Dissémination du rapport ITIE-BF 2022 : Informer pour une meilleure gouvernance du secteur extractif

Dissémination du rapport ITIE-BF 2022 : Informer pour une meilleure gouvernance du secteur extractif

Le 9 décembre 2024, un atelier de dissémination du 14ème rapport ITIE-BF 2022 s’est tenu dans la salle de réunion de la mairie de Zorgho, organisé par le comité de pilotage (copil) ITIE-BF. L’équipe de mission est composée des représentants du SP ITIE, du copil (Administration publique : DGMG, DGCM, ANEVE), des sociétés minières (CMB), des organisations de la société civile (AFEMIB). L’objectif principal était de partager les informations du rapport ITIE 2022 avec les populations locales, conformément à la Norme ITIE. Une cinquantaine de participants issus de divers horizons étaient présents : autorités communales, services techniques déconcentrés, chefferie traditionnelle, OSC, personnes vivant en situation de handicap et personnes ressources.

Dans une démarche visant à garantir la transparence dans la gouvernance du secteur extractif, ce 14ᵉ rapport ITIE-BF a été produit. Pour faciliter sa compréhension par les citoyens burkinabés, il a été simplifié en français accessible afin d’être diffusé dans les régions, provinces et communes.

Les travaux de l’atelier ont été ouverts par Monsieur Valentin BADOLO, président de la délégation spéciale de la commune de Zorgho, qui a encouragé des échanges francs et constructifs.

Les participants ont assisté à trois communications.

La première communication  a porté sur les origines, les objectifs et l’organisation institutionnelle de l’ITIE, présentée par M. Drissa Konaté, responsable de la Cellule du contrôle interne et du suivi-évaluation du SP ITIE. Il a expliqué que le contexte géologique du Burkina Faso révèle un potentiel varié et important de ressources naturelles à travers le pays, nécessitant une gouvernance adéquate. C’est dans ce cadre que le Burkina Faso a adhéré, en 2008, à la norme internationale Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), une association à but non lucratif de droit norvégien, visant à établir des principes et exigences de transparence reconnus mondialement dans les secteurs du pétrole, du gaz et des mines.

Pour assurer cette transparence, un Secrétariat Permanent (SP-ITIE-BF) a été créé en guise d’organe d’exécution administrative et technique, chargé de coordonner les activités relatives à la transparence des industries extractives au niveau national. Un comité de pilotage (COPIL), composé de 25 membres issus de trois collèges (administration publique, entreprises extractives et société civile, incluant l’AFEMIB), a également été mis en place. Sa mission est d’assurer la mise en œuvre et le suivi de la norme ITIE, tout en publiant régulièrement les données sur les recettes issues de l’exploitation des ressources extractives et les paiements effectués par les sociétés minières à l’État.

La deuxième communication, présentée par Mme ZONGO Priscille, Directrice Exécutive de la Chambre des Mines du Burkina (CMB), portait sur les leviers pour renforcer la contribution du secteur minier à l’économie nationale et locale. La CMB, créée en 2011, vise à promouvoir un secteur minier attractif et compétitif.

Cinq leviers majeurs ont été identifiés :

  1. Respect des obligations fiscales.
  2. Développement du capital humain et transfert des compétences.
  3. Promotion des investissements communautaires à travers des contributions significatives des minières par le FMDL (200 milliards FCFA depuis l’institution du fonds) et en RSE (18 milliards FCFA entre 2016 et 2020).
  4. Soutien à la fourniture de biens et services locaux.
  5. Encouragement des investissements nationaux dans les mines, avec des initiatives telles que 3 mines industrielles détenues par des Burkinabè et des mines semi-mécanisées.

Elle a relevé quelques défis : amélioration de la transparence dans l’utilisation des revenus miniers, adaptation des formations aux besoins spécifiques du secteur, intégration des stages pratiques, et la meilleure valorisation du potentiel minier burkinabé.

La troisième communication a porté sur la présentation du rapport ITIE 2022, livrée par Monsieur Lamoussa Barthélémy OUEDRAOGO, Chef du Département de la norme au SP ITIE-BF. Le rapport ITIE 2022, 14ème du genre, a été élaboré de manière participative, suivant 5 phases principales selon le contenu des TDR adoptés par le copil ITIE-BF pour le recrutement de l’Administrateur indépendant :

  1. Rapport de cadrage, adopté le 6 novembre 2023 par le copil.
  2. Planification et sensibilisation des acteurs concernés à travers un atelier du 22 au 27 janvier 2024.
  3. Collecte des données auprès des sociétés et services étatiques concernés.
  4. Conciliation à travers l’analyse des éventuels écarts et recommandation du 5-7 juin 2024.
  5. finalisation du rapport et son adoption le 11 novembre 2024 par le copil et sa publication en décembre 2024 sur le site de l’ITIE-BF (https://www.itie-bf.bf/ ).

