LE CHARBON ÉCOLOGIQUE : UNE SOLUTION INNOVANTE POUR L’AUTONOMISATION DES FEMMES ET LA PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT

LE CHARBON ÉCOLOGIQUE : UNE SOLUTION INNOVANTE POUR L’AUTONOMISATION DES FEMMES ET LA PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT

Le consortium ARM et AFEMIB a entamé la quatrième phase de son projet « Promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles dans les communautés minières artisanales et à petite échelle des régions du Centre-Ouest et du Plateau Central du Burkina Faso, à travers la sensibilisation, le plaidoyer et le renforcement des capacités économiques de 200 femmes et jeunes filles », financé par le Fonds Canadien d’Initiatives Locales (FCIL).

Pour le plateau central, il s’agit d’assurer des formations complètes sur le développement d’activités vertes génératrices de revenus au profit de 100 femmes membres des Associations de Femmes Exploitantes Minières Artisanales des sites de Kagtanga et de Nobsin, commune de Mogtédo.

Ces formations visent à promouvoir des activités vertes durables, en lien avec la fabrication de charbon écologique, ainsi que des compétences en gestion financière et en marketing, avec pour objectif principal, d’améliorer leurs moyens de subsistance tout en favorisant leur inclusion sociale et économique dans leurs communautés respectives.

La formation a débuté le 02 décembre 2024 par une séance théorique pour aboutir à la pratique.  C’est au total, 49 femmes sur 50 attendues qui bénéficient de la formation. La production du charbon écologique repose sur un processus en sept étapes, depuis la collecte des déchets ménagers jusqu’au séchage et au conditionnement, ce qui le rend idéal pour créer des AGR et promouvoir l’autonomisation des bénéficiaires.

C’est une alternative durable au bois et ses dérivés. Il est produit à l’aide de déchets biodégradables tels que les résidus agricoles (tiges de mil, enveloppes de maïs, coque d’arachide, tiges d’oseilles, feuilles mortes, herbes, etc.). Le matériel requis pour la fabrication du charbon est composé de Compacteur mécanique, Carbonisateur, fût, marmites, mortiers, seaux ; matériel de protection individuelle et une substance collante qui facilite le compactage des particules de poudre, tel que l’amidon du manioc.

Le charbon écologique offre des avantages environnementaux en réduisant la déforestation et les émissions de gaz à effet de serre, tout en favorisant l’assainissement urbain grâce à la collecte des déchets.  Sur le plan économique, il génère des revenus à toutes les étapes de sa production et coûte moins cher que le charbon ordinaire. Socialement, il constitue une opportunité entrepreneuriale pour les bénéficiaires.  C’est ce qui a prévalu au consortium de la proposer comme AGR.

De ce qui précède, le charbon écologique est une solution innovante et durable qui allie protection de l’environnement et développement économique. Il constitue une excellente AGR pour les femmes, tout en répondant à des enjeux sociaux et écologiques majeurs.

L’enthousiasme des bénéficiaires démontre le bienfondé de l’activité. Elles ont formulé des vœux de remerciements et d’espérance du mieux être à l’endroit du consortium.

RENFORCEMENT DES CAPACITES FEMININES : L’ENGAGEMENT DE LA GIZ EN COLLABORATION AVEC L’AFEMIB »

RENFORCEMENT DES CAPACITES FEMININES : L’ENGAGEMENT DE LA GIZ EN COLLABORATION AVEC L’AFEMIB »

Dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet d’appui aux Déplacés Internes et de renforcement de la résilience des Communes d’Accueil (PDICA) », mis en œuvre par la GIZ, un partenariat ponctuel a été noué avec l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina (AFEMIB). Ce partenariat vise à renforcer les capacités en leadership d’une soixantaine de femmes issues d’organisations de la société civile des communes concernées par le projet.

Pour ce faire, Mme YE/SAWADOGO Rachel, experte genre de l’AFEMIB, a animé la première phase de l’atelier, qui s’est déroulée du 15 au 17 octobre 2024, dans la salle de réunion de l’Hôtel Zam de Kaya. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Joël SAKANDE, représentant de la GIZ, assisté de Mme Annonciata THIOMBIANO, représentante de l’AFEMIB, et de Mme Rachel YE, formatrice. Monsieur SAKANDE a souhaité la bienvenue aux participantes et a remercié celles-ci pour leur présence et l’intérêt manifesté envers l’activité.

