par Webmaster AFEMIB | Oct 10, 2024 | Actualités, Informations, Sensibilisation
Le 9 octobre 2024, une délégation composée des membres du comité de pilotage (COPIL) de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Burkina Faso (ITIE BF) et du personnel de ITIE, conduite, a effectué une visite à la mine de Houndé Gold Operation (HGO). La délégation a été conduite par Monsieur le SG du ministère en charge des mines. La délégation a pu visiter les fosses, les parcs à résidus, le projet pilote de réhabilitation progressive, les logements communautaires…
L’équipe a été accueillie par les responsables de la mine. Le chargé des relations communautaires a modéré et facilité les échanges. Après la séance d’induction, le SG a témoigné la gratitude du COPIL et du personnel de l’ITIE envers la mine pour la collaboration. Il a rappelé que la mine, est en exploitation depuis 2017 et selon le dernier rapport ITIE, elle a produit 9 tonnes d’or. Il a souligné que la mine contribue conséquemment au FMDL et est à jour au niveau du Fonds de réhabilitation. Il a également précisé que la mine participe aux activités du COPIL depuis 2019 et se conforme à la norme ITIE. Il a donc encouragé la mine à respecter davantage la norme ITIE et souhaité à la délégation, une visite riche et fructueuse.
Adama Sawadogo, directeur général de la mine depuis mars 2023, a chaleureusement accueilli l’équipe de l’ITIE. Il a exprimé son honneur de recevoir la délégation et de partager certaines informations sur les activités de la mine. Il a affirmé que la mine cherche à collaborer avec tous les acteurs du secteur minier pour renforcer sa contribution au développement local.
La durée de vie actuelle de la mine est de 10 ans, mais des travaux sont en cours pour l’ouverture d’une mine souterraine prochainement. La mine respecte pleinement la réglementation minière en matière de paiement des taxes, du FMDL, du fonds de réhabilitation et des fonds de l’eau. En effet, la mine a déjà versé plus de 10 milliards de FCFA au titre du FMD
Points forts de la mine Houndé :
- La mine génère 2 500 emplois, dont 1 500 postes occupés par des employés directs. La représentation féminine s’élève à 11 %. Un congé maternité rémunéré de deux ans est accordé, et des programmes sont mis en œuvre pour encourager les femmes à accéder à des postes de responsabilité, avec 400 stagiaires en 2023 et 200 prévus pour 2024.
- Les ménages ont été relogés dans des habitations de 400 m², et 82 ménages ont chacun reçu son PUH. Cependant, certains ont choisi de vendre ou de louer leurs logements et sont retournés vivre
- Un accompagnement est offert aux communautés affectées pour développer des Activités Génératrices de Revenus (AGR) avec dispositif d’accès au crédit pour les femmes dans une institution financière par le biais d’un fonds de garantie.
- Les déchets métalliques sont collectés par l’association des ferrailleurs de Houndé, où ils sont ensuite transformés en produits finis, constituant une source de revenus.
- Le projet pilote de réhabilitation progressive qui est une expérience avec plusieurs variétés d’arbres locaux – 22 000 arbres ont été plantés en matière de reboisement
Quelques Défis :
- la difficile cohabitation avec les orpailleurs.
- L’emplacement de la mine au centre-ville occasionnant des tensions permanentes avec les communautés riveraines.
- Insuffisance de communication avec les acteurs clés créant ainsi des interprétations diverses qui dissimulant les efforts de la mine
Quelques points de discussion :
- La qualité et la durée de vie des géomembranes
- Le niveau d’implication des techniciens de l’administration publique dans le processus de construction des parcs à résidus
- Les questions environnementales et de réhabilitation progressive de la mine
- La périodicité des rencontres/ existence d’un dispositif de mécanisme de dialogue avec les acteurs locaux et communautés ? le niveau d’implication des autorités provinciales et communales
- Les coûts d’investissement, les dividendes, les risques, la complexité des investissements miniers
Après des échanges de remerciements sincères et réciproques, la délégation à pris congé dans une ambiance marquée par la satisfaction mutuelle quant à la qualité de la visite et des discussions. Cette visite a permis de renforcer la compréhension des enjeux de l’exploitation minière ainsi que l’engagement de chaque partie à travailler ensemble pour une exploitation durable et bénéfique pour toutes les parties.