Il a couvert les revenus de l’or et des carrières de janvier à décembre 2022, incluant les flux du Code minier, la fiscalité générale (au-delà de 10 millions FCFA), les prestations publiques, les revenus de capitaux, ainsi que les paiements sociaux, environnementaux et de troc. Il a intégré les entreprises minières dont les contributions dépassent 800 millions FCFA, soit 17 sociétés, et s’est appuyé sur les données de 19 entités publiques. Le rapprochement des paiements a été effectué sur la base du périmètre arrêté par le copil ITIE. L’exercice de rapprochement a permis de couvrir 98,64% du total des revenus extractifs reportés par l’État.

Quelques chiffres clés de l’année 2022 rapporté dans le rapport ITIE-BF

  • Paiement total des 17 sociétés:  453,519 milliards FCFA.
  • Revenus nets générés par le secteur extractif y compris les sous-traitants miniers: 588,57 milliards FCFA
  • Revenus totaux collectés auprès des sous-traitants miniers: 102,132 milliards.
  • Patente collectée :  7 179 493 027 FCFA
  • FMDL versés par les minières : 48 006 564 529 FCFA. Le montant transféré aux communes et régions en 2022 est de 47 604 720 308 FCFA
  • Taxes superficiaires payées par les sociétés minières : 11 333 342 147 FCFA
  • 09 sociétés minières sur les 17, ont versé leur contribution au FRFM dans le compte BCEAO : 10 366 107 607 F CFA
  • Transfert au titre du Fonds de financement de la recherche géologique et minière et de soutien à la formation sur les sciences de la terre dont le FONER : 18 963 964 171 FCFA
  • Sur 17 sociétés retenues, seules 6 ont renseigné le formulaire relatif au paiements effectués aux fournisseurs locaux qui est de 385 819 778 782 FCFA dont une part de 87,69% pour les entreprises nationales
  • Paiements sociaux obligatoires versées par les minières : 27,443 milliards FCFA
  • Paiements sociaux volontaires (RSE) versées par les minières : 1,234 milliards FCFA.

Production d’or en 2022 : La quantité totale d’or produite en 2022 est de 58,16 tonnes avec une exportation de 57,729 tonnes.

Contribution du secteur dans l’économie

  • contribution aux recettes de l’Etat : 469 milliards FCFA, soit 20,9%
  • contribution du secteur minier au PIB : 1 707,30 milliards FCFA soit 14,5%

Situation des emplois directs : Sur les 17 sociétés minières retenues, 14 ont déclaré le détail de leurs employés qui s’élèvent à  9 943 personnes en 2022 dont 95,48% sont de nationalité burkinabè. Les femmes représentent 9,73% des effectifs.

Les débats ont été ouverts après les présentations. Les discussions ont fait ressortir les préoccupations suivantes des participants, qui ont trouvé des réponses fournies par l’équipe de mission, soutenues par certaines personnes ressources :

  • Combien de pays ont adhéré à l’ITIE ?
  • Quelles raisons ont poussé certaines compagnies minières à ne pas fournir leurs données sollicitées dans le cadre de l’élaboration du rapport ITIE ?
  • Quelles actions la CMB entreprend-elle pour que les mines aménagent les routes ?
  • Quel est le lien entre la « malédiction des ressources naturelles » et la mauvaise gestion des ressources ?
  • En quoi l’existence des mines a-t-elle amélioré la vie des citoyens ? Pourquoi observe-t-on encore des conflits dans les zones minières ?
  • Pourquoi le rapport ne met-il pas davantage en lumière les enjeux pour mieux informer les populations au lieu de s’attarder sur ses origines ?
  • Concernant la sous-traitance, pourquoi y a-t-il autant d’intermédiaires, rendant les revenus des employés insuffisants ?
  • Qu’en est-il de l’initiative « Burkina Mine » qui invite à des souscriptions pour la mise en place d’une mine par des Burkinabè ?
  • Pourquoi exiger trois ans d’expérience lors du recrutement, ce qui exclut souvent les jeunes formés localement ?
  • Quels mécanismes sont mis en place dans les communes minières pour assurer le suivi et la gestion des revenus miniers ?
  • Quelles mesures prend l’ITIE lorsqu’elle constate des irrégularités dans la gestion des revenus miniers ?
  • Pourquoi le mode de recrutement des mines limite-t-il l’embauche des jeunes locaux dans les villages concernés ?

L’atelier de dissémination du 14ᵉ rapport ITIE-BF 2022 illustre l’importance cruciale d’informer les citoyens sur la gouvernance du secteur extractif. La transparence et la vulgarisation des données renforcent la compréhension et l’implication des communautés dans la gestion des ressources naturelles. Susciter le débat public permet de mieux cerner les attentes locales, d’améliorer la reddition de comptes et d’encourager une gouvernance plus inclusive et équitable, favorisant ainsi le développement durable au Burkina Faso.