L’objectif global de cet atelier est de renforcer les capacités des participantes afin qu’elles puissent jouer un rôle actif et stratégique dans leurs communautés. À travers plusieurs modules, les participantes ont exploré des thèmes cruciaux tels que le leadership, le plaidoyer et l’empowerment, dans un format interactif combinant travaux de groupe et restitutions en plénière.

Le premier module était consacré au développement du potentiel personnel et à l’autonomisation des femmes. Des travaux de groupes ont permis aux participantes de partager leurs expériences et de discuter des obstacles communs qu’elles rencontrent en tant que leaders. Les restitutions en plénière ont mis en lumière des solutions pratiques pour surmonter ces défis, telles que la gestion du syndrome de l’imposteur et le renforcement de la confiance en soi. Ce module visait à encourager les femmes à assumer pleinement leur potentiel en tant que leaders au sein de leurs organisations et communautés.

Le deuxième module portait sur le plaidoyer, le lobbying, la communication et la prise de parole en public. À travers des exercices en petits groupes, les participantes ont élaboré des stratégies de plaidoyer pour défendre les droits des femmes dans les instances décisionnelles. Ces exercices ont été suivis de restitutions en plénière, où chaque groupe a présenté ses conclusions. L’évaluation réalisée en fin de module a montré une nette amélioration de la compréhension des participantes sur l’utilisation des outils de communication efficace, ainsi que sur les techniques de lobbying et de plaidoyer pour influencer les politiques publiques en faveur des femmes.

Enfin, le dernier module a abordé les questions de changement transformatif en matière de genre et d’inclusion sociale. Les participantes ont réfléchi aux actions concrètes à mettre en œuvre pour promouvoir une plus grande participation des femmes dans les processus de développement. Des discussions enrichissantes ont émergé des travaux de groupes, suivies de restitutions en plénière, permettant à chaque femme de partager sa vision d’un leadership inclusif.

L’atelier s’est clôturé par une évaluation générale pour mesurer le niveau de compréhension des participantes, qui ont toutes exprimé leur satisfaction quant aux compétences acquises.  Cet atelier marque une étape importante dans le renforcement des capacités des femmes leaders au Burkina Faso.

Pour toutes fins utiles, le Projet d’appui aux Déplacés Internes et de renforcement de la résilience des Communes d’Accueil (PDICA) se concentre sur trois domaines principaux pour soutenir les populations déplacées internes (PDI) et les communautés hôtes vulnérables :

  1. Amélioration des services de base : Le projet vise à améliorer l’accès aux services sociaux pour les PDI et les populations hôtes vulnérables, notamment en renforçant l’intégration des élèves déplacés et en formant les acteurs locaux à leur prise en charge.
  2. Promotion de la cohésion sociale : Le PDICA facilite le dialogue et la concertation entre les PDI, les populations hôtes, et les acteurs locaux pour renforcer la paix et la coordination des appuis.
  3. Relèvement économique : Il promeut la relance économique des PDI et des populations hôtes à travers la formation professionnelle et le soutien aux activités génératrices de revenus.

Résultats clés attendus du PDICA  :

  • 1842 élèves, dont 986 élèves déplacés et 1082 filles ont bénéficié d’activités socio-éducatives
  • 615 travailleurs sociaux dont 251 femmes ont été formé pour améliorer les services sociaux de base
  • 18 concertations communaux ont été organisé avec 953 acteurs dont 471 femmes pour favoriser une cohabitation pacifique entre les deux communautés
  • 21 mesures de promotion de la coexistence pacifique entre les deux populations ont été mise en œuvre, regroupant 10.000 personnes dont 8.000 PDI et 7.000 femmes

C’est donc un projet qui a adopté une approche intégrée pour répondre à la fois aux besoins humanitaires immédiats et aux objectifs de développement à long terme, contribuant ainsi à la stabilité et à la résilience des communautés touchées.

L’AFEMIB remercie la GIZ pour l’avoir associée à cet exercice et exprime le souhait de poursuivre la fructueuse collaboration.

