par Webmaster AFEMIB | Oct 4, 2024 | Actualités, Ateliers, Formations, Sensibilisation
Les 3 et 4 octobre 2024, un atelier de sensibilisation sur l’inclusion sociale des personnes vulnérables dans le développement a eu lieu dans la salle de la mairie de la commune de Réo. Cet atelier, destiné aux personnes ressources hommes et femmes, incluant des responsables administratifs, des leaders communautaires et des leaders d’opinion de la commune, a marqué le lancement des activités du projet « Promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles dans les communautés minières artisanales et à petite échelle des régions du Centre-Ouest et du Plateau Central du Burkina Faso, à travers la sensibilisation, le plaidoyer et le renforcement des capacités économiques de 200 femmes et jeunes filles » mis en œuvre par le consortium ARM et AFEMIB, avec le soutien financier de l’Ambassade du Canada au Burkina via le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL).
Mme BATIONO / KANYALA Anne Marie, première vice-présidente de la délégation spéciale de la commune de Réo, a ouvert les travaux au nom du Président de la délégation spéciale (PDS) le jeudi 3 octobre 2024 à 9h30, en présence d’une cinquantaine de participants, dont 22 femmes et 27 hommes issus des autorités administratives, des leaders communautaires et des organisations de la société civile.
L’atelier a été animé par le consortium à travers des présentations PowerPoint, des exercices pratiques, et des échanges avec les participants. La présentation du projet a été assurée par la présidente de l’AFEMIB.
Fonds Canadien d’Initiatives Locales (FCIL) : Le FCIL est un programme canadien destiné à soutenir des projets de petite échelle et à fort impact dans les pays en développement. Il s’aligne sur les priorités du ministère des Affaires mondiales du Canada et favorise des initiatives élaborées principalement par des partenaires locaux. Les projets sont sélectionnés par l’ambassade ou le haut-commissariat du Canada, et le programme vise aussi à renforcer les relations bilatérales avec les pays bénéficiaires et leurs sociétés civiles.
Priorités thématiques du FCIL
- Gouvernance inclusive : diversité, démocratie, droits de la personne, et État de droit.
- Paix et sécurité : prévention des conflits et consolidation de la paix.
- Croissance au service de tous : droits économiques des femmes, accès à des emplois décents, esprit d’entreprise, et soutien aux personnes les plus pauvres et vulnérables.
Présentation du consortium : L’AFEMIB et ARM sont déjà connues dans la commune à travers des projets antérieurs, réalisés au profit des artisan-e-s miniers de la zone de Réo et de Mogtédo (sensibilisation, autonomisations économiques et autres activités de promotion de l’artisanat minier et de diversification des sources de revenus des artisan-e-s miniers.
Contexte du projet : Ces deux zones sont marquées par des activités minières artisanales, qui génèrent des revenus mais se déroulent dans des conditions difficiles. Ces conditions exposent les travailleurs, notamment les femmes et les enfants, à des risques pour leur santé et leurs droits. Face aux obstacles socio-culturels et économiques qui limitent l’accès des femmes aux ressources, le consortium à travers ce projet entend apporter sa part contributive dans la recherche de solution aux difficultés énumérées.
Objectif global du projet : contribuer à la promotion de l’égalité des genres et l’inclusion sociale dans des communautés minières artisanales en réduisant les disparités entre les sexes et en favorisant la participation équitable de tous les groupes, en particulier des femmes et des filles.
Il sera mis en œuvre pendant 7 mois, sur les sites miniers de Kagtanga, Nobsin dans la commune de Mogtédo et Guido et Bepoidyr dans la commune de Réo. 200 personnes issues de ces sites seront concernées directement.
Les activités qui seront mis en œuvre sont entre autres, des ateliers de sensibilisation sur l’inclusion sociale et sur les droits des femmes et des enfants, ateliers de plaidoyer soutenu par des émissions radiophoniques, formations des bénéficiaires sur des activités génératrices de revenus, dont la transformation de légumes et la fabrication de charbon écologique assortis d’équipements.
Résultats attendus : Plus de 600 personnes sensibilisées sur l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles et 200 femmes et jeunes filles, soutenues pour développer des activités écologiques génératrices de revenus.
Sensibilisation sur l’Inclusion sociale des personnes vulnérables dans les actions de développement
Les modules thématiques ont été présentés par Monsieur KAMBIRE Nab Edouard, chargé de programme à ARM, qui a enrichi les discussions et les contributions des participants. Il a développé les concepts clés tels que les personnes vulnérables, l’inclusion sociale, et le développement, en mettant en avant le cadre réglementaire international et national, incluant les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les textes nationaux. Il a également exploré les enjeux liés à l’inclusion sociale dans les actions de développement, les rôles et responsabilités des acteurs, ainsi que des stratégies et outils pour une inclusion sociale effective.
