par Webmaster AFEMIB | Oct 18, 2024 | Actualités, Ateliers, Formations, Informations, Sensibilisation
Dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet d’appui aux Déplacés Internes et de renforcement de la résilience des Communes d’Accueil (PDICA) », mis en œuvre par la GIZ, un partenariat ponctuel a été noué avec l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina (AFEMIB). Ce partenariat vise à renforcer les capacités en leadership d’une soixantaine de femmes issues d’organisations de la société civile des communes concernées par le projet.
Pour ce faire, Mme YE/SAWADOGO Rachel, experte genre de l’AFEMIB, a animé la première phase de l’atelier, qui s’est déroulée du 15 au 17 octobre 2024, dans la salle de réunion de l’Hôtel Zam de Kaya. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Joël SAKANDE, représentant de la GIZ, assisté de Mme Annonciata THIOMBIANO, représentante de l’AFEMIB, et de Mme Rachel YE, formatrice. Monsieur SAKANDE a souhaité la bienvenue aux participantes et a remercié celles-ci pour leur présence et l’intérêt manifesté envers l’activité.
L’objectif global de cet atelier est de renforcer les capacités des participantes afin qu’elles puissent jouer un rôle actif et stratégique dans leurs communautés. À travers plusieurs modules, les participantes ont exploré des thèmes cruciaux tels que le leadership, le plaidoyer et l’empowerment, dans un format interactif combinant travaux de groupe et restitutions en plénière.
Le premier module était consacré au développement du potentiel personnel et à l’autonomisation des femmes. Des travaux de groupes ont permis aux participantes de partager leurs expériences et de discuter des obstacles communs qu’elles rencontrent en tant que leaders. Les restitutions en plénière ont mis en lumière des solutions pratiques pour surmonter ces défis, telles que la gestion du syndrome de l’imposteur et le renforcement de la confiance en soi. Ce module visait à encourager les femmes à assumer pleinement leur potentiel en tant que leaders au sein de leurs organisations et communautés.
Le deuxième module portait sur le plaidoyer, le lobbying, la communication et la prise de parole en public. À travers des exercices en petits groupes, les participantes ont élaboré des stratégies de plaidoyer pour défendre les droits des femmes dans les instances décisionnelles. Ces exercices ont été suivis de restitutions en plénière, où chaque groupe a présenté ses conclusions. L’évaluation réalisée en fin de module a montré une nette amélioration de la compréhension des participantes sur l’utilisation des outils de communication efficace, ainsi que sur les techniques de lobbying et de plaidoyer pour influencer les politiques publiques en faveur des femmes.
Enfin, le dernier module a abordé les questions de changement transformatif en matière de genre et d’inclusion sociale. Les participantes ont réfléchi aux actions concrètes à mettre en œuvre pour promouvoir une plus grande participation des femmes dans les processus de développement. Des discussions enrichissantes ont émergé des travaux de groupes, suivies de restitutions en plénière, permettant à chaque femme de partager sa vision d’un leadership inclusif.
L’atelier s’est clôturé par une évaluation générale pour mesurer le niveau de compréhension des participantes, qui ont toutes exprimé leur satisfaction quant aux compétences acquises. Cet atelier marque une étape importante dans le renforcement des capacités des femmes leaders au Burkina Faso.
Pour toutes fins utiles, le Projet d’appui aux Déplacés Internes et de renforcement de la résilience des Communes d’Accueil (PDICA) se concentre sur trois domaines principaux pour soutenir les populations déplacées internes (PDI) et les communautés hôtes vulnérables :
- Amélioration des services de base : Le projet vise à améliorer l’accès aux services sociaux pour les PDI et les populations hôtes vulnérables, notamment en renforçant l’intégration des élèves déplacés et en formant les acteurs locaux à leur prise en charge.
- Promotion de la cohésion sociale : Le PDICA facilite le dialogue et la concertation entre les PDI, les populations hôtes, et les acteurs locaux pour renforcer la paix et la coordination des appuis.