✍Mme KABRE

 

 

INCLUSION SOCIALE, EGALITE DES GENRES, AUTONOMISATION : LE CONSORTIUM ARM-AFEMIB A L’ŒUVRE DANS LES COMMUNES MINIERES DE REO ET MOGTEDO

INCLUSION SOCIALE, EGALITE DES GENRES, AUTONOMISATION : LE CONSORTIUM ARM-AFEMIB A L’ŒUVRE DANS LES COMMUNES MINIERES DE REO ET MOGTEDO

Les 3 et 4 octobre 2024, un atelier de sensibilisation sur l’inclusion sociale des personnes vulnérables dans le développement a eu lieu dans la salle de la mairie de la commune de Réo. Cet atelier, destiné aux personnes ressources hommes et femmes, incluant des responsables administratifs, des leaders communautaires et des leaders d’opinion de la commune, a marqué le lancement des activités du projet « Promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles dans les communautés minières artisanales et à petite échelle des régions du Centre-Ouest et du Plateau Central du Burkina Faso, à travers la sensibilisation, le plaidoyer et le renforcement des capacités économiques de 200 femmes et jeunes filles »  mis en œuvre par le consortium ARM et AFEMIB, avec le soutien financier de l’Ambassade du Canada au Burkina via le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL).

Mme BATIONO / KANYALA Anne Marie, première vice-présidente de la délégation spéciale de la commune de Réo, a ouvert les travaux au nom du Président de la délégation spéciale (PDS) le jeudi 3 octobre 2024 à 9h30, en présence d’une cinquantaine de participants, dont 22 femmes et 27 hommes issus des autorités administratives, des leaders communautaires et des organisations de la société civile.

L’atelier a été animé par le consortium à travers des présentations PowerPoint, des exercices pratiques, et des échanges avec les participants. La présentation du projet a été assurée par la présidente de l’AFEMIB.

Fonds Canadien d’Initiatives Locales (FCIL) : Le FCIL est un programme canadien destiné à soutenir des projets de petite échelle et à fort impact dans les pays en développement. Il s’aligne sur les priorités du ministère des Affaires mondiales du Canada et favorise des initiatives élaborées principalement par des partenaires locaux. Les projets sont sélectionnés par l’ambassade ou le haut-commissariat du Canada, et le programme vise aussi à renforcer les relations bilatérales avec les pays bénéficiaires et leurs sociétés civiles.

Priorités thématiques du FCIL

  • Gouvernance inclusive : diversité, démocratie, droits de la personne, et État de droit.
  • Paix et sécurité : prévention des conflits et consolidation de la paix.
  • Croissance au service de tous : droits économiques des femmes, accès à des emplois décents, esprit d’entreprise, et soutien aux personnes les plus pauvres et vulnérables.

Présentation du consortium : L’AFEMIB et ARM sont déjà connues dans la commune à travers des projets antérieurs, réalisés au profit des artisan-e-s miniers de la zone de Réo et de Mogtédo (sensibilisation, autonomisations économiques et autres activités de promotion de l’artisanat minier et de diversification des sources de revenus des artisan-e-s miniers.

Contexte du projet : Ces deux zones sont marquées par des activités minières artisanales, qui génèrent des revenus mais se déroulent dans des conditions difficiles. Ces conditions exposent les travailleurs, notamment les femmes et les enfants, à des risques pour leur santé et leurs droits. Face aux obstacles socio-culturels et économiques qui limitent l’accès des femmes aux ressources, le consortium à travers ce projet entend apporter sa part contributive dans la recherche de solution aux difficultés énumérées.

Objectif global du projet : contribuer à la promotion de l’égalité des genres et l’inclusion sociale dans des communautés minières artisanales en réduisant les disparités entre les sexes et en favorisant la participation équitable de tous les groupes, en particulier des femmes et des filles.

Il sera mis en œuvre pendant 7 mois, sur les sites miniers de Kagtanga, Nobsin dans la commune de Mogtédo et Guido et Bepoidyr dans la commune de Réo. 200 personnes issues de ces sites seront concernées directement.