MIASA et gouvernance minière : Une alliance entre universités, chercheurs pour le développement durable

MIASA et gouvernance minière : Une alliance entre universités, chercheurs pour le développement durable

Le Merian Institute for Advanced Studies in Accra (MIASA) a organisé les 27 et 28 novembre 2024, une conférence sur le thème de la durabilité dans le secteur minier en Afrique de l’Ouest. Cette rencontre, tenue à l’Université du Ghana, a rassemblé une soixantaine de participants, incluant des professeurs d’universités, chercheurs, représentants d’organisations de la société civile (OSC), et experts économiques, sociaux et politiques venus d’Afrique (Burkina Faso, Guinée, Sénégal, Ghana) et d’Europe (Allemagne, France, Suisse, Suède). L’objectif principal était d’explorer les dimensions de la durabilité dans le système mondial d’exploitation des ressources, avec un accent particulier sur l’EMAPE en Afrique de l’Ouest, tout en contribuant aux Objectifs de Développement Durable (ODD).

Déroulement de la conférence  : La conférence a été structurée autour de panels, de tables rondes, de la projection d’un film sur la mine de Kalsaka au Burkina Faso, et d’une visite d’un site minier semi-mécanisé dans l’est du Ghana. Ces activités ont mis en lumière les multiples défis de l’exploitation minière, qu’elle soit artisanale ou industrielle. Parmi les problématiques abordées figuraient :

  • La gouvernance des ressources minières,
  • Les impacts environnementaux, économiques et sociaux,
  • Les enjeux règlementaires et le commerce illicite de l’or.

Le film de Michel Zongo sur Kalsaka Mining a révélé les conséquences désastreuses d’une fermeture non réhabilitée d’une mine au Burkina Faso. Il a exposé des fosses ouvertes, des bassins de cyanure contaminant les sols et les nappes phréatiques, et l’absence de compensation équitable pour les populations locales. Cette situation illustre l’inefficacité des mécanismes de gestion des sites miniers abandonnés et soulève des questions sur la durabilité économique et écologique post-exploitation.

La visite à Kibi Gold Field, dans l’Est du Ghana, a permis aux participants de découvrir un exemple de transition réussie d’une exploitation artisanale vers une mine semi-mécanisée de taille moyenne. L’entreprise se distingue par ses efforts en réhabilitation environnementale, incluant le reboisement et la restitution des terres réhabilitées aux communautés locales, ainsi que par l’utilisation de techniques écologiques telles que des sluices gravimétriques sans produits chimiques. Malgré un effectif de 260 employés, avec seulement 5 % de femmes, la mine tente d’inclure leurs préoccupations dans les infrastructures sociales et les compensations, bien qu’aucun mécanisme spécifique ne soit en place. Les défis persistent, notamment la cohabitation avec des exploitants illégaux et des conflits fonciers, mais la mine affiche une ambition d’expansion et de durabilité dans ses activités.

Défis liés à l’exploitation minière en Afrique de l’Ouest

Exploitation artisanale et illégale : le cas des galamsey : Le phénomène des galamsey (exploitation artisanale illégale) au Ghana et dans les autres pays de l’Afrique de l’Ouest (Burkina, Mali, Senegal,..) incarne un dilemme majeur : faut-il interdire ou encadrer ces activités en Afrique de l’Ouest ? Une interdiction pure et simple pourrait protéger l’environnement mais marginaliserait des millions de personnes vivant de cette activité, risquant d’exacerber les tensions sociales et les pratiques clandestines. Une approche pragmatique privilégierait un encadrement strict, permettant de formaliser davantage l’exploitation, d’introduire des normes environnementales, d’améliorer les conditions de travail et de générer des revenus pour l’État. Cette démarche s’inscrit dans une vision de développement durable qui protège les communautés tout en préservant l’environnement.

Gouvernance minière et durabilité : La mauvaise gouvernance reste un frein majeur à la durabilité dans le secteur extractif. En Afrique de l’Ouest, les impacts négatifs de l’exploitation minière incluent :

  • Une faible application des textes règlementant les normes environnementales, entraînant une dégradation des écosystèmes et des pollutions sévères.
  • Une redistribution inéquitable des revenus miniers.
  • Le déplacement forcé des populations locales, aggravant leur précarité.
  • L’exclusion des femmes et des jeunes des chaînes de valeur minières, limitant le développement inclusif.
  • Une absence de stratégies claires pour une transition post-minière, compromettant l’héritage pour les générations futures.

Ces défis interrogent la viabilité de l’exploitation minière intensive, poussant certains participants à proposer une pause ou une meilleure régulation pour protéger les ressources et les communautés.