- Relèvement économique : Il promeut la relance économique des PDI et des populations hôtes à travers la formation professionnelle et le soutien aux activités génératrices de revenus.
Résultats clés attendus du PDICA :
- 1842 élèves, dont 986 élèves déplacés et 1082 filles ont bénéficié d’activités socio-éducatives
- 615 travailleurs sociaux dont 251 femmes ont été formé pour améliorer les services sociaux de base
- 18 concertations communaux ont été organisé avec 953 acteurs dont 471 femmes pour favoriser une cohabitation pacifique entre les deux communautés
- 21 mesures de promotion de la coexistence pacifique entre les deux populations ont été mise en œuvre, regroupant 10.000 personnes dont 8.000 PDI et 7.000 femmes
C’est donc un projet qui a adopté une approche intégrée pour répondre à la fois aux besoins humanitaires immédiats et aux objectifs de développement à long terme, contribuant ainsi à la stabilité et à la résilience des communautés touchées.
L’AFEMIB remercie la GIZ pour l’avoir associée à cet exercice et exprime le souhait de poursuivre la fructueuse collaboration.
✍Mme KABRE
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photo de famille
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La formatrice, Mme YE
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apperçu de la salle
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par Webmaster AFEMIB | Oct 10, 2024 | Actualités, Informations, Sensibilisation
Le 9 octobre 2024, une délégation composée des membres du comité de pilotage (COPIL) de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Burkina Faso (ITIE BF) et du personnel de ITIE, conduite, a effectué une visite à la mine de Houndé Gold Operation (HGO). La délégation a été conduite par Monsieur le SG du ministère en charge des mines. La délégation a pu visiter les fosses, les parcs à résidus, le projet pilote de réhabilitation progressive, les logements communautaires…
L’équipe a été accueillie par les responsables de la mine. Le chargé des relations communautaires a modéré et facilité les échanges. Après la séance d’induction, le SG a témoigné la gratitude du COPIL et du personnel de l’ITIE envers la mine pour la collaboration. Il a rappelé que la mine, est en exploitation depuis 2017 et selon le dernier rapport ITIE, elle a produit 9 tonnes d’or. Il a souligné que la mine contribue conséquemment au FMDL et est à jour au niveau du Fonds de réhabilitation. Il a également précisé que la mine participe aux activités du COPIL depuis 2019 et se conforme à la norme ITIE. Il a donc encouragé la mine à respecter davantage la norme ITIE et souhaité à la délégation, une visite riche et fructueuse.
Adama Sawadogo, directeur général de la mine depuis mars 2023, a chaleureusement accueilli l’équipe de l’ITIE. Il a exprimé son honneur de recevoir la délégation et de partager certaines informations sur les activités de la mine. Il a affirmé que la mine cherche à collaborer avec tous les acteurs du secteur minier pour renforcer sa contribution au développement local.
La durée de vie actuelle de la mine est de 10 ans, mais des travaux sont en cours pour l’ouverture d’une mine souterraine prochainement. La mine respecte pleinement la réglementation minière en matière de paiement des taxes, du FMDL, du fonds de réhabilitation et des fonds de l’eau. En effet, la mine a déjà versé plus de 10 milliards de FCFA au titre du FMD
Points forts de la mine Houndé :
- La mine génère 2 500 emplois, dont 1 500 postes occupés par des employés directs. La représentation féminine s’élève à 11 %. Un congé maternité rémunéré de deux ans est accordé, et des programmes sont mis en œuvre pour encourager les femmes à accéder à des postes de responsabilité, avec 400 stagiaires en 2023 et 200 prévus pour 2024.
- Les ménages ont été relogés dans des habitations de 400 m², et 82 ménages ont chacun reçu son PUH. Cependant, certains ont choisi de vendre ou de louer leurs logements et sont retournés vivre
- Un accompagnement est offert aux communautés affectées pour développer des Activités Génératrices de Revenus (AGR) avec dispositif d’accès au crédit pour les femmes dans une institution financière par le biais d’un fonds de garantie.
