L’AFEMIB FAIT SES ADIEUX A SON EXCELLENCE MADAME L’AMBASSADEUR DU CANADA AU BURKINA

L’AFEMIB FAIT SES ADIEUX A SON EXCELLENCE MADAME L’AMBASSADEUR DU CANADA AU BURKINA

Ce mardi 23 juillet 2024, Son Excellence, Mme l’Ambassadeur du Canada, Lee-Anne Hermann, a accordé une audience à l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina (AFEMIB).

La délégation de l’AFEMIB composée de quatre (4) membres a exprimé sa gratitude à son Excellence pour son soutien aux activités de promotion du genre dans le secteur minier.A l’occasion, une copie du rapport des activités organisées autour de la journée internationale de la femme dans le secteur minier a été transmis à son Excellence.

Par la même occasion, la délégation a fait ses adieux à son excellence qui est en fin de mission, après trois ans passés dans le pays des Hommes intègres.

C’est dans une bonne ambiance que la délégation a pris congé.

ATELIER DE VULGARISATION DU GUIDE D’UTILISATION DU FONDS MINIER DE DEVELOPPEMENT LOCAL (FMDL) dans la Région du Centre Sud

ATELIER DE VULGARISATION DU GUIDE D’UTILISATION DU FONDS MINIER DE DEVELOPPEMENT LOCAL (FMDL) dans la Région du Centre Sud

L’une des innovations du code minier de 2015 est l’institution du Fonds Minier de Développement Local (FMDL), destiné aux financements des projets structurants et innovants inscrits dans les plans communaux et régionaux de développement. Il est alimenté par les compagnies minières à hauteur de 1% de leurs chiffres d’affaires mensuels hors taxes ou de la valeur des produits extraits au cours du mois d’une part, et de 20% des redevances proportionnelles collectées par l’Etat burkinabé d’autre part.

Pour faciliter le suivi de la collecte, répartition et attribution dudit fonds, le gouvernement a mis en place le  Secrétariat Permanent de la Commission Nationale Des Mines et du Fonds Minier de Développement (SP CNM FMDL).

Cependant, l’on constate sur le terrain une mauvaise interprétation sur les projets éligibles, structurants ; le faible taux d’absorption des ressources transférées et la faible production des rapports.  Toutes ces insuffisances ont conduit le ministère et ses collaborateurs à prendre des initiatives en vue de les pallier.

C’est donc dans un souci d’avoir un référent commun sur l’usage des ressources, que le ministère en charge des mines, soutenu par ses partenaires du secteur, a élaboré et adopté un guide d’utilisation du FMDL.

Pour permettre l’appropriation du guide par les usagers du FMDL, le ministère a entrepris de le vulgariser dans toutes les régions et communes du Burkina. Pour ce faire, des ateliers sont organisés dans ces localités pour présenter le guide et le mettre à la disposition des acteurs (régionales, provinciales et communales).  L’AFEMIB prend part aux ateliers dans les régions du Centre Sud, Centre Est et à l’Est, animé par trois cadres du SP FMDL.

Ce lundi 8 juillet 2024, la salle de réunion du conseil régionale a abrité ledit atelier sous la présidence de Mme le Gouverneur de la Région du Centre Sud, Manga, Massadalo Yvette Nacoulma / Sanou. Une cinquantaine de participants composés des autorités administratives régionales, provinciales et communales ont été informés sur le contenu du guide.

Dans son discours d’ouverture de lancement des travaux, elle a rappelé que le secteur minier constitue un important pilier de l’économie burkinabé et pourvoyeur d’emplois aussi. Tout en situant les cadres de l’institution du FMDL et de l’élaboration du guide, elle s’est réjouie de l’initiative qui vient combler un besoin d’orientation des acteurs, sur l’utilisation des ressources du FMDL. Elle a salué les efforts et souhaité plein succès aux travaux. Après vérification du quorum, elle a exhorté les acteurs à une participation effective en vue de maitriser le contenu du guide pour une utilisation efficiente des ressources pour le développement économique de leurs localités. Elle terminé ses propos par des paroles de bénédictions pour notre cher Faso et ouvert les travaux. Une copie du guide lui a été remis par le Directeur Régional chargés des mines du centre Sud, Monsieur KALMOGO Hervé.