Rôles et responsabilités des acteurs : Les discussions ont conduit les participants à déduire que tous les acteurs du secteur extractif partagent une part de responsabilité dans les défis actuels :

  • États : Faiblesse des régulations et manque de volonté politique pour encadrer les exploitations artisanales. Les gouvernements peinent également à sensibiliser et soutenir les artisans miniers dans des démarches formalisées.
  • Compagnies minières industrielles : Leur faible contribution au développement socio-économique local contraste avec les profits réalisés, et elles négligent souvent la réhabilitation progressive des sites exploités.
  • Communautés locales : Vulnérabilité accentuée par l’ignorance des lois, l’analphabétisme et une mobilisation limitée face aux abus des industries minières.
  • OSC et ONG : Insuffisance des actions de sensibilisation et d’accompagnement des communautés affectées, avec parfois des manipulations qui alimentent des conflits ; manipulation des communautés…
  • Chercheurs : insuffisance de communication sur les produits de leurs travaux et leurs solutions innovantes pour une exploitation durable.
  • Institutions internationales : Soutien insuffisant aux populations et artisans miniers, ainsi qu’à la structuration des secteurs artisanaux.

Recommandations clés

  • Renforcer la gouvernance minière en Afrique : respecter simplement les lois, simplifier les procédures d’octroi de permis pour les artisans miniers, et intégrer davantage les chercheurs dans l’élaboration des politiques publiques.
  • Encadrer l’exploitation artisanale : Mettre des programme de formalisation du sous-secteur artisanal pour en limiter les impacts négatifs et améliorer les conditions de travail. Cela inclut la création d’espaces dédiés et le soutien financier des bailleurs.
  • Améliorer les pratiques environnementales : Introduire des technologies minières sans mercure, mettre en œuvre des programmes de reboisement, et instaurer des mécanismes d’assainissement des cours d’eau.
  • Promouvoir l’inclusion sociale : Renforcer la participation des femmes et des jeunes dans les chaînes de valeur minières, tout en sensibilisant les communautés à leurs droits et devoirs.
  • Soutenir la recherche : Encourager la diffusion et l’utilisation des résultats de recherches pour orienter le secteur extractif vers des pratiques durables.
  • Partager les bonnes pratiques : Créer des mécanismes de partage des connaissances et des expériences réussies entre pays et acteurs.

Conclusion : L’exploitation minière en Afrique de l’Ouest, qu’elle soit artisanale ou industrielle, joue un rôle clé dans le développement économique des régions concernées, notamment en termes d’emploi et de revenus pour les communautés locales. Cependant, les défis liés à la durabilité environnementale, sociale et économique restent importants.

Les impacts négatifs – destruction des terres agricoles, pollution des eaux, absence de réhabilitation des sites miniers – compromettent l’avenir des populations locales. L’absence d’alternatives économiques viables aggrave cette situation, nécessitant une approche plus inclusive et durable pour maximiser les bénéfices des activités minières tout en minimisant leurs conséquences négatives.

L’intégration de solutions innovantes, soutenues par des politiques inclusives et des partenariats entre États, chercheurs, OSC, et institutions internationales, est essentielle pour garantir un avenir durable au secteur extractif en Afrique de l’Ouest.

QUELQUES IMAGES

RENFORCEMENT DES CAPACITES FEMININES : L’ENGAGEMENT DE LA GIZ EN COLLABORATION AVEC L’AFEMIB »

RENFORCEMENT DES CAPACITES FEMININES : L’ENGAGEMENT DE LA GIZ EN COLLABORATION AVEC L’AFEMIB »

Dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet d’appui aux Déplacés Internes et de renforcement de la résilience des Communes d’Accueil (PDICA) », mis en œuvre par la GIZ, un partenariat ponctuel a été noué avec l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina (AFEMIB). Ce partenariat vise à renforcer les capacités en leadership d’une soixantaine de femmes issues d’organisations de la société civile des communes concernées par le projet.

Pour ce faire, Mme YE/SAWADOGO Rachel, experte genre de l’AFEMIB, a animé la première phase de l’atelier, qui s’est déroulée du 15 au 17 octobre 2024, dans la salle de réunion de l’Hôtel Zam de Kaya. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Joël SAKANDE, représentant de la GIZ, assisté de Mme Annonciata THIOMBIANO, représentante de l’AFEMIB, et de Mme Rachel YE, formatrice. Monsieur SAKANDE a souhaité la bienvenue aux participantes et a remercié celles-ci pour leur présence et l’intérêt manifesté envers l’activité.

L’objectif global de cet atelier est de renforcer les capacités des participantes afin qu’elles puissent jouer un rôle actif et stratégique dans leurs communautés. À travers plusieurs modules, les participantes ont exploré des thèmes cruciaux tels que le leadership, le plaidoyer et l’empowerment, dans un format interactif combinant travaux de groupe et restitutions en plénière.

Le premier module était consacré au développement du potentiel personnel et à l’autonomisation des femmes. Des travaux de groupes ont permis aux participantes de partager leurs expériences et de discuter des obstacles communs qu’elles rencontrent en tant que leaders. Les restitutions en plénière ont mis en lumière des solutions pratiques pour surmonter ces défis, telles que la gestion du syndrome de l’imposteur et le renforcement de la confiance en soi. Ce module visait à encourager les femmes à assumer pleinement leur potentiel en tant que leaders au sein de leurs organisations et communautés.

