. Dans certaines localités, les équipes ont pu visiter des sites d’orpaillages et continuer les sensibilisations sur les questions environnementale, santé sécurité, les bonnes pratiques, etc. Des visites de courtoisie ont été rendues à des autorités également.
L’AFEMIB renouvelle ses remerciements au PARGFM pour l’appui financier et au cabinet WYN pour l’appui technique dont elle bénéficie
Prochaine étape : Achat et remise du matériel aux SCOOP.
-
-
AG Poura
-
-
Photo famille Bagassi
-
-
PDS Poura et équipe AFEMIB
-
-
Mogtedo
-
-
Photo famille Zandkom
-
-
sensibilisation séance
-
-
Photo de famille Boussé
-
-
-
-
Membre du bureau Mogtédo
-
-
Formateurs et afemib Poura
-
-
Concasseurs de roche sans protection
-
-
entretien avec la responsable d’une coopérative d’extraction de l’or à Poura
par Webmaster AFEMIB | Août 29, 2024 | Actualités, Ateliers, Informations
Dans un contexte où la transparence et la bonne gouvernance sont essentielles pour le développement durable du secteur minier au Burkina Faso, un atelier crucial s’est tenu le mercredi 28 août 2024. Cet atelier national de validation de la stratégie nationale de promotion de la transparence et de la bonne gouvernance dans le secteur extractif 2025-2029 s’est déroulé dans la salle de conférence de la DGCOOP, organisé par ITIE BF et présidé par le Secrétaire Général du Ministère en charge des mines, Monsieur SANOU Doulaye, également Vice-Président du Comité de pilotage de ITIE BF.
La soixantaine de participants issus des acteurs œuvrant dans le secteur minier (ministères, CMB, OSC, PTF) a analysé et amélioré les documents qui ont été présentés. L’AFEMIB a été représentée par Mme KABRE.
Lors de son discours d’ouverture, le Secrétaire Général a souligné l’intérêt que le gouvernement accorde à la gouvernance du secteur de l’industrie minière au Burkina Faso. Cette priorité est marquée par son adhésion à la norme ITIE depuis 2008 et renforcée par les évaluations effectuées au cours des 15 dernières années. Des progrès ont été constatés, mais des défis demeurent, notamment en ce qui concerne la transition énergétique et d’autres aspects de gouvernance du secteur. Le Secrétaire Général a exprimé sa confiance dans le fait que les observations des participants amélioreront la qualité des documents, qui seront soumis à la Commission nationale de Planification et de Développement.
Après cette introduction, la présentation de la stratégie a été l’un des moments forts de la journée. Monsieur NIKIEMA Aristide, chargé de suivi-évaluation à l’ITIE-BF, a présenté la stratégie et le cadre de programmation des activités. Il a souligné que la stratégie a été élaborée de manière participative et inclusive avec tous les acteurs du secteur extractif. Son appropriation et sa mise en œuvre nécessitent également la participation de tous. Le montant global à mobiliser auprès de toutes les parties prenantes du secteur minier (État, OSC, compagnies minières, PTF) pour la mise en œuvre de la stratégie est de 14 274 583 000 FCFA. Des PTBA (triennaux et annuels) seront élaborés pour faciliter l’exécution de la stratégie.
Synthèse de la présentation
Résultats du diagnostic.
- Forces : La présence d’institutions étatiques solides, d’un cadre juridique structuré, et d’une société civile dynamique, soutenue par une volonté politique pour la transparence.
- Faiblesses : La méconnaissance de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) par certains acteurs, la divergence des données, et un faible ancrage médiatique de l’ITIE.
- Opportunités : La disponibilité d’instruments internationaux et régionaux pour la bonne gouvernance, un potentiel minier diversifié, et l’existence de politiques intégrant des actions de transparence.
- Menaces : L’instabilité institutionnelle, les conflits communautaires, l’insécurité croissante, et la crise humanitaire qui peuvent entraver la mise en œuvre des initiatives de transparence et de bonne gouvernance dans le secteur extractif.
Orientations stratégiques pour les cinq prochaines années.
Objectif global : Promouvoir la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif pour un développement durable du Burkina Faso.
Axes stratégiques :
- Accessibilité du public aux informations sur le secteur extractif.
- Gouvernance de la transparence dans le secteur extractif.