Les travaux de la journée ont été conduites par Madame Ouo Abibata BAMOUNI/TRAORE, Secrétaire Générale de la Région du Centre-Sud, secondé par le Directeur Régional du Ministère en charge des Mines.

 Les participants ont eu droit à deux présentations, l’une portant sur le FMDL et l’autre sur le Guide d’utilisation du FMDL.

Synthèses des discussions après les présentations

La patente et FMDL ; non prise en compte du volet humanitaire par le FMDL, l’opérationnalisation des comités locaux de suivi, leur fonctionnement, le financement des journées de redevabilité par le biais du FMDL, les retards de transfert du FMDL, l’utilisation du FMDL pour soutenir un projet en cours de réalisation, la clé de répartition du FMDL. Certaines communes sont milliardaires et ont même des difficultés pour absorber leurs milliards. Pourquoi ne pas revenir sur la clé pour équilibrer afin de donner la chance aux autres communes, projets structurants, production des rapports, le canevas, la possibilité d’aller au-delà des secteurs définis dans les parenthèses, envisager de donner une grande part aux communes chefs-lieux de régions ou de provinces abritant la mine. L’exemple a été pris sur Falangoutou qui abrite la mine d’Essakane qui a tout mais ne peut consommer ses revenus à cause du terrorisme. Pendant ce temps, tout le monde se sert de la ville de Dori mais Dori n’a rien. Est-ce qu’il n’y a pas lieu de faire une révision. La validation des projets suivant la réglementation en vigueur, la non limitation des années de l’affectation d’une partie du FMDL au fonds patriotique, etc.

Quelques recommandations :. 

  • affecter plus de ressources aux communes non minières mais qui abritent le matériel des miniers Dori et Falangoutou
  • Sensibiliser davantage les communautés sur les textes régissant le secteur minier
  • Aller au-delà des formations en métiers pour donner des kits d’installation aux structures formées

Madame la Secrétaire Générale a mis fin aux travaux par une note d’interpellation : La pérennité du FMDL repose sur notre responsabilité à tous. Si c’est bien géré, le fonds sera pérenne, autrement, le gouvernement peut sa gestion à l’exemple des cantines scolaires. Les acteurs ont donc été exhortés à prendre les dispositions utiles pour une gestion efficace et efficientes du FMDL afin de contribuer à rendre visible, l’impact des mines sur nos communes.

Pour toutes fins utiles, la région du Centre Sud est composée des provinces :

  • Bazèga (Doulougou, Gaongo, Ipelcé, Kayao, Kombissiri, Saponé, Toécé),
  • Nahouri ( Guiaro, Pô, Tiébélé, Zecco, Ziou
  • Zoundweogo (Béré, Bindé Gogo, Gomboussougou, Guiba, Manga, Nobéré)
Formation en entrepreneuriat et en éducation financière au profit de 500 femmes et jeunes des sites miniers artisanaux

Formation en entrepreneuriat et en éducation financière au profit de 500 femmes et jeunes des sites miniers artisanaux

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus (AGR) », exécuté à Bagassi, Bouda, Boudry, Boussé, Mogtédo, Zabré, Korsimoro, Réo et Poura et Sabcé, l’AFEMIB a entamé la deuxième étape du projet qui est la formation des bénéficiaires en entrepreneuriat et éducation financière.
Des équipes ont été déployées sur lesdites localités pour assurer la formation du 3 au 5 juillet 2024.

L’objectif principal de ces sessions de formation est d’outiller les bénéficiaires en concepts clés de l’entrepreneuriat et de l’éducation financière.
De façon spécifique, il s’agira de :
– former les bénéficiaires sur l’esprit d’entreprise et l’entrepreneuriat ;
– former les bénéficiaires sur la gestion simplifié de leurs entreprises ;
– renforcer les capacités en éducation financière pour une meilleure gestion des ressources personnelles et de leur famille ;
– informer et sensibiliser sur le bien-fondé de leur mise en coopérative et les étapes de formalisation.