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Monsieur le SG mine
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Le SP ITIE et le GM HGO
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vue de la salle d’induction
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La Présidente et Vice Présidente de l’AFEMIB
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L’équipe de l’AFEMIB
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Les femmes
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vue d’un parc à résidus
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vue d’une fosse
par Webmaster AFEMIB | Oct 4, 2024 | Actualités, Ateliers, Formations, Sensibilisation
Les 3 et 4 octobre 2024, un atelier de sensibilisation sur l’inclusion sociale des personnes vulnérables dans le développement a eu lieu dans la salle de la mairie de la commune de Réo. Cet atelier, destiné aux personnes ressources hommes et femmes, incluant des responsables administratifs, des leaders communautaires et des leaders d’opinion de la commune, a marqué le lancement des activités du projet « Promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles dans les communautés minières artisanales et à petite échelle des régions du Centre-Ouest et du Plateau Central du Burkina Faso, à travers la sensibilisation, le plaidoyer et le renforcement des capacités économiques de 200 femmes et jeunes filles » mis en œuvre par le consortium ARM et AFEMIB, avec le soutien financier de l’Ambassade du Canada au Burkina via le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL).
Mme BATIONO / KANYALA Anne Marie, première vice-présidente de la délégation spéciale de la commune de Réo, a ouvert les travaux au nom du Président de la délégation spéciale (PDS) le jeudi 3 octobre 2024 à 9h30, en présence d’une cinquantaine de participants, dont 22 femmes et 27 hommes issus des autorités administratives, des leaders communautaires et des organisations de la société civile.
L’atelier a été animé par le consortium à travers des présentations PowerPoint, des exercices pratiques, et des échanges avec les participants. La présentation du projet a été assurée par la présidente de l’AFEMIB.
Fonds Canadien d’Initiatives Locales (FCIL) : Le FCIL est un programme canadien destiné à soutenir des projets de petite échelle et à fort impact dans les pays en développement. Il s’aligne sur les priorités du ministère des Affaires mondiales du Canada et favorise des initiatives élaborées principalement par des partenaires locaux. Les projets sont sélectionnés par l’ambassade ou le haut-commissariat du Canada, et le programme vise aussi à renforcer les relations bilatérales avec les pays bénéficiaires et leurs sociétés civiles.
Priorités thématiques du FCIL
- Gouvernance inclusive : diversité, démocratie, droits de la personne, et État de droit.
- Paix et sécurité : prévention des conflits et consolidation de la paix.
- Croissance au service de tous : droits économiques des femmes, accès à des emplois décents, esprit d’entreprise, et soutien aux personnes les plus pauvres et vulnérables.
Présentation du consortium : L’AFEMIB et ARM sont déjà connues dans la commune à travers des projets antérieurs, réalisés au profit des artisan-e-s miniers de la zone de Réo et de Mogtédo (sensibilisation, autonomisations économiques et autres activités de promotion de l’artisanat minier et de diversification des sources de revenus des artisan-e-s miniers.
Contexte du projet : Ces deux zones sont marquées par des activités minières artisanales, qui génèrent des revenus mais se déroulent dans des conditions difficiles. Ces conditions exposent les travailleurs, notamment les femmes et les enfants, à des risques pour leur santé et leurs droits. Face aux obstacles socio-culturels et économiques qui limitent l’accès des femmes aux ressources, le consortium à travers ce projet entend apporter sa part contributive dans la recherche de solution aux difficultés énumérées.
Objectif global du projet : contribuer à la promotion de l’égalité des genres et l’inclusion sociale dans des communautés minières artisanales en réduisant les disparités entre les sexes et en favorisant la participation équitable de tous les groupes, en particulier des femmes et des filles.
Il sera mis en œuvre pendant 7 mois, sur les sites miniers de Kagtanga, Nobsin dans la commune de Mogtédo et Guido et Bepoidyr dans la commune de Réo. 200 personnes issues de ces sites seront concernées directement.
Les activités qui seront mis en œuvre sont entre autres, des ateliers de sensibilisation sur l’inclusion sociale et sur les droits des femmes et des enfants, ateliers de plaidoyer soutenu par des émissions radiophoniques, formations des bénéficiaires sur des activités génératrices de revenus, dont la transformation de légumes et la fabrication de charbon écologique assortis d’équipements.