- Les déchets métalliques sont collectés par l’association des ferrailleurs de Houndé, où ils sont ensuite transformés en produits finis, constituant une source de revenus.
- Le projet pilote de réhabilitation progressive qui est une expérience avec plusieurs variétés d’arbres locaux – 22 000 arbres ont été plantés en matière de reboisement
Quelques Défis :
- la difficile cohabitation avec les orpailleurs.
- L’emplacement de la mine au centre-ville occasionnant des tensions permanentes avec les communautés riveraines.
- Insuffisance de communication avec les acteurs clés créant ainsi des interprétations diverses qui dissimulant les efforts de la mine
Quelques points de discussion :
- La qualité et la durée de vie des géomembranes
- Le niveau d’implication des techniciens de l’administration publique dans le processus de construction des parcs à résidus
- Les questions environnementales et de réhabilitation progressive de la mine
- La périodicité des rencontres/ existence d’un dispositif de mécanisme de dialogue avec les acteurs locaux et communautés ? le niveau d’implication des autorités provinciales et communales
- Les coûts d’investissement, les dividendes, les risques, la complexité des investissements miniers
Après des échanges de remerciements sincères et réciproques, la délégation à pris congé dans une ambiance marquée par la satisfaction mutuelle quant à la qualité de la visite et des discussions. Cette visite a permis de renforcer la compréhension des enjeux de l’exploitation minière ainsi que l’engagement de chaque partie à travailler ensemble pour une exploitation durable et bénéfique pour toutes les parties.
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Monsieur le SG mine
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Le SP ITIE et le GM HGO
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vue de la salle d’induction
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La Présidente et Vice Présidente de l’AFEMIB
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L’équipe de l’AFEMIB
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Les femmes
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vue d’un parc à résidus
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vue d’une fosse
par Webmaster AFEMIB | Sep 30, 2024 | Actualités, Informations
La semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest a refermé ses portes après trois jours de réflexion autour de communications, panels, table ronde, excursion, soirée de remise de distinctions, animation de stands…… Ce sont plus de 2000 participants qui ont animé ces trois jours. La modération générale a été assurée par Madame Doris OKOLI, chargée de communication à Allied Gold.
Panel de Haut Niveau : Minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains
Modéré par Monsieur Léon YAMEOGO, consultant à la Société Financière Internationale, Expert en RSE, ce panel a réuni Monsieur Yacouba Zabré GOUBA, Ministre des Mines du Burkina Faso, et Monsieur Abdourazakou Abdou MOUMOUNI, Conseiller spécial du Président du Niger. Le Ministre des mines du Burkina a exposé la vision globale du système minier burkinabé, la valorisation des ressources minières, et l’organisation du secteur minier artisanal. Le Conseiller du Niger a insisté sur la définition et l’exploitation des minéraux critiques, tout en appelant à une synergie d’action entre les pays de l’AES.
Session 1 : Stratégie de Recherche et de Valorisation des Minéraux Critiques : Modérée par Docteur Salif NAPON, cette séance a exploré la définition des minéraux critiques et stratégiques, ainsi que la stratégie burkinabé pour leur recherche. Les intervenants, dont Docteur Hermann ILBOUDO du BUMIGEB et Raoul WAZENGA VITIMA de la RDC, ont mis en lumière le potentiel de minéraux critiques.