Monsieur KAMBIRE a insisté sur la notion d’inclusion sociale, qui consiste à intégrer les individus et les groupes marginalisés ou exclus dans la société, en leur donnant accès aux ressources, opportunités et services essentiels. Cela permet une participation active à la vie économique, sociale et politique, et réduit les inégalités, en garantissant à tous, quels que soient leur genre, âge, origine ethnique, statut socio-économique ou capacités, l’exercice de leurs droits fondamentaux. L’inclusion sociale cherche également à éliminer les obstacles à ces droits et à promouvoir des environnements équitables et accueillants.
Des exercices pratiques et des exemples concrets ont permis aux participants de mieux comprendre ces concepts, ainsi que le rôle des autorités administratives et communautaires dans l’inclusion des personnes vulnérables dans les actions de développement.
Tous les participants ont enrichi ces présentations avec leurs apports et des exemples vécus, notamment sur les expériences des personnes vivant avec un handicap. Cela leur a offert une belle occasion de s’exprimer. Des témoignages et des cas pratiques ont été partagés, et des conseils avisés ont été recueillis. Tous ont exprimé leur satisfaction quant à l’activité et marqué leur adhésion au projet. Les représentants des services techniques ont également manifesté leur disponibilité à accompagner le consortium dans la mise en œuvre du projet.
Monsieur KAMBIRE a conclu en soulignant que toute personne occupant une position dans la communauté joue un rôle clé dans la promotion de l’inclusion des personnes vulnérables dans le développement communautaire. Il a rappelé que ces personnes doivent relayer les informations et décisions prises au niveau des autorités à la base, et que les leaders communautaires ont un rôle crucial dans le plaidoyer pour l’inclusion des femmes dans les actions de développement.
Le mot de clôture, prononcé par Madame la première vice-présidente de la délégation spéciale le vendredi 4 octobre, a été marqué par une note de satisfaction. Elle a exprimé son appréciation pour les efforts accomplis et a exhorté tous les participants à continuer de travailler pour l’inclusion de toutes les couches sociales dans les actions de développement de la commune. Son appel encourage la mobilisation collective pour un développement inclusif et durable.
A retenir, selon une personne ressource du 3ème âge : «Nous avons toutes des fragilités, et il est important de se soutenir mutuellement, car personne ne peut prédire ce que l’avenir nous réserve. Utilisons nos capacités d’aujourd’hui pour bâtir ensemble des lendemains meilleurs pour tous».
✍Mme KABRE
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Cérémonie d’ouverture
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Présentation
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Présentation
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Une participante
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cérémonie de cllôture
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Vontaire pour la traduction en langue locale
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La responsable de la jeunesse assurant la traduction
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intervention technicien de l’Etat
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Apperçu responsables des sites
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L’équipe avec Monsieur le PDS
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M. Kambiré
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vue des personnes ressources
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Coordination Jeunesse
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Vue des participantes
par Webmaster AFEMIB | Sep 20, 2024 | Actualités, Ateliers, Formations, Sensibilisation
Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus », l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina (AFEMIB) a entamé la quatrième phase de mise en œuvre qui se déroulera du 18 au 20 septembre 2024 dans toutes les dix (10) communes concernées : Bagassi, Bouda, Boudry, Boussé, Sabcé, Mogtédo, Zabré, Korsimoro, Réo, et Poura. L’objectif principal de cette étape est d’accompagner les bénéficiaires dans leurs démarches administratives et juridiques jusqu’à l’obtention du récépissé de reconnaissance leur permettant d’exercer leurs activités en toute légalité.
Tenues des AG constitutives : Le consultant a mobilisé les agents des services départementaux de l’agriculture des ressources animales et halieutiques (SDARAH) des localités concernées, pour accompagner les 500 bénéficiaires repartis en vingt (20) groupes suivant les spéculations choisies (production de beurre de karité, l’extraction minière, le warrantage, l’élevage de volaille et de petits ruminants, ainsi que le maraîchage et la production pluviale) à se formaliser en coopératives. Ces agents ont été assistés par des superviseurs du cabinet. Une journée a été consacrée dans chaque localité pour la tenue de l’AG. A l’occasion, les techniciens ont donné les informations nécessaires sur la gouvernance et fonctionnement des scoops suivant le système OHADA. Les votes ont permis d’asseoir les comités de gestion (bureau) composé d’un Président, d’un Secrétaire général, d’un trésorier et renforcés par trois conseillers (commission de surveillance). Les questions d’implications financières ont été largement discutés. Ceci a concerné :
- les apports en capital que chaque membre doit verser à la coopérative, lui donnant des droits financiers et de vote ;
- la cotisation d’adhésion qui est un montant unique payé pour officialiser l’adhésion à la SCOOP ;
- la cotisation annuelle qui est une somme périodique versée pour soutenir le fonctionnement de la coopérative.