Les activités qui seront mis en œuvre sont entre autres, des ateliers de sensibilisation sur l’inclusion sociale et sur les droits des femmes et des enfants, ateliers de plaidoyer soutenu par des émissions radiophoniques, formations des bénéficiaires sur des activités génératrices de revenus, dont la transformation de légumes et la fabrication de charbon écologique assortis d’équipements.

Résultats attendus : Plus de 600 personnes sensibilisées sur l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles et 200 femmes et jeunes filles, soutenues pour développer des activités écologiques génératrices de revenus.

Sensibilisation sur l’Inclusion sociale des personnes vulnérables dans les actions de développement

Les modules thématiques ont été présentés par Monsieur KAMBIRE Nab Edouard, chargé de programme à ARM, qui a enrichi les discussions et les contributions des participants. Il a développé les concepts clés tels que les personnes vulnérables, l’inclusion sociale, et le développement, en mettant en avant le cadre réglementaire international et national, incluant les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les textes nationaux. Il a également exploré les enjeux liés à l’inclusion sociale dans les actions de développement, les rôles et responsabilités des acteurs, ainsi que des stratégies et outils pour une inclusion sociale effective.

Monsieur KAMBIRE a insisté sur la notion d’inclusion sociale, qui consiste à intégrer les individus et les groupes marginalisés ou exclus dans la société, en leur donnant accès aux ressources, opportunités et services essentiels. Cela permet une participation active à la vie économique, sociale et politique, et réduit les inégalités, en garantissant à tous, quels que soient leur genre, âge, origine ethnique, statut socio-économique ou capacités, l’exercice de leurs droits fondamentaux. L’inclusion sociale cherche également à éliminer les obstacles à ces droits et à promouvoir des environnements équitables et accueillants.

Des exercices pratiques et des exemples concrets ont permis aux participants de mieux comprendre ces concepts, ainsi que le rôle des autorités administratives et communautaires dans l’inclusion des personnes vulnérables dans les actions de développement.

Tous les participants ont enrichi ces présentations avec leurs apports et des exemples vécus, notamment sur les expériences des personnes vivant avec un handicap. Cela leur a offert une belle occasion de s’exprimer. Des témoignages et des cas pratiques ont été partagés, et des conseils avisés ont été recueillis. Tous ont exprimé leur satisfaction quant à l’activité et marqué leur adhésion au projet. Les représentants des services techniques ont également manifesté leur disponibilité à accompagner le consortium dans la mise en œuvre du projet.

Monsieur KAMBIRE a conclu en soulignant que toute personne occupant une position dans la communauté joue un rôle clé dans la promotion de l’inclusion des personnes vulnérables dans le développement communautaire. Il a rappelé que ces personnes doivent relayer les informations et décisions prises au niveau des autorités à la base, et que les leaders communautaires ont un rôle crucial dans le plaidoyer pour l’inclusion des femmes dans les actions de développement.

Le mot de clôture, prononcé par Madame la première vice-présidente de la délégation spéciale le vendredi 4 octobre, a été marqué par une note de satisfaction. Elle a exprimé son appréciation pour les efforts accomplis et a exhorté tous les participants à continuer de travailler pour l’inclusion de toutes les couches sociales dans les actions de développement de la commune. Son appel encourage la mobilisation collective pour un développement inclusif et durable.

A retenir, selon une personne ressource du 3ème âge : «Nous avons toutes des fragilités, et il est important de se soutenir mutuellement, car personne ne peut prédire ce que l’avenir nous réserve. Utilisons nos capacités d’aujourd’hui pour bâtir ensemble des lendemains meilleurs pour tous».

✍Mme KABRE

Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes sur les activités génératrices de revenus : Lancement de la quatrième phase du projet dans 10 communes du Burkina Faso

Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes sur les activités génératrices de revenus : Lancement de la quatrième phase du projet dans 10 communes du Burkina Faso

Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus », l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina (AFEMIB) a entamé la quatrième phase de mise en œuvre qui se déroulera du 18 au 20 septembre 2024 dans toutes les dix (10) communes concernées : Bagassi, Bouda, Boudry, Boussé, Sabcé, Mogtédo, Zabré, Korsimoro, Réo, et Poura. L’objectif principal de cette étape est d’accompagner les bénéficiaires dans leurs démarches administratives et juridiques jusqu’à l’obtention du récépissé de reconnaissance leur permettant d’exercer leurs activités en toute légalité.