A la suite de cette activité, il est prévu la formation sur les métiers choisis par les groupes des bénéficiaires (deux groupes par localités) qui sont entre autres : Maraichage, extraction minière, production pluviale, élevage de volaille et de petits ruminants, warrantage et production de beurre de karité.

Pour rappel et pour toutes fins utiles, le projet est financé entièrement par le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), dans son volet « Développement communautaire de la sous composante 3.2: Contenu local, intégration économique et développement communautaire » dont l’AFEMIB est actrice de mise en œuvre.

L’AFEMIB entend renforcer la résilience économique des femmes et jeunes des zones minières à travers des initiatives endogènes. Cette approche favorise l’autonomisation des communautés et leur permet de prendre en charge leur propre développement de manière plus efficace et durable. Améliorons juste la manière de faire par le biais des nouvelles technologies !

L’AFEMIB réitère ses remerciements au PARGFM pour la confiance renouvelée.

C’est le cabinet What You Need qui assure l’appui technique à l’AFEMIB.

AFEMIB, pour que l’or brille sur toutes les femmes burkinabè.

Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus : un projet ambitieux en marche

Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus : un projet ambitieux en marche

L’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina Faso (AFEMIB), met en œuvre un projet de renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus (AGR) avec l’appui financier du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), volet mines. Le cabinet What You Need a été recruté pour apporter l’appui technique à l’AFEMIB dans l’exécution du projet. Un comité technique composé de 3 membres de l’AFEMIB, une technicienne du ST CNLPI, une personne ressource du PARGFM, a été mis en place avec pour objectif global d’assurer le suivi de la mise en œuvre des activités dans les 10 localités. Un point focal a été désigné au sein de l’AFEMIB pour jouer le rôle d’interface entre le PARGFM, le comité de suivi et le cabinet What You Need.

L’objectif global du projet est de créer des opportunités génératrices de revenus durables qui vont contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations locales ciblées.

Bénéficiaires directs du projet : Ce sont 500 personnes constituées de femmes, jeunes filles et garçons, des sites miniers artisanaux des dix localités suivantes : Bagassi, Bouda, Boudry, Boussé, Korsimoro, Mogtédo, Poura, Réo, Sabcé et Zabré. Chaque localité a 50 bénéficiaires directs.

Etudes diagnostiques

En vue de pouvoir poser un bon diagnostic sur la problématique des AGR pour l’accroissement de la résilience économique des groupes cibles, il a été pertinent de conduire des études en vue de faire l’état des lieux des regroupements formels ou informels existants dans les localités concernées, des potentialités économiques desdites localités dans le but de spécifier les types d’AGR en lien avec les potentialités économiques et enfin, identifier les bénéficiaires du projet. A travers cet exercice qui s’est déroulé courant mars 2024, les bonnes questions ont été posées et des réponses adéquates ont été proposées en vue de favoriser l’inclusion financière de ces groupes cibles.

Ateliers de restitution pour une implication forte des acteurs locaux

Du 17 au 25 mai 2024, les localités ciblées ont abrité chacune, un atelier de restitution. Ces ateliers avaient pour objectif de présenter aux acteurs locaux, les résultats des études diagnostiques réalisées et de recueillir leurs avis et contributions.  Les participants étaient composés des 50 bénéficiaires plus 10 personnes ressources provenant de :  (mairie, préfecture, agent technique d’élevage/agriculture/ environnement, coordination des femmes, conseil communal de la jeunesse, chefferie coutumière et autres leaders).  Au total, deux organisations par localité, ont été retenues pour mener des AGR dans les spéculations suivantes : Maraichage, extraction minière, production pluviale, élevage de volaille et de petits ruminants, warrantage, production de beurre de karité.