Session 2 : Exploitation Minière et Résilience dans un Contexte de Défis Sécuritaires : Modérée par Monsieur Adama BARRY, cette séance a vu la participation de plusieurs experts miniers, dont Fulbert SAWADOGO de ROXGOLD SANU SA et Christian OUEDRAOGO de SOMISA. Les intervenants ont partagé les stratégies de résilience adoptées par leurs entreprises face à la crise sécuritaire qui affecte
Panel 2 : Minéraux Critiques et Transition Énergétique : Opportunités d’Industrialisation en Afrique : Modéré par le Pr Sié KAM, ce panel a abordé la politique de transition énergétique du Burkina Faso et du Mali, ainsi que les opportunités d’industrialisation qu’offrent les minières. Les intervenants, tels que Madame Mirielle MEDAH/NANA du Burkina et Docteur Bareja YOUMSSI du Cameroun, ont insisté sur la nécessité d’une bonne gouvernance et d’une maîtrise souveraine des ressources pour une transformation.
Session 3 : Matériaux Locaux de Construction, Économie d’Énergie et Impact Climatique : Cette séance, modérée par Monsieur Abdoulaye SAMBARE, a mis en lumière les avantages des matériaux locaux dans la construction, notamment les briques en terre stabilisée et les résidus agricoles. Les intervenants, comme Ibrahim DJAGRA du Cameroun, ont partagé des expériences concrètes de construction bas-carbone et ont souligné les possibilités de réduction des coûts d’importation.
Session 4 : Vers une Réglementation Spécifique pour les Minéraux Critiques : Modérée par Monsieur Emile B. KABORE, cette session a exploré les perspectives d’un cadre réglementaire spécifique pour les minéraux critiques dans l’espace UEMOA. Des experts tels que Madame Lenaboua COULIBALY de l’UEMOA et Adrien SOMDA, Expert en fiscalité, ont proposé des solutions pour maximiser les revenus issus des minéraux critiques et adopter une fiscalité équitable.
Panel 3 : Place de l’Artisanat Minier dans l’Exploitation des Minéraux Critiques : Modéré par Docteur Alizeta OUEDRAOGO, ce panel a discuté du rôle de l’artisanat minier dans l’exploitation des minéraux critiques. Les intervenants, comme Madame Fourera Sotty MAIGA, Coordonnatrice du réseau Women In Mining of West Africa (WIMOWA), et par ailleurs Présidente de l’Association des Femmes du Secteur des Industries Extractives du Niger (AFSIEN), ont soulevé la marginalisation des femmes dans ce secteur et ont proposé des pistes de solution pour leur intégration effective.
Séances Techniques et Tables Rondes : Les deux sessions techniques ont été portées sur les aspects scientifiques et prospectifs des minéraux critiques, notamment la recherche au Burkina et en Afrique de l’Ouest. Les tables rondes ont permis des échanges avec les acteurs locaux et les étudiants.
Recommandations
- Mettre à jour les bases de données et élaborer une liste des minéraux critiques en adéquation avec la réalité socio-économique de nos Etats ;
- Mettre l’accent sur la recherche et l’exploitation des minéraux critiques qui contribuent au développement socio-économique ;
- Mettre en place une synergie des politiques minières afin de créer un tissu industriel commun entre les Etats africains notamment ceux de l’AES ;
- Développer de façon conjointe des projets d’exploitation de ressources minières de l’AES ;
- Mettre l’accent sur la formation et le renforcement des capacités des acteurs ;
- Harmoniser les cadres règlementaires dans l’espace régional ;
- Créer les fonds de développement pour capitaliser les acquis ;
- Procéder à la transformation et la valorisation locales des minéraux critiques ;
- Décliner une vision claire des minéraux critiques assortie d’une fiscalité adaptée ;
- Réfléchir sur les leviers de financement des projets en lien avec les minéraux critiques.
L’AFEMIB réitère ses félicitations au ministère en charge des mines et ses collaborateurs pour ce cadre d’échanges autour des actions à mener pour promouvoir les activités minières.