Résultats attendus : Plus de 600 personnes sensibilisées sur l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles et 200 femmes et jeunes filles, soutenues pour développer des activités écologiques génératrices de revenus.
Sensibilisation sur l’Inclusion sociale des personnes vulnérables dans les actions de développement
Les modules thématiques ont été présentés par Monsieur KAMBIRE Nab Edouard, chargé de programme à ARM, qui a enrichi les discussions et les contributions des participants. Il a développé les concepts clés tels que les personnes vulnérables, l’inclusion sociale, et le développement, en mettant en avant le cadre réglementaire international et national, incluant les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les textes nationaux. Il a également exploré les enjeux liés à l’inclusion sociale dans les actions de développement, les rôles et responsabilités des acteurs, ainsi que des stratégies et outils pour une inclusion sociale effective.
Monsieur KAMBIRE a insisté sur la notion d’inclusion sociale, qui consiste à intégrer les individus et les groupes marginalisés ou exclus dans la société, en leur donnant accès aux ressources, opportunités et services essentiels. Cela permet une participation active à la vie économique, sociale et politique, et réduit les inégalités, en garantissant à tous, quels que soient leur genre, âge, origine ethnique, statut socio-économique ou capacités, l’exercice de leurs droits fondamentaux. L’inclusion sociale cherche également à éliminer les obstacles à ces droits et à promouvoir des environnements équitables et accueillants.
Des exercices pratiques et des exemples concrets ont permis aux participants de mieux comprendre ces concepts, ainsi que le rôle des autorités administratives et communautaires dans l’inclusion des personnes vulnérables dans les actions de développement.
Tous les participants ont enrichi ces présentations avec leurs apports et des exemples vécus, notamment sur les expériences des personnes vivant avec un handicap. Cela leur a offert une belle occasion de s’exprimer. Des témoignages et des cas pratiques ont été partagés, et des conseils avisés ont été recueillis. Tous ont exprimé leur satisfaction quant à l’activité et marqué leur adhésion au projet. Les représentants des services techniques ont également manifesté leur disponibilité à accompagner le consortium dans la mise en œuvre du projet.
Monsieur KAMBIRE a conclu en soulignant que toute personne occupant une position dans la communauté joue un rôle clé dans la promotion de l’inclusion des personnes vulnérables dans le développement communautaire. Il a rappelé que ces personnes doivent relayer les informations et décisions prises au niveau des autorités à la base, et que les leaders communautaires ont un rôle crucial dans le plaidoyer pour l’inclusion des femmes dans les actions de développement.
Le mot de clôture, prononcé par Madame la première vice-présidente de la délégation spéciale le vendredi 4 octobre, a été marqué par une note de satisfaction. Elle a exprimé son appréciation pour les efforts accomplis et a exhorté tous les participants à continuer de travailler pour l’inclusion de toutes les couches sociales dans les actions de développement de la commune. Son appel encourage la mobilisation collective pour un développement inclusif et durable.
A retenir, selon une personne ressource du 3ème âge : «Nous avons toutes des fragilités, et il est important de se soutenir mutuellement, car personne ne peut prédire ce que l’avenir nous réserve. Utilisons nos capacités d’aujourd’hui pour bâtir ensemble des lendemains meilleurs pour tous».
✍Mme KABRE
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Cérémonie d’ouverture
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Présentation
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Présentation
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Une participante
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cérémonie de cllôture
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Vontaire pour la traduction en langue locale
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La responsable de la jeunesse assurant la traduction
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intervention technicien de l’Etat
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Apperçu responsables des sites
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L’équipe avec Monsieur le PDS
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M. Kambiré
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vue des personnes ressources
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Coordination Jeunesse
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Vue des participantes
par Webmaster AFEMIB | Sep 20, 2024 | Actualités, Ateliers, Formations, Sensibilisation
Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus », l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina (AFEMIB) a entamé la quatrième phase de mise en œuvre qui se déroulera du 18 au 20 septembre 2024 dans toutes les dix (10) communes concernées : Bagassi, Bouda, Boudry, Boussé, Sabcé, Mogtédo, Zabré, Korsimoro, Réo, et Poura. L’objectif principal de cette étape est d’accompagner les bénéficiaires dans leurs démarches administratives et juridiques jusqu’à l’obtention du récépissé de reconnaissance leur permettant d’exercer leurs activités en toute légalité.