Le deuxième module portait sur le plaidoyer, le lobbying, la communication et la prise de parole en public. À travers des exercices en petits groupes, les participantes ont élaboré des stratégies de plaidoyer pour défendre les droits des femmes dans les instances décisionnelles. Ces exercices ont été suivis de restitutions en plénière, où chaque groupe a présenté ses conclusions. L’évaluation réalisée en fin de module a montré une nette amélioration de la compréhension des participantes sur l’utilisation des outils de communication efficace, ainsi que sur les techniques de lobbying et de plaidoyer pour influencer les politiques publiques en faveur des femmes.

Enfin, le dernier module a abordé les questions de changement transformatif en matière de genre et d’inclusion sociale. Les participantes ont réfléchi aux actions concrètes à mettre en œuvre pour promouvoir une plus grande participation des femmes dans les processus de développement. Des discussions enrichissantes ont émergé des travaux de groupes, suivies de restitutions en plénière, permettant à chaque femme de partager sa vision d’un leadership inclusif.

L’atelier s’est clôturé par une évaluation générale pour mesurer le niveau de compréhension des participantes, qui ont toutes exprimé leur satisfaction quant aux compétences acquises.  Cet atelier marque une étape importante dans le renforcement des capacités des femmes leaders au Burkina Faso.

Pour toutes fins utiles, le Projet d’appui aux Déplacés Internes et de renforcement de la résilience des Communes d’Accueil (PDICA) se concentre sur trois domaines principaux pour soutenir les populations déplacées internes (PDI) et les communautés hôtes vulnérables :

  1. Amélioration des services de base : Le projet vise à améliorer l’accès aux services sociaux pour les PDI et les populations hôtes vulnérables, notamment en renforçant l’intégration des élèves déplacés et en formant les acteurs locaux à leur prise en charge.
  2. Promotion de la cohésion sociale : Le PDICA facilite le dialogue et la concertation entre les PDI, les populations hôtes, et les acteurs locaux pour renforcer la paix et la coordination des appuis.
  3. Relèvement économique : Il promeut la relance économique des PDI et des populations hôtes à travers la formation professionnelle et le soutien aux activités génératrices de revenus.

Résultats clés attendus du PDICA  :

  • 1842 élèves, dont 986 élèves déplacés et 1082 filles ont bénéficié d’activités socio-éducatives
  • 615 travailleurs sociaux dont 251 femmes ont été formé pour améliorer les services sociaux de base
  • 18 concertations communaux ont été organisé avec 953 acteurs dont 471 femmes pour favoriser une cohabitation pacifique entre les deux communautés
  • 21 mesures de promotion de la coexistence pacifique entre les deux populations ont été mise en œuvre, regroupant 10.000 personnes dont 8.000 PDI et 7.000 femmes

C’est donc un projet qui a adopté une approche intégrée pour répondre à la fois aux besoins humanitaires immédiats et aux objectifs de développement à long terme, contribuant ainsi à la stabilité et à la résilience des communautés touchées.

L’AFEMIB remercie la GIZ pour l’avoir associée à cet exercice et exprime le souhait de poursuivre la fructueuse collaboration.

✍Mme KABRE

 

 

INCLUSION SOCIALE, EGALITE DES GENRES, AUTONOMISATION : LE CONSORTIUM ARM-AFEMIB A L’ŒUVRE DANS LES COMMUNES MINIERES DE REO ET MOGTEDO

INCLUSION SOCIALE, EGALITE DES GENRES, AUTONOMISATION : LE CONSORTIUM ARM-AFEMIB A L’ŒUVRE DANS LES COMMUNES MINIERES DE REO ET MOGTEDO

Les 3 et 4 octobre 2024, un atelier de sensibilisation sur l’inclusion sociale des personnes vulnérables dans le développement a eu lieu dans la salle de la mairie de la commune de Réo. Cet atelier, destiné aux personnes ressources hommes et femmes, incluant des responsables administratifs, des leaders communautaires et des leaders d’opinion de la commune, a marqué le lancement des activités du projet « Promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles dans les communautés minières artisanales et à petite échelle des régions du Centre-Ouest et du Plateau Central du Burkina Faso, à travers la sensibilisation, le plaidoyer et le renforcement des capacités économiques de 200 femmes et jeunes filles »  mis en œuvre par le consortium ARM et AFEMIB, avec le soutien financier de l’Ambassade du Canada au Burkina via le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL).

Mme BATIONO / KANYALA Anne Marie, première vice-présidente de la délégation spéciale de la commune de Réo, a ouvert les travaux au nom du Président de la délégation spéciale (PDS) le jeudi 3 octobre 2024 à 9h30, en présence d’une cinquantaine de participants, dont 22 femmes et 27 hommes issus des autorités administratives, des leaders communautaires et des organisations de la société civile.