Tenues des AG constitutives : Le consultant a mobilisé les agents des services départementaux de l’agriculture des ressources animales et halieutiques (SDARAH) des localités concernées, pour accompagner les 500 bénéficiaires repartis en vingt (20) groupes suivant les spéculations choisies (production de beurre de karité, l’extraction minière, le warrantage, l’élevage de volaille et de petits ruminants, ainsi que le maraîchage et la production pluviale) à se formaliser en coopératives. Ces agents ont été assistés par des superviseurs du cabinet.  Une journée a été consacrée dans chaque localité pour la tenue de l’AG.  A l’occasion, les techniciens ont donné les informations nécessaires sur la gouvernance et fonctionnement des scoops suivant le système OHADA. Les votes ont permis d’asseoir les comités de gestion (bureau) composé d’un Président, d’un Secrétaire général, d’un trésorier et renforcés par trois conseillers (commission de surveillance). Les questions d’implications financières ont été largement discutés. Ceci a concerné :

  • les apports en capital que chaque membre doit verser à la coopérative, lui donnant des droits financiers et de vote ;
  • la cotisation d’adhésion qui est un montant unique payé pour officialiser l’adhésion à la SCOOP ;
  • la cotisation annuelle qui est une somme périodique versée pour soutenir le fonctionnement de la coopérative.

Les montants ont été fixés suivant les capacités financières des membres des SCOOPS. Il est bien entendu que ces montants pourraient être revus à la hausse. Les techniciens ont prodigué les conseils nécessaires et exhorté les membres coopérants à s’impliquer dans la gestion collective suivant les règles du système OHADA pour assurer la pérennité et la réussite de la coopérative. Le don de soi des premiers responsables est impératif pour un bon fonctionnement d’une structure.

Validation des listes des équipements :   Les listes des besoins en équipement pour chaque coopérative ont a été présentées afin de s’assurer de la conformité. Les bénéficiaires ont procédé à des amendements qui seront pris en compte pour la satisfaction totale des SCOOPS. Il faut retenir que l’AFEMIB entend équiper convenablement les bénéficiaires pour réussir ce pari.

Discussion autour de la question foncière :  Les bénéficiaires ont été exhortés à poursuivre les négociations des périmètres auprès des autorités coutumières et administratives pour l’implantation de leurs AGR. Cet aspect est déjà un acquis dans certaines localités.

Pour le suivi terrain, les équipes de supervision de l’AFEMIB ont pu assister aux Assemblées Générales constitutives des SCOOPs dans les localités de Poura, Bagassi, Sabcé, Mogtédo, Yako et Boussé.  Dans certaines localités, les équipes ont pu visiter des sites d’orpaillages et continuer les sensibilisations sur les questions environnementale, santé sécurité, les bonnes pratiques, etc. Des visites de courtoisie ont été rendues à des autorités également.

L’AFEMIB renouvelle ses remerciements au PARGFM pour l’appui financier et au cabinet WYN pour l’appui technique dont elle bénéficie

Prochaine étape : Achat et remise du matériel aux SCOOP.

Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes sur les activités génératrices de revenus : Lancement de la troisième phase du projet dans 10 communes du Burkina Faso

Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes sur les activités génératrices de revenus : Lancement de la troisième phase du projet dans 10 communes du Burkina Faso

Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus », l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina a entamé la troisième phase de mise en œuvre depuis le 13 août 2024 et qui prendra fin le 25 août 2024 dans les localités concernées.

 Objectif et déroulement : Cette phase est dédiée à la formation des bénéficiaires sur la théorie et la pratique des activités génératrices de revenus (AGR) qu’ils ont choisies. Pour chaque localité concernée, 50 femmes et jeunes, répartis en deux groupes, seront formés sur l’une des 7 types d’AGR retenues.