Tenues des AG constitutives : Le consultant a mobilisé les agents des services départementaux de l’agriculture des ressources animales et halieutiques (SDARAH) des localités concernées, pour accompagner les 500 bénéficiaires repartis en vingt (20) groupes suivant les spéculations choisies (production de beurre de karité, l’extraction minière, le warrantage, l’élevage de volaille et de petits ruminants, ainsi que le maraîchage et la production pluviale) à se formaliser en coopératives. Ces agents ont été assistés par des superviseurs du cabinet. Une journée a été consacrée dans chaque localité pour la tenue de l’AG. A l’occasion, les techniciens ont donné les informations nécessaires sur la gouvernance et fonctionnement des scoops suivant le système OHADA. Les votes ont permis d’asseoir les comités de gestion (bureau) composé d’un Président, d’un Secrétaire général, d’un trésorier et renforcés par trois conseillers (commission de surveillance). Les questions d’implications financières ont été largement discutés. Ceci a concerné :
- les apports en capital que chaque membre doit verser à la coopérative, lui donnant des droits financiers et de vote ;
- la cotisation d’adhésion qui est un montant unique payé pour officialiser l’adhésion à la SCOOP ;
- la cotisation annuelle qui est une somme périodique versée pour soutenir le fonctionnement de la coopérative.
Les montants ont été fixés suivant les capacités financières des membres des SCOOPS. Il est bien entendu que ces montants pourraient être revus à la hausse. Les techniciens ont prodigué les conseils nécessaires et exhorté les membres coopérants à s’impliquer dans la gestion collective suivant les règles du système OHADA pour assurer la pérennité et la réussite de la coopérative. Le don de soi des premiers responsables est impératif pour un bon fonctionnement d’une structure.
Validation des listes des équipements : Les listes des besoins en équipement pour chaque coopérative ont a été présentées afin de s’assurer de la conformité. Les bénéficiaires ont procédé à des amendements qui seront pris en compte pour la satisfaction totale des SCOOPS. Il faut retenir que l’AFEMIB entend équiper convenablement les bénéficiaires pour réussir ce pari.
Discussion autour de la question foncière : Les bénéficiaires ont été exhortés à poursuivre les négociations des périmètres auprès des autorités coutumières et administratives pour l’implantation de leurs AGR. Cet aspect est déjà un acquis dans certaines localités.
Pour le suivi terrain, les équipes de supervision de l’AFEMIB ont pu assister aux Assemblées Générales constitutives des SCOOPs dans les localités de Poura, Bagassi, Sabcé, Mogtédo, Yako et Boussé. Dans certaines localités, les équipes ont pu visiter des sites d’orpaillages et continuer les sensibilisations sur les questions environnementale, santé sécurité, les bonnes pratiques, etc. Des visites de courtoisie ont été rendues à des autorités également.
L’AFEMIB renouvelle ses remerciements au PARGFM pour l’appui financier et au cabinet WYN pour l’appui technique dont elle bénéficie
Prochaine étape : Achat et remise du matériel aux SCOOP.
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AG Poura
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Photo famille Bagassi
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PDS Poura et équipe AFEMIB
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Mogtedo
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Photo famille Zandkom
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sensibilisation séance
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Photo de famille Boussé
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Membre du bureau Mogtédo
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Formateurs et afemib Poura
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Concasseurs de roche sans protection
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entretien avec la responsable d’une coopérative d’extraction de l’or à Poura
par Webmaster AFEMIB | Août 15, 2024 | Actualités, Formations, Informations, Sensibilisation
Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus », l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina a entamé la troisième phase de mise en œuvre depuis le 13 août 2024 et qui prendra fin le 25 août 2024 dans les localités concernées.
Objectif et déroulement : Cette phase est dédiée à la formation des bénéficiaires sur la théorie et la pratique des activités génératrices de revenus (AGR) qu’ils ont choisies. Pour chaque localité concernée, 50 femmes et jeunes, répartis en deux groupes, seront formés sur l’une des 7 types d’AGR retenues.