L’atelier a été animé par le consortium à travers des présentations PowerPoint, des exercices pratiques, et des échanges avec les participants. La présentation du projet a été assurée par la présidente de l’AFEMIB.

Fonds Canadien d’Initiatives Locales (FCIL) : Le FCIL est un programme canadien destiné à soutenir des projets de petite échelle et à fort impact dans les pays en développement. Il s’aligne sur les priorités du ministère des Affaires mondiales du Canada et favorise des initiatives élaborées principalement par des partenaires locaux. Les projets sont sélectionnés par l’ambassade ou le haut-commissariat du Canada, et le programme vise aussi à renforcer les relations bilatérales avec les pays bénéficiaires et leurs sociétés civiles.

Priorités thématiques du FCIL

  • Gouvernance inclusive : diversité, démocratie, droits de la personne, et État de droit.
  • Paix et sécurité : prévention des conflits et consolidation de la paix.
  • Croissance au service de tous : droits économiques des femmes, accès à des emplois décents, esprit d’entreprise, et soutien aux personnes les plus pauvres et vulnérables.

Présentation du consortium : L’AFEMIB et ARM sont déjà connues dans la commune à travers des projets antérieurs, réalisés au profit des artisan-e-s miniers de la zone de Réo et de Mogtédo (sensibilisation, autonomisations économiques et autres activités de promotion de l’artisanat minier et de diversification des sources de revenus des artisan-e-s miniers.

Contexte du projet : Ces deux zones sont marquées par des activités minières artisanales, qui génèrent des revenus mais se déroulent dans des conditions difficiles. Ces conditions exposent les travailleurs, notamment les femmes et les enfants, à des risques pour leur santé et leurs droits. Face aux obstacles socio-culturels et économiques qui limitent l’accès des femmes aux ressources, le consortium à travers ce projet entend apporter sa part contributive dans la recherche de solution aux difficultés énumérées.

Objectif global du projet : contribuer à la promotion de l’égalité des genres et l’inclusion sociale dans des communautés minières artisanales en réduisant les disparités entre les sexes et en favorisant la participation équitable de tous les groupes, en particulier des femmes et des filles.

Il sera mis en œuvre pendant 7 mois, sur les sites miniers de Kagtanga, Nobsin dans la commune de Mogtédo et Guido et Bepoidyr dans la commune de Réo. 200 personnes issues de ces sites seront concernées directement.

Les activités qui seront mis en œuvre sont entre autres, des ateliers de sensibilisation sur l’inclusion sociale et sur les droits des femmes et des enfants, ateliers de plaidoyer soutenu par des émissions radiophoniques, formations des bénéficiaires sur des activités génératrices de revenus, dont la transformation de légumes et la fabrication de charbon écologique assortis d’équipements.

Résultats attendus : Plus de 600 personnes sensibilisées sur l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles et 200 femmes et jeunes filles, soutenues pour développer des activités écologiques génératrices de revenus.

Sensibilisation sur l’Inclusion sociale des personnes vulnérables dans les actions de développement

Les modules thématiques ont été présentés par Monsieur KAMBIRE Nab Edouard, chargé de programme à ARM, qui a enrichi les discussions et les contributions des participants. Il a développé les concepts clés tels que les personnes vulnérables, l’inclusion sociale, et le développement, en mettant en avant le cadre réglementaire international et national, incluant les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les textes nationaux. Il a également exploré les enjeux liés à l’inclusion sociale dans les actions de développement, les rôles et responsabilités des acteurs, ainsi que des stratégies et outils pour une inclusion sociale effective.

Monsieur KAMBIRE a insisté sur la notion d’inclusion sociale, qui consiste à intégrer les individus et les groupes marginalisés ou exclus dans la société, en leur donnant accès aux ressources, opportunités et services essentiels. Cela permet une participation active à la vie économique, sociale et politique, et réduit les inégalités, en garantissant à tous, quels que soient leur genre, âge, origine ethnique, statut socio-économique ou capacités, l’exercice de leurs droits fondamentaux. L’inclusion sociale cherche également à éliminer les obstacles à ces droits et à promouvoir des environnements équitables et accueillants.

Des exercices pratiques et des exemples concrets ont permis aux participants de mieux comprendre ces concepts, ainsi que le rôle des autorités administratives et communautaires dans l’inclusion des personnes vulnérables dans les actions de développement.

Tous les participants ont enrichi ces présentations avec leurs apports et des exemples vécus, notamment sur les expériences des personnes vivant avec un handicap. Cela leur a offert une belle occasion de s’exprimer. Des témoignages et des cas pratiques ont été partagés, et des conseils avisés ont été recueillis. Tous ont exprimé leur satisfaction quant à l’activité et marqué leur adhésion au projet. Les représentants des services techniques ont également manifesté leur disponibilité à accompagner le consortium dans la mise en œuvre du projet.