Pour les prochaines éditions, l’AFEMIB recommande d’améliorer l’organisation de la SAMAO en renforçant la communication avec les acteurs et en optimisant la gestion des ressources logistiques. Il est important de garantir une meilleure disponibilité des informations, d’assurer une communication claire sur les modalités d’accès aux stands d’exposition pour éviter les erreurs de réservation ; de maintenir un entretien régulier des sanitaires au niveau de la salle de conférence, et de clarifier les modalités de restauration. Ces aspects, bien que parfois perçus comme banals, sont essentiels car ils reflètent l’image du pays.
Enfin, à la lumière de tout ce qui a été évoqué concernant les minéraux critiques, elle recommande de mener une réflexion approfondie sur ceux qui sont réellement critiques et essentiels pour notre pays, afin de prendre une décision éclairée.
Bon vent à SAMAO !
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vue des participants en salle
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l’équipe de l’AFEMIB jour 1
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WIMOWA avec le parain Abdoulaye KONE
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équipe AFEMIB jour 2
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Equipe AFEMIB et Dircab
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Coordonnatrice du réseau WIMOWA
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Equipe Panel sur l’artisanat minier
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stand Esskane avec la VP Sirinatou
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visite de stand
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Pdt CMB
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soirée distinction
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les resprésentants des pays invités
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Laureats
par Webmaster AFEMIB | Sep 29, 2024 | Actualités, Informations
La semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest a refermé ses portes après trois jours de réflexion autour de communications, panels, table ronde, excursion, soirée de remise de distinctions, animation de stands…… Ce sont plus de 2000 participants issus du monde minier africain qui ont animé ces trois jours. La modération générale a été assurée par Madame Doris OKOLI, chargée de communication à Allied Gold.
Panel de Haut Niveau : Minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains : Modéré par Monsieur Léon YAMEOGO, consultant à la Société Financière Internationale, Expert en RSE, ce panel a réuni Monsieur Yacouba Zabré GOUBA, Ministre des Mines du Burkina Faso, et Monsieur Abdourazakou Abdou MOUMOUNI, Conseiller spécial du Président du Niger. Le Ministre des mines du Burkina a exposé la vision globale du système minier burkinabé, la valorisation des ressources minières, et l’organisation du secteur minier artisanal. Le Conseiller du Niger a insisté sur la définition et l’exploitation des minéraux critiques, tout en appelant à une synergie d’action entre les pays de l’AES.
Session 1 : Stratégie de Recherche et de Valorisation des Minéraux Critiques : Modérée par Docteur Salif NAPON, cette séance a exploré la définition des minéraux critiques et stratégiques, ainsi que la stratégie burkinabé pour leur recherche. Les intervenants, dont Docteur Hermann ILBOUDO du BUMIGEB et Raoul WAZENGA VITIMA de la RDC, ont mis en lumière le potentiel des ressources latériques et des critiques minérales, notamment le l
Session 2 : Exploitation Minière et Résilience dans un Contexte de Défis Sécuritaires : Modérée par Monsieur Adama BARRY, cette séance a vu la participation de plusieurs experts miniers, dont Fulbert SAWADOGO de ROXGOLD SANU SA et Christian OUEDRAOGO de SOMISA. Les intervenants ont partagé les stratégies de résilience adoptées par leurs entreprises face à la crise sécuritaire qui affecte
Panel 2 : Minéraux Critiques et Transition Énergétique : Opportunités d’Industrialisation en Afrique : Modéré par le Pr Sié KAM, ce panel a abordé la politique de transition énergétique du Burkina Faso et du Mali, ainsi que les opportunités d’industrialisation qu’offrent les minières. Les intervenants, tels que Madame Mirielle MEDAH/NANA du Burkina et Docteur Bareja YOUMSSI du Cameroun, ont insisté sur la nécessité d’une bonne gouvernance et d’une maîtrise souveraine des ressources pour une transformation.