Extraction minière
- Bagassi : Association Sanousa
- Korsimoro : Groupe Lagmtaaba
- Sabcé : Groupe Relwendé Zandkoom
- Boudry : Groupement Wendsongyan Tisongdo
- Mogtédo : Groupement Wendpanga
Maraîchage
- Poura : Groupement Yisangnou
- Boussé : Groupe Andi
- Zabré : Association Tikouma des Jeunes et Femmes pour le Développement de Zabré
- Boudry : AFEMI Boudry
- Mogtédo : Association Sougrnooma
Élevage de petits ruminants
- Poura : Association Beogneere
- Réo : Association des Filles Mères et Veuves
- Bouda : Groupe Renaissance
- Boussé : Groupe Nooma
Élevage de volaille
- Réo : Association des Jeunes de Zoula
- Sabcé : Groupe Les Leaders
Beurre de karité
- Bagassi : Association Yibansan
Production pluviale
- Korsimoro : Groupe Konwoumlougou
Warrantage
Accompagnement et encadrement : Le cabinet What You Need, en charge des formations, a déployé des techniciens spécialisés pour conduire les sessions dans chaque localité.
Pour garantir la qualité et la pertinence des formations dispensées, l’AFEMIB a mobilisé des équipes pour superviser les travaux dans certaines zones.
Prochaine phase : Formalisation des groupements en coopératives : Les différents groupements seront formalisés en coopératives et dotés en équipements et kits d’installation pour l’atteinte des objectifs de l’AFEMIB et ses partenaires, matérialisés par la maximisation de profits générés par leurs AGR.
Perspectives et suivi : Ces formations visent à autonomiser les femmes et les jeunes en renforçant leurs capacités à générer des revenus de manière durable. L’acquisition de compétences techniques et pratiques dans des domaines variés, ainsi que la dotation en équipements adéquats, leur permettront d’améliorer leurs conditions de vie et de contribuer au développement local et partant au bonheur de leurs familles respectives.
L’AFEMIB renouvellement ses remerciements au PARGFM pour la confiance renouvelée. Elle remercie toutes les associations qui ont accepté faire partie de cette aventure.
Ensemble pour le développement de nos communes par des stratégies endogènes.
par Webmaster AFEMIB | Jan 30, 2024 | Actualités, Ateliers, Informations, Plaidoyer, Sensibilisation
Dans le cadre de sa collaboration avec le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFEM volet Mines), l’AFEMIB a accompagné les groupes de femmes et de jeunes des communes minières de Bagassi, Boudry, Gogo, Houndé et Mogtédo à élaborer leurs plans d’actions quinquennaux, qui devraient être financés par le FMDL.
Du 22 novembre au 30 décembre 2023, des ateliers de 4 jours ont été organisés dans chacune des communes. L’approche recherche-action-participative (RAP) a été utilisée en vue de diagnostiquer les défis auxquels font fassent ces groupes cibles. C’est dans un esprit collectif que les bénéficiaires de chacune des communes ont identifié leurs problèmes d’ordre social, économique et humain, les potentialités que regorgent leurs localités et enfin, leurs besoins et aspirations comme solutions idoines aux problèmes identifiés, formulés dans des projets de plans d’actions.
Les bénéficiaires ont validé lesdits plans d’action à travers un atelier organisé dans chacune des communes du 9 au 12 janvier 2024.
Du 23 au 26 janvier 2024, les plans d’actions ont été transmis aux autorités communales et aux groupes cibles concernées (jeunes, femmes et personnes ressources).
Il est attendu des autorités communales, l’intégration des activités des plans d’actions dans les référentiels communaux de développement (Plan communal de développement, plan annuel d’investissement, etc.).
Les Présidents des délégations spéciales des communes concernés et les personnes ressources ont salué l’initiative et pris l’engagement de faire le nécessaire pour que les femmes et les jeunes puissent bénéficier effectivement des revenus miniers et développer une économie autour des opportunités minières et se préparer à l’après mine.
Il appartient à présent aux groupes cibles de suivre l’évolution des plans d’actions, par les comités de suivi mis en place à cet effet.
Pour toutes fins utiles, la commune de Houndé est en pleine révision de son PCD avec l’appui financier de la mine Houndé Gold Opération (HGO) ; quant aux communes de Bagassi, Gogo, Boudry et Mogtédo, leurs PCD seront réactualisés avec l’appui financier du PARGFM sous la conduite du ministère des Mines.
L’AFEMIB est soutenue dans la réalisation de l’activité par Monsieur NOMBRE Issa consultant Indépendant en approche basées sur le genre et les droits humains, La Recherche Action Participative, Techniques d’IEC/CCC, Plaidoyer, formation des formateurs, qui anime les ateliers.