Monsieur KAMBIRE a conclu en soulignant que toute personne occupant une position dans la communauté joue un rôle clé dans la promotion de l’inclusion des personnes vulnérables dans le développement communautaire. Il a rappelé que ces personnes doivent relayer les informations et décisions prises au niveau des autorités à la base, et que les leaders communautaires ont un rôle crucial dans le plaidoyer pour l’inclusion des femmes dans les actions de développement.

Le mot de clôture, prononcé par Madame la première vice-présidente de la délégation spéciale le vendredi 4 octobre, a été marqué par une note de satisfaction. Elle a exprimé son appréciation pour les efforts accomplis et a exhorté tous les participants à continuer de travailler pour l’inclusion de toutes les couches sociales dans les actions de développement de la commune. Son appel encourage la mobilisation collective pour un développement inclusif et durable.

A retenir, selon une personne ressource du 3ème âge : «Nous avons toutes des fragilités, et il est important de se soutenir mutuellement, car personne ne peut prédire ce que l’avenir nous réserve. Utilisons nos capacités d’aujourd’hui pour bâtir ensemble des lendemains meilleurs pour tous».

✍Mme KABRE

Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes sur les activités génératrices de revenus : Lancement de la quatrième phase du projet dans 10 communes du Burkina Faso

Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes sur les activités génératrices de revenus : Lancement de la quatrième phase du projet dans 10 communes du Burkina Faso

Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus », l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina (AFEMIB) a entamé la quatrième phase de mise en œuvre qui se déroulera du 18 au 20 septembre 2024 dans toutes les dix (10) communes concernées : Bagassi, Bouda, Boudry, Boussé, Sabcé, Mogtédo, Zabré, Korsimoro, Réo, et Poura. L’objectif principal de cette étape est d’accompagner les bénéficiaires dans leurs démarches administratives et juridiques jusqu’à l’obtention du récépissé de reconnaissance leur permettant d’exercer leurs activités en toute légalité.

Tenues des AG constitutives : Le consultant a mobilisé les agents des services départementaux de l’agriculture des ressources animales et halieutiques (SDARAH) des localités concernées, pour accompagner les 500 bénéficiaires repartis en vingt (20) groupes suivant les spéculations choisies (production de beurre de karité, l’extraction minière, le warrantage, l’élevage de volaille et de petits ruminants, ainsi que le maraîchage et la production pluviale) à se formaliser en coopératives. Ces agents ont été assistés par des superviseurs du cabinet.  Une journée a été consacrée dans chaque localité pour la tenue de l’AG.  A l’occasion, les techniciens ont donné les informations nécessaires sur la gouvernance et fonctionnement des scoops suivant le système OHADA. Les votes ont permis d’asseoir les comités de gestion (bureau) composé d’un Président, d’un Secrétaire général, d’un trésorier et renforcés par trois conseillers (commission de surveillance). Les questions d’implications financières ont été largement discutés. Ceci a concerné :

  • les apports en capital que chaque membre doit verser à la coopérative, lui donnant des droits financiers et de vote ;
  • la cotisation d’adhésion qui est un montant unique payé pour officialiser l’adhésion à la SCOOP ;
  • la cotisation annuelle qui est une somme périodique versée pour soutenir le fonctionnement de la coopérative.

Les montants ont été fixés suivant les capacités financières des membres des SCOOPS. Il est bien entendu que ces montants pourraient être revus à la hausse. Les techniciens ont prodigué les conseils nécessaires et exhorté les membres coopérants à s’impliquer dans la gestion collective suivant les règles du système OHADA pour assurer la pérennité et la réussite de la coopérative. Le don de soi des premiers responsables est impératif pour un bon fonctionnement d’une structure.

Validation des listes des équipements :   Les listes des besoins en équipement pour chaque coopérative ont a été présentées afin de s’assurer de la conformité. Les bénéficiaires ont procédé à des amendements qui seront pris en compte pour la satisfaction totale des SCOOPS. Il faut retenir que l’AFEMIB entend équiper convenablement les bénéficiaires pour réussir ce pari.

Discussion autour de la question foncière :  Les bénéficiaires ont été exhortés à poursuivre les négociations des périmètres auprès des autorités coutumières et administratives pour l’implantation de leurs AGR. Cet aspect est déjà un acquis dans certaines localités.

Pour le suivi terrain, les équipes de supervision de l’AFEMIB ont pu assister aux Assemblées Générales constitutives des SCOOPs dans les localités de Poura, Bagassi, Sabcé, Mogtédo, Yako et Boussé.  Dans certaines localités, les équipes ont pu visiter des sites d’orpaillages et continuer les sensibilisations sur les questions environnementale, santé sécurité, les bonnes pratiques, etc. Des visites de courtoisie ont été rendues à des autorités également.

L’AFEMIB renouvelle ses remerciements au PARGFM pour l’appui financier et au cabinet WYN pour l’appui technique dont elle bénéficie

Prochaine étape : Achat et remise du matériel aux SCOOP.