Session 3 : Matériaux Locaux de Construction, Économie d’Énergie et Impact Climatique : Cette séance, modérée par Monsieur Abdoulaye SAMBARE, a mis en lumière les avantages des matériaux locaux dans la construction, notamment les briques en terre stabilisée et les résidus agricoles. Les intervenants, comme Ibrahim DJAGRA du Cameroun, ont partagé des expériences concrètes de construction bas-carbone et ont souligné les possibilités de réduction des coûts d’importation.
Session 4 : Vers une Réglementation Spécifique pour les Minéraux Critiques : Modérée par Monsieur Emile B. KABORE, cette session a exploré les perspectives d’un cadre réglementaire spécifique pour les minéraux critiques dans l’espace UEMOA. Des experts tels que Madame Lenaboua COULIBALY de l’UEMOA et Adrien SOMDA, Expert en fiscalité, ont proposé des solutions pour maximiser les revenus issus des critiques minières et adopter une fiscalité équitable.
Panel 3 : Place de l’Artisanat Minier dans l’Exploitation des Minéraux Critiques : Modéré par Docteur Alizeta OUEDRAOGO, ce panel a discuté du rôle de l’artisanat minier dans l’exploitation des minéraux critiques. Les intervenants, comme Madame Fourera Sotty MAIGA, Coordonnatrice du réseau Women In Mining of West Africa (WIMOWA), et par ailleurs Présidente de l’Association des Femmes du Secteur des Industries Extractives du Niger (AFSIEN), ont soulevé la marginalisation des femmes dans ce secteur et ont proposé des pistes de solution pour leur intégration effective.
Séances Techniques et Tables Rondes : Les deux sessions techniques ont été portées sur les aspects scientifiques et prospectifs des minéraux critiques, notamment la recherche au Burkina et en Afrique de l’Ouest. Les tables rondes ont permis des échanges avec les acteurs locaux et les étudiants.
Recommandations
- Mettre à jour les bases de données et élaborer une liste des minéraux critiques en adéquation avec la réalité socio-économique de nos Etats ;
- Mettre l’accent sur la recherche et l’exploitation des minéraux critiques qui contribuent au développement socio-économique ;
- Mettre en place une synergie des politiques minières afin de créer un tissu industriel commun entre les Etats africains notamment ceux de l’AES ;
- Développer de façon conjointe des projets d’exploitation de ressources minières de l’AES ;
- Mettre l’accent sur la formation et le renforcement des capacités des acteurs ;
- Harmoniser les cadres règlementaires dans l’espace régional ;
- Créer les fonds de développement pour capitaliser les acquis ;
- Procéder à la transformation et la valorisation locales des minéraux critiques ;
- Décliner une vision claire des minéraux critiques assortie d’une fiscalité adaptée ;
- Réfléchir sur les leviers de financement des projets en lien avec les minéraux critiques.
L’AFEMIB réitère ses félicitations au ministère en charge des mines et ses collaborateurs pour ce cadre d’échanges autour des actions à mener pour promouvoir les activités minières.
Pour les prochaines éditions, l’AFEMIB recommande d’améliorer l’organisation de la SAMAO en renforçant la communication avec les acteurs et en optimisant la gestion des ressources logistiques. Il est important de garantir une meilleure disponibilité des informations, d’assurer une communication claire sur les modalités d’accès aux stands d’exposition pour éviter les erreurs de réservation ; de maintenir un entretien régulier des sanitaires au niveau de la salle de conférence, et de clarifier les modalités de restauration. Ces aspects, bien que parfois perçus comme banals, sont essentiels car ils reflètent l’image du pays.
Enfin, à la lumière de tout ce qui a été évoqué concernant les minéraux critiques, elle recommande de mener une réflexion approfondie sur ceux qui sont réellement critiques et essentiels pour notre pays, afin de prendre une décision éclairée.