Prochaines étapes :

  • animations de sessions de formations en entreprenariat et éducation financière : Ces 20 organisations bénéficieront  d’un renforcement de leurs capacités en entrepreneuriat et en éducation financière.
  • animation de sessions de formations spécifiques sur les métiers porteurs choisis.
  • Formalisation des organisations en coopératives pour un meilleur encadrement et un accès facilité aux services financiers et d’appui-conseil.
  •  Identification des besoins spécifiques en termes d’équipements et de matériels de production  afin d’optimiser leur performance,
  • dotation des organisations bénéficiaires en équipement selon les besoins exprimés.

C’est un programme prometteur pour l’autonomisation économique des femmes et des jeunes des sites miniers ciblés.

L’AFEMIB remercie le PARGFM pour la confiance renouvelée, merci au comité technique de suivi, merci à tous les acteurs terrains.

L’AFEMIB plaide toujours pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des jeunes des communes minières par le biais du Fonds Minier de Développement Local (FMDL).

L’AFEMIB plaide toujours pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des jeunes des communes minières par le biais du Fonds Minier de Développement Local (FMDL).

Dans le cadre de sa collaboration avec le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFEM volet Mines), l’AFEMIB a accompagné les groupes de femmes et de jeunes des communes minières de Bagassi, Boudry, Gogo, Houndé et Mogtédo à élaborer leurs plans d’actions quinquennaux, qui devraient être financés par le FMDL.

Du 22 novembre au 30 décembre 2023, des ateliers de 4 jours ont été organisés dans chacune des communes. L’approche recherche-action-participative (RAP) a été utilisée en vue de diagnostiquer les défis auxquels font fassent ces groupes cibles. C’est dans un esprit collectif que les bénéficiaires de chacune des communes ont identifié leurs problèmes d’ordre social, économique et humain, les potentialités que regorgent leurs localités et enfin, leurs besoins et aspirations comme solutions idoines aux problèmes identifiés, formulés dans des projets de plans d’actions.

Les bénéficiaires ont validé lesdits plans d’action à travers un atelier organisé dans chacune des communes du 9 au 12 janvier 2024.

Du 23 au 26 janvier 2024, les plans d’actions ont été transmis aux autorités communales et aux groupes cibles concernées (jeunes, femmes et personnes ressources).

Il est attendu des autorités communales, l’intégration des activités des plans d’actions dans les référentiels communaux de développement (Plan communal de développement, plan annuel d’investissement, etc.).

Les Présidents des délégations spéciales des communes concernés et les personnes ressources ont salué l’initiative et pris l’engagement de faire le nécessaire pour que les femmes et les jeunes puissent bénéficier effectivement des revenus miniers et développer une économie autour des opportunités minières et se préparer à l’après mine.

Il appartient à présent aux groupes cibles de suivre l’évolution des plans d’actions, par les comités de suivi mis en place à cet effet.

Pour toutes fins utiles, la commune de Houndé est en pleine révision de son PCD avec l’appui financier de la mine Houndé Gold Opération (HGO) ; quant aux communes de Bagassi, Gogo, Boudry et Mogtédo, leurs PCD seront réactualisés avec l’appui financier du PARGFM sous la conduite du ministère des Mines.

L’AFEMIB est soutenue dans la réalisation de l’activité par Monsieur NOMBRE Issa consultant Indépendant en approche basées sur le genre et les droits humains, La Recherche Action Participative, Techniques d’IEC/CCC, Plaidoyer, formation des formateurs, qui anime les ateliers.

L’AFEMIB remercie le PARGFM, les autorités locales, les personnes ressources et les groupes cibles pour l’intérêt manifesté.

Ensemble pour que les revenus miniers participent efficacement au développement socio-économique de nos communautés riveraines.

LA CEDEAO ADOPTE UNE CHARTE POUR LA PROMOTION DU GENRE DANS LES INDUSTRIES GEO EXTRACTIVES

LA CEDEAO ADOPTE UNE CHARTE POUR LA PROMOTION DU GENRE DANS LES INDUSTRIES GEO EXTRACTIVES

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a franchi une étape significative dans la quête de l’égalité des genres dans les Industries géo Extractives par l’adoption d’une charte genre.