Renforcement de la gouvernance minière : Le Burkina Faso valide sa stratégie de transparence 2025-2029

Renforcement de la gouvernance minière : Le Burkina Faso valide sa stratégie de transparence 2025-2029

Dans un contexte où la transparence et la bonne gouvernance sont essentielles pour le développement durable du secteur minier au Burkina Faso, un atelier crucial s’est tenu le mercredi 28 août 2024. Cet atelier national de validation de la stratégie nationale de promotion de la transparence et de la bonne gouvernance dans le secteur extractif 2025-2029 s’est déroulé dans la salle de conférence de la DGCOOP, organisé par ITIE BF et présidé par le Secrétaire Général du Ministère en charge des mines, Monsieur SANOU Doulaye, également Vice-Président du Comité de pilotage de ITIE BF.

La soixantaine de participants issus des acteurs œuvrant dans le secteur minier (ministères, CMB, OSC, PTF) a analysé et amélioré les documents qui ont été présentés. L’AFEMIB a été représentée par Mme KABRE.

Lors de son discours d’ouverture, le Secrétaire Général a souligné l’intérêt que le gouvernement accorde à la gouvernance du secteur de l’industrie minière au Burkina Faso. Cette priorité est marquée par son adhésion à la norme ITIE depuis 2008 et renforcée par les évaluations effectuées au cours des 15 dernières années. Des progrès ont été constatés, mais des défis demeurent, notamment en ce qui concerne la transition énergétique et d’autres aspects de gouvernance du secteur. Le Secrétaire Général a exprimé sa confiance dans le fait que les observations des participants amélioreront la qualité des documents, qui seront soumis à la Commission nationale de Planification et de Développement.

Après cette introduction, la présentation de la stratégie a été l’un des moments forts de la journée. Monsieur NIKIEMA Aristide, chargé de suivi-évaluation à l’ITIE-BF, a présenté la stratégie et le cadre de programmation des activités. Il a souligné que la stratégie a été élaborée de manière participative et inclusive avec tous les acteurs du secteur extractif. Son appropriation et sa mise en œuvre nécessitent également la participation de tous. Le montant global à mobiliser auprès de toutes les parties prenantes du secteur minier (État, OSC, compagnies minières, PTF) pour la mise en œuvre de la stratégie est de 14 274 583 000 FCFA. Des PTBA (triennaux et annuels) seront élaborés pour faciliter l’exécution de la stratégie.

Synthèse de la présentation

Résultats du diagnostic.

  • Forces : La présence d’institutions étatiques solides, d’un cadre juridique structuré, et d’une société civile dynamique, soutenue par une volonté politique pour la transparence.
  • Faiblesses : La méconnaissance de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) par certains acteurs, la divergence des données, et un faible ancrage médiatique de l’ITIE.
  • Opportunités : La disponibilité d’instruments internationaux et régionaux pour la bonne gouvernance, un potentiel minier diversifié, et l’existence de politiques intégrant des actions de transparence.
  • Menaces : L’instabilité institutionnelle, les conflits communautaires, l’insécurité croissante, et la crise humanitaire qui peuvent entraver la mise en œuvre des initiatives de transparence et de bonne gouvernance dans le secteur extractif.

Orientations stratégiques pour les cinq prochaines années.

Objectif global : Promouvoir la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif pour un développement durable du Burkina Faso.

Axes stratégiques :

  1. Accessibilité du public aux informations sur le secteur extractif.
  2. Gouvernance de la transparence dans le secteur extractif.

Vision : À l’horizon 2029, le Burkina Faso, en s’appuyant sur la norme ITIE, disposera d’un secteur extractif transparent qui contribuera efficacement au développement durable.

Principes directeurs :

  1. Bonne gouvernance
  2. Leadership
  3. Responsabilisation
  4. Redevabilité
  5. Communication
  6. Partenariat
  7. Équité et genre

Le dispositif de mise en œuvre et de suivi-évaluation comprend plusieurs éléments essentiels :

  1. Instruments de mise en œuvre :
    • Plan d’Actions Triennal glissant
    • Plan de Travail Annuel
  2. Acteurs de mise en œuvre :
    • Acteurs ministériels
    • Collectivités territoriales
    • Acteurs non étatiques
  3. Mécanisme de suivi-évaluation :
    • Organes de suivi-évaluation
      • Comité de pilotage
      • Secrétariat technique
  4. Instances de suivi-évaluation
  5. Outils de suivi-évaluation
  6. Mécanisme de financement

En conclusion, cet atelier marque une étape importante pour assurer une mise en œuvre efficace et un suivi rigoureux des actions développées dans le cadre de cette stratégie. Les participants ont validé les documents sous réserve de la prise en compte des observations de fond et de forme, soulignant ainsi leur engagement à faire avancer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif au Burkina Faso.

✍Mme KABRE