Bon vent à SAMAO
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vue des participants en salle
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l’équipe de l’AFEMIB jour 1
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WIMOWA avec le parain Abdoulaye KONE
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équipe AFEMIB jour 2
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Coordonnatrice du réseau WIMOWA
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Equipe Panel sur l’artisanat minier
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Pdt CMB
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stand Esskane avec la VP Sirinatou
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Laureats
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visite site touristique
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visite de stand
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par Webmaster AFEMIB | Août 29, 2024 | Actualités, Ateliers, Informations
Dans un contexte où la transparence et la bonne gouvernance sont essentielles pour le développement durable du secteur minier au Burkina Faso, un atelier crucial s’est tenu le mercredi 28 août 2024. Cet atelier national de validation de la stratégie nationale de promotion de la transparence et de la bonne gouvernance dans le secteur extractif 2025-2029 s’est déroulé dans la salle de conférence de la DGCOOP, organisé par ITIE BF et présidé par le Secrétaire Général du Ministère en charge des mines, Monsieur SANOU Doulaye, également Vice-Président du Comité de pilotage de ITIE BF.
La soixantaine de participants issus des acteurs œuvrant dans le secteur minier (ministères, CMB, OSC, PTF) a analysé et amélioré les documents qui ont été présentés. L’AFEMIB a été représentée par Mme KABRE.
Lors de son discours d’ouverture, le Secrétaire Général a souligné l’intérêt que le gouvernement accorde à la gouvernance du secteur de l’industrie minière au Burkina Faso. Cette priorité est marquée par son adhésion à la norme ITIE depuis 2008 et renforcée par les évaluations effectuées au cours des 15 dernières années. Des progrès ont été constatés, mais des défis demeurent, notamment en ce qui concerne la transition énergétique et d’autres aspects de gouvernance du secteur. Le Secrétaire Général a exprimé sa confiance dans le fait que les observations des participants amélioreront la qualité des documents, qui seront soumis à la Commission nationale de Planification et de Développement.
Après cette introduction, la présentation de la stratégie a été l’un des moments forts de la journée. Monsieur NIKIEMA Aristide, chargé de suivi-évaluation à l’ITIE-BF, a présenté la stratégie et le cadre de programmation des activités. Il a souligné que la stratégie a été élaborée de manière participative et inclusive avec tous les acteurs du secteur extractif. Son appropriation et sa mise en œuvre nécessitent également la participation de tous. Le montant global à mobiliser auprès de toutes les parties prenantes du secteur minier (État, OSC, compagnies minières, PTF) pour la mise en œuvre de la stratégie est de 14 274 583 000 FCFA. Des PTBA (triennaux et annuels) seront élaborés pour faciliter l’exécution de la stratégie.
Synthèse de la présentation
Résultats du diagnostic.
- Forces : La présence d’institutions étatiques solides, d’un cadre juridique structuré, et d’une société civile dynamique, soutenue par une volonté politique pour la transparence.
- Faiblesses : La méconnaissance de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) par certains acteurs, la divergence des données, et un faible ancrage médiatique de l’ITIE.
- Opportunités : La disponibilité d’instruments internationaux et régionaux pour la bonne gouvernance, un potentiel minier diversifié, et l’existence de politiques intégrant des actions de transparence.
- Menaces : L’instabilité institutionnelle, les conflits communautaires, l’insécurité croissante, et la crise humanitaire qui peuvent entraver la mise en œuvre des initiatives de transparence et de bonne gouvernance dans le secteur extractif.
Orientations stratégiques pour les cinq prochaines années.
Objectif global : Promouvoir la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif pour un développement durable du Burkina Faso.
Axes stratégiques :
- Accessibilité du public aux informations sur le secteur extractif.
- Gouvernance de la transparence dans le secteur extractif.
Vision : À l’horizon 2029, le Burkina Faso, en s’appuyant sur la norme ITIE, disposera d’un secteur extractif transparent qui contribuera efficacement au développement durable.