L’AFEMIB remercie le PARGFM, les autorités locales, les personnes ressources et les groupes cibles pour l’intérêt manifesté.
Ensemble pour que les revenus miniers participent efficacement au développement socio-économique de nos communautés riveraines.
par Webmaster AFEMIB | Déc 6, 2022 | Actualités, Ateliers, Informations, Sensibilisation
Ce mardi 6 décembre 2022, l’AFEMIB a participé à un atelier de partage d’expériences sur l’orpaillage organisé par ORCADE. L’accent a été mis sur les stratégies de retrait des enfants des sites d’orpaillage : expérience du CCEEB à travers une communication faite par Monsieur ILBOUDO.
Il faut rappeler que la présence des enfants sur les sites miniers artisanaux est un fléau qui touche notre pays qui totalise près de 800 sites implantés dans presque tout le territoire burkinabé. Parmi les problématiques de l’orpaillage, il y a les abandons des classes au profit des sites miniers artisanaux. Déjà en 2016, lors d’une table ronde organisée par l’AFEMIB, le DPENA de la Kompienga a indiqué que 27 élèves avaient abandonné les classes entre mars et juin 2016 sur le site de Tindangou à Pama.
L’atelier a connu la participation de 24 acteurs et actrices (7 femmes) du secteur minier artisanal, d’ONG et autres personnes ressources, et les discussions ont porté autour de l’expérience du CCEEB. Pour toutes fins utiles, le CCEEB a pour ambition d’influencer les politiques et pratiques éducatives pour l’accès et le maintien à une éducation gratuite et de qualité des enfants au BF. Dans ce cadre, elle développe des initiatives de retrait et de réinsertion des enfants dans le cursus scolaire. La stratégie utilisée est basée sur la sensibilisation sociale et la participation communautaire à travers la mise en place de commissions villageoises pour les causeries éducatives et le suivi des activités de maintien des enfants hors des sites. 95 enfants dont 33 filles ont été retirés et réinsérés dans le système scolaire ou professionnel. Des gouvernements scolaires, clubs de filles, jardins scolaires, des AGR pour les femmes constituent des mécanismes de maintien des enfants hors des sites, engagés par le CCEEB.
Pour l’ANEEMAS, l’introduction des cartes d’orpailleur qui limite l’âge d’accès au site à 18 ans, les conventions de gestion des sites et les technologies d’exploitation semi mécanisé constituent des formes d’interdiction des enfants sur les sites miniers, car n’ayant pas leur place dans la chaine de traitement. Autres acteurs comme l’AFEMIB et les faitières des syndicats des orpailleurs ont partagé leurs expériences en la matière. L’AFEMIB a parlé de son projet YEOU qui a utilisé les parents pour éloigner les enfants du site. 50 personnes dont 10 hommes ont bénéficié d’appuis divers pour diversifier leurs sources de revenus et comprendre la nécessité d’assurer une éducation scolaire à leurs progénitures. L’ONASSIM, n’étant pas encore opérationnel n’a pu mener des actions dans le sens du retrait des enfants des sites.
Des questions, contributions et commentaires des participants ont permis de mettre en exergue certaines difficultés sur le terrain d’où la nécessité d’impliquer tous les acteurs, leaders, OSC et ONG pour perpétuer les acquis et mener des actions de prévention contre la présence des enfants sur les sites. Il est ressorti que la mobilité rend souvent difficile la pérennisation de certains acquits. La crise sécuritaire s’est invitée dans les débats, l’arrivée des PDI sur les sites augmente le nombre d’enfants, rendant certaines initiatives laborieuses.
L’activité a pris fin avec quelques suggestions : création de poste de santé mobile sur certains sites, fédération des intelligences sur le terrain, l’opérationnalisation des comités locaux de vigilance, augmentation de la superficie et la durée de validité des AEA, la révision du système éducatif, la révision des missions de l’ANEEMAS, l’opérationnalisation de l’ONASSIM…. Tout ceci pourrait contribuer à résoudre la problématique de l’orpaillage.
Lucie KABRE
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Monsieur HIEN de Orcade
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Monsieur ILBOUDO du CCEEB
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ONASSIM et ANEEMAS
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Représentants Diakonia
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Participants
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