Vision : À l’horizon 2029, le Burkina Faso, en s’appuyant sur la norme ITIE, disposera d’un secteur extractif transparent qui contribuera efficacement au développement durable.
Principes directeurs :
- Bonne gouvernance
- Leadership
- Responsabilisation
- Redevabilité
- Communication
- Partenariat
- Équité et genre
Le dispositif de mise en œuvre et de suivi-évaluation comprend plusieurs éléments essentiels :
- Instruments de mise en œuvre :
- Plan d’Actions Triennal glissant
- Plan de Travail Annuel
- Acteurs de mise en œuvre :
- Acteurs ministériels
- Collectivités territoriales
- Acteurs non étatiques
- Mécanisme de suivi-évaluation :
- Organes de suivi-évaluation
- Comité de pilotage
- Secrétariat technique
- Instances de suivi-évaluation
- Outils de suivi-évaluation
- Mécanisme de financement
En conclusion, cet atelier marque une étape importante pour assurer une mise en œuvre efficace et un suivi rigoureux des actions développées dans le cadre de cette stratégie. Les participants ont validé les documents sous réserve de la prise en compte des observations de fond et de forme, soulignant ainsi leur engagement à faire avancer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif au Burkina Faso.
✍Mme KABRE
-
-
apperçu de la salle
-
-
représentants OSC
-
-
Monsieur NIKIEMA du SP ITIE
-
-
Monsieur le SG du ministère en charge de l’économie
-
-
Monsieur le SG du ministère en charge des mines
-
-
Monsieur le SP ITIE
par Webmaster AFEMIB | Août 15, 2024 | Actualités, Formations, Informations, Sensibilisation
Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus », l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina a entamé la troisième phase de mise en œuvre depuis le 13 août 2024 et qui prendra fin le 25 août 2024 dans les localités concernées.
Objectif et déroulement : Cette phase est dédiée à la formation des bénéficiaires sur la théorie et la pratique des activités génératrices de revenus (AGR) qu’ils ont choisies. Pour chaque localité concernée, 50 femmes et jeunes, répartis en deux groupes, seront formés sur l’une des 7 types d’AGR retenues.
Extraction minière
- Bagassi : Association Sanousa
- Korsimoro : Groupe Lagmtaaba
- Sabcé : Groupe Relwendé Zandkoom
- Boudry : Groupement Wendsongyan Tisongdo
- Mogtédo : Groupement Wendpanga
Maraîchage
- Poura : Groupement Yisangnou
- Boussé : Groupe Andi
- Zabré : Association Tikouma des Jeunes et Femmes pour le Développement de Zabré
- Boudry : AFEMI Boudry
- Mogtédo : Association Sougrnooma
Élevage de petits ruminants
- Poura : Association Beogneere
- Réo : Association des Filles Mères et Veuves
- Bouda : Groupe Renaissance
- Boussé : Groupe Nooma
Élevage de volaille
- Réo : Association des Jeunes de Zoula
- Sabcé : Groupe Les Leaders
Beurre de karité
- Bagassi : Association Yibansan
Production pluviale
- Korsimoro : Groupe Konwoumlougou
Warrantage
Accompagnement et encadrement : Le cabinet What You Need, en charge des formations, a déployé des techniciens spécialisés pour conduire les sessions dans chaque localité.
Pour garantir la qualité et la pertinence des formations dispensées, l’AFEMIB a mobilisé des équipes pour superviser les travaux dans certaines zones.
Prochaine phase : Formalisation des groupements en coopératives : Les différents groupements seront formalisés en coopératives et dotés en équipements et kits d’installation pour l’atteinte des objectifs de l’AFEMIB et ses partenaires, matérialisés par la maximisation de profits générés par leurs AGR.
Perspectives et suivi : Ces formations visent à autonomiser les femmes et les jeunes en renforçant leurs capacités à générer des revenus de manière durable. L’acquisition de compétences techniques et pratiques dans des domaines variés, ainsi que la dotation en équipements adéquats, leur permettront d’améliorer leurs conditions de vie et de contribuer au développement local et partant au bonheur de leurs familles respectives.
L’AFEMIB renouvellement ses remerciements au PARGFM pour la confiance renouvelée. Elle remercie toutes les associations qui ont accepté faire partie de cette aventure.
Ensemble pour le développement de nos communes par des stratégies endogènes.