De août 2020 à avril 2023, différentes rencontres ayant regroupé les associations de femmes du secteur géo extractif et OSC actives en Genre de l’espace CEDEAO et les représentants des structures nationales en charge des mines, gaz et pétrole de la CEDEAO ; ont œuvré à l’aboutissement de l’adoption de ladite charte.

Le réseau Women in Mining of West Africa (WIMOWA) a été fortement sollicité depuis 2020, pour les travaux d’élaboration de la charte. Les expertes genres de WIMOWA se sont mobilisées au côté de la coordonnatrice du réseau Mme TAMBOURA Aïda Marie-Rose pour les travaux qui se sont déroulés en webinaires et en présentiel sous le lead de Monsieur William  Ansah BAIDOE.  Pour l’AFEMIB, c’est Madame YE/SAWAOGO Rachel, experte genre, qui a participé auxdits travaux. Il faut retenir également que lors de la 3ème édition du Forum des mines et du pétrole de la CEDEAO (ECOMOF) qui s’est tenu à Niamey, au Niger, en février 2022, le projet de Charte sur l’intégration du genre a fait l’objet d’une session heureuse qui a reçu la promesse de la commission de la CEDEAO.

La signature de la charte est intervenue à la 90ème session ordinaire du conseil des ministres de la CEDEAO les 6 et 7 juillet 2023 à Bissau.

Les  principaux objectifs de la charte sont :

  • Offrir un cadre, permettant aux Etats membres d’engager des réformes législatives et réglementaires pour une prise en compte effective du genre dans le secteur géo extractif et dans les politiques et programmes de développement afférant au secteur géo extractif au niveau régional, national et local.
  • Promouvoir la prise en compte des besoins de toutes les couches, catégories et groupes et le respect des droits des femmes et des jeunes pour un meilleur épanouissement, pour la construction de la paix des peuples et à la consolidation de la démocratie au sein des Etats membres.

Le document règlementant la charte comporte les 20 articles ci-dessous :

  • Article 1 : Objet
  • Article 2 : Champs d’application
  • Article 3 : Définitions
  • Article 4 : Les principes directeurs
  • Article 5 : La représentation des femmes dans les instances décisionnelles dans le secteur geo extractif
  • Article 6 : Les politiques de recrutement dans les entreprises privées et le secteur public
  • Article 7 : La prise en compte des femmes dans la répartition des ressources et revenus du secteur géo-extractif
  • Article 8 : Le développement du contenu local et les opportunités professionnelles pour les citoyens de la communauté
  • Article 9 : La promotion et la protection des droits des femmes
  • Article 10 : La promotion et la protection des droits de l’enfant
  • Article 11 : La gestion et la protection de l’environnement
  • Article 12 : La santé et la sécurité au travail
  • Article 13 : Investissement et responsabilités sociales des entreprises
  • Article 14 : Formation et spécialisation
  • Article 15 : Normes de qualité
  • Article 16 : Le renforcement du cadre juridique régional d’intégration du Genre au secteur géo extractif
  • Article 17 : Autorité de mise en œuvre
  • Article 18 : Abrogation, modifications et examen général
  • Article 19 : Publication
  • Article 20 : Entrée en vigueur

Nous saluons la CEDEAO et son département Energie et Mines pour le financement et l’accompagnement techniques de l’ensemble du processus.

Cette charte représente un engagement fort envers la transformation du secteur en un espace où les femmes peuvent participer et prospérer pleinement. Cette initiative reflète la détermination des pays de la CEDEAO à garantir que personne ne soit laissée pour compte dans la croissance économique et sociale de la région.

Sa mise  en œuvre nécessitera une coopération étroite entre les gouvernements, les entreprises, les organisations de la société civile et les partenaires de développement. Cette initiative ambitieuse est une étape cruciale vers la création d’un secteur des industries extractives plus équitable, inclusif et prospère, tout en servant d’exemple inspirant pour d’autres régions confrontées à des défis similaires en matière d’égalité des genres.

L’AFEMIB se réjouit d’avoir été associée et se trouve réconfortée  dans son plaidoyer lancé depuis 2018 pour solliciter l’affectation  de 30% des revenus miniers aux projets des femmes et jeunes des communautés minières.