Principes directeurs :
- Bonne gouvernance
- Leadership
- Responsabilisation
- Redevabilité
- Communication
- Partenariat
- Équité et genre
Le dispositif de mise en œuvre et de suivi-évaluation comprend plusieurs éléments essentiels :
- Instruments de mise en œuvre :
- Plan d’Actions Triennal glissant
- Plan de Travail Annuel
- Acteurs de mise en œuvre :
- Acteurs ministériels
- Collectivités territoriales
- Acteurs non étatiques
- Mécanisme de suivi-évaluation :
- Organes de suivi-évaluation
- Comité de pilotage
- Secrétariat technique
- Instances de suivi-évaluation
- Outils de suivi-évaluation
- Mécanisme de financement
En conclusion, cet atelier marque une étape importante pour assurer une mise en œuvre efficace et un suivi rigoureux des actions développées dans le cadre de cette stratégie. Les participants ont validé les documents sous réserve de la prise en compte des observations de fond et de forme, soulignant ainsi leur engagement à faire avancer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif au Burkina Faso.
✍Mme KABRE
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apperçu de la salle
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représentants OSC
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Monsieur NIKIEMA du SP ITIE
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Monsieur le SG du ministère en charge de l’économie
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Monsieur le SG du ministère en charge des mines
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Monsieur le SP ITIE
par Webmaster AFEMIB | Août 15, 2024 | Actualités, Formations, Informations, Sensibilisation
Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus », l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina a entamé la troisième phase de mise en œuvre depuis le 13 août 2024 et qui prendra fin le 25 août 2024 dans les localités concernées.
Objectif et déroulement : Cette phase est dédiée à la formation des bénéficiaires sur la théorie et la pratique des activités génératrices de revenus (AGR) qu’ils ont choisies. Pour chaque localité concernée, 50 femmes et jeunes, répartis en deux groupes, seront formés sur l’une des 7 types d’AGR retenues.
Extraction minière
- Bagassi : Association Sanousa
- Korsimoro : Groupe Lagmtaaba
- Sabcé : Groupe Relwendé Zandkoom
- Boudry : Groupement Wendsongyan Tisongdo
- Mogtédo : Groupement Wendpanga
Maraîchage
- Poura : Groupement Yisangnou
- Boussé : Groupe Andi
- Zabré : Association Tikouma des Jeunes et Femmes pour le Développement de Zabré
- Boudry : AFEMI Boudry
- Mogtédo : Association Sougrnooma
Élevage de petits ruminants
- Poura : Association Beogneere
- Réo : Association des Filles Mères et Veuves
- Bouda : Groupe Renaissance
- Boussé : Groupe Nooma
Élevage de volaille
- Réo : Association des Jeunes de Zoula
- Sabcé : Groupe Les Leaders
Beurre de karité
- Bagassi : Association Yibansan
Production pluviale
- Korsimoro : Groupe Konwoumlougou
Warrantage
Accompagnement et encadrement : Le cabinet What You Need, en charge des formations, a déployé des techniciens spécialisés pour conduire les sessions dans chaque localité.
Pour garantir la qualité et la pertinence des formations dispensées, l’AFEMIB a mobilisé des équipes pour superviser les travaux dans certaines zones.
Prochaine phase : Formalisation des groupements en coopératives : Les différents groupements seront formalisés en coopératives et dotés en équipements et kits d’installation pour l’atteinte des objectifs de l’AFEMIB et ses partenaires, matérialisés par la maximisation de profits générés par leurs AGR.
Perspectives et suivi : Ces formations visent à autonomiser les femmes et les jeunes en renforçant leurs capacités à générer des revenus de manière durable. L’acquisition de compétences techniques et pratiques dans des domaines variés, ainsi que la dotation en équipements adéquats, leur permettront d’améliorer leurs conditions de vie et de contribuer au développement local et partant au bonheur de leurs familles respectives.
L’AFEMIB renouvellement ses remerciements au PARGFM pour la confiance renouvelée. Elle remercie toutes les associations qui ont accepté faire partie de cette aventure.
Ensemble pour le développement de nos communes par des stratégies endogènes.