 Extraction minière

  • Bagassi : Association Sanousa
  • Korsimoro : Groupe Lagmtaaba
  • Sabcé : Groupe Relwendé Zandkoom
  • Boudry : Groupement Wendsongyan Tisongdo
  • Mogtédo : Groupement Wendpanga

Maraîchage

  • Poura : Groupement Yisangnou
  • Boussé : Groupe Andi
  • Zabré : Association Tikouma des Jeunes et Femmes pour le Développement de Zabré
  • Boudry : AFEMI Boudry
  • Mogtédo : Association Sougrnooma

 Élevage de petits ruminants

  • Poura : Association Beogneere
  • Réo : Association des Filles Mères et Veuves
  • Bouda : Groupe Renaissance
  • Boussé : Groupe Nooma

 Élevage de volaille

  • Réo : Association des Jeunes de Zoula
  • Sabcé : Groupe Les Leaders

 Beurre de karité

  • Bagassi : Association Yibansan

 Production pluviale

  • Korsimoro : Groupe Konwoumlougou

 Warrantage

  • Bouda : Groupe Relwende

 

Accompagnement et encadrementLe cabinet What You Need, en charge des formations, a déployé des techniciens spécialisés pour conduire les sessions dans chaque localité.

Pour garantir la qualité et la pertinence des formations dispensées, l’AFEMIB a mobilisé des équipes pour superviser les travaux dans certaines zones.

 Prochaine phase : Formalisation des groupements en coopérativesLes différents groupements seront formalisés en coopératives et dotés en équipements et kits d’installation pour l’atteinte des objectifs de l’AFEMIB et ses partenaires, matérialisés par la maximisation de profits générés par leurs AGR.

 Perspectives et suivi : Ces formations visent à autonomiser les femmes et les jeunes en renforçant leurs capacités à générer des revenus de manière durable. L’acquisition de compétences techniques et pratiques dans des domaines variés, ainsi que la dotation en équipements adéquats, leur permettront d’améliorer leurs conditions de vie et de contribuer au développement local et partant au bonheur de leurs familles respectives.

L’AFEMIB renouvellement ses remerciements au PARGFM pour la confiance renouvelée.  Elle remercie toutes les associations qui ont accepté faire partie de cette aventure.

Ensemble pour le développement de nos communes par des stratégies endogènes.

Formation en entrepreneuriat et en éducation financière au profit de 500 femmes et jeunes des sites miniers artisanaux

Formation en entrepreneuriat et en éducation financière au profit de 500 femmes et jeunes des sites miniers artisanaux

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus (AGR) », exécuté à Bagassi, Bouda, Boudry, Boussé, Mogtédo, Zabré, Korsimoro, Réo et Poura et Sabcé, l’AFEMIB a entamé la deuxième étape du projet qui est la formation des bénéficiaires en entrepreneuriat et éducation financière.
Des équipes ont été déployées sur lesdites localités pour assurer la formation du 3 au 5 juillet 2024.

L’objectif principal de ces sessions de formation est d’outiller les bénéficiaires en concepts clés de l’entrepreneuriat et de l’éducation financière.
De façon spécifique, il s’agira de :
– former les bénéficiaires sur l’esprit d’entreprise et l’entrepreneuriat ;
– former les bénéficiaires sur la gestion simplifié de leurs entreprises ;
– renforcer les capacités en éducation financière pour une meilleure gestion des ressources personnelles et de leur famille ;
– informer et sensibiliser sur le bien-fondé de leur mise en coopérative et les étapes de formalisation.

A la suite de cette activité, il est prévu la formation sur les métiers choisis par les groupes des bénéficiaires (deux groupes par localités) qui sont entre autres : Maraichage, extraction minière, production pluviale, élevage de volaille et de petits ruminants, warrantage et production de beurre de karité.

Pour rappel et pour toutes fins utiles, le projet est financé entièrement par le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), dans son volet « Développement communautaire de la sous composante 3.2: Contenu local, intégration économique et développement communautaire » dont l’AFEMIB est actrice de mise en œuvre.

L’AFEMIB entend renforcer la résilience économique des femmes et jeunes des zones minières à travers des initiatives endogènes. Cette approche favorise l’autonomisation des communautés et leur permet de prendre en charge leur propre développement de manière plus efficace et durable. Améliorons juste la manière de faire par le biais des nouvelles technologies !

L’AFEMIB réitère ses remerciements au PARGFM pour la confiance renouvelée.

C’est le cabinet What You Need qui assure l’appui technique à l’AFEMIB.

AFEMIB, pour que l’or brille sur toutes les femmes burkinabè.