Les montants ont été fixés suivant les capacités financières des membres des SCOOPS. Il est bien entendu que ces montants pourraient être revus à la hausse. Les techniciens ont prodigué les conseils nécessaires et exhorté les membres coopérants à s’impliquer dans la gestion collective suivant les règles du système OHADA pour assurer la pérennité et la réussite de la coopérative. Le don de soi des premiers responsables est impératif pour un bon fonctionnement d’une structure.
Validation des listes des équipements : Les listes des besoins en équipement pour chaque coopérative ont a été présentées afin de s’assurer de la conformité. Les bénéficiaires ont procédé à des amendements qui seront pris en compte pour la satisfaction totale des SCOOPS. Il faut retenir que l’AFEMIB entend équiper convenablement les bénéficiaires pour réussir ce pari.
Discussion autour de la question foncière : Les bénéficiaires ont été exhortés à poursuivre les négociations des périmètres auprès des autorités coutumières et administratives pour l’implantation de leurs AGR. Cet aspect est déjà un acquis dans certaines localités.
Pour le suivi terrain, les équipes de supervision de l’AFEMIB ont pu assister aux Assemblées Générales constitutives des SCOOPs dans les localités de Poura, Bagassi, Sabcé, Mogtédo, Yako et Boussé. Dans certaines localités, les équipes ont pu visiter des sites d’orpaillages et continuer les sensibilisations sur les questions environnementale, santé sécurité, les bonnes pratiques, etc. Des visites de courtoisie ont été rendues à des autorités également.
L’AFEMIB renouvelle ses remerciements au PARGFM pour l’appui financier et au cabinet WYN pour l’appui technique dont elle bénéficie
Prochaine étape : Achat et remise du matériel aux SCOOP.
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AG Poura
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Photo famille Bagassi
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PDS Poura et équipe AFEMIB
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Mogtedo
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Photo famille Zandkom
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sensibilisation séance
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Photo de famille Boussé
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Membre du bureau Mogtédo
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Formateurs et afemib Poura
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Concasseurs de roche sans protection
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entretien avec la responsable d’une coopérative d’extraction de l’or à Poura
par Webmaster AFEMIB | Août 29, 2024 | Actualités, Ateliers, Informations
Dans un contexte où la transparence et la bonne gouvernance sont essentielles pour le développement durable du secteur minier au Burkina Faso, un atelier crucial s’est tenu le mercredi 28 août 2024. Cet atelier national de validation de la stratégie nationale de promotion de la transparence et de la bonne gouvernance dans le secteur extractif 2025-2029 s’est déroulé dans la salle de conférence de la DGCOOP, organisé par ITIE BF et présidé par le Secrétaire Général du Ministère en charge des mines, Monsieur SANOU Doulaye, également Vice-Président du Comité de pilotage de ITIE BF.
La soixantaine de participants issus des acteurs œuvrant dans le secteur minier (ministères, CMB, OSC, PTF) a analysé et amélioré les documents qui ont été présentés. L’AFEMIB a été représentée par Mme KABRE.
Lors de son discours d’ouverture, le Secrétaire Général a souligné l’intérêt que le gouvernement accorde à la gouvernance du secteur de l’industrie minière au Burkina Faso. Cette priorité est marquée par son adhésion à la norme ITIE depuis 2008 et renforcée par les évaluations effectuées au cours des 15 dernières années. Des progrès ont été constatés, mais des défis demeurent, notamment en ce qui concerne la transition énergétique et d’autres aspects de gouvernance du secteur. Le Secrétaire Général a exprimé sa confiance dans le fait que les observations des participants amélioreront la qualité des documents, qui seront soumis à la Commission nationale de Planification et de Développement.
Après cette introduction, la présentation de la stratégie a été l’un des moments forts de la journée. Monsieur NIKIEMA Aristide, chargé de suivi-évaluation à l’ITIE-BF, a présenté la stratégie et le cadre de programmation des activités. Il a souligné que la stratégie a été élaborée de manière participative et inclusive avec tous les acteurs du secteur extractif. Son appropriation et sa mise en œuvre nécessitent également la participation de tous. Le montant global à mobiliser auprès de toutes les parties prenantes du secteur minier (État, OSC, compagnies minières, PTF) pour la mise en œuvre de la stratégie est de 14 274 583 000 FCFA. Des PTBA (triennaux et annuels) seront élaborés pour faciliter l’exécution de la stratégie.
Synthèse de la présentation
Résultats du diagnostic.
- Forces : La présence d’institutions étatiques solides, d’un cadre juridique structuré, et d’une société civile dynamique, soutenue par une volonté politique pour la transparence.
- Faiblesses : La méconnaissance de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) par certains acteurs, la divergence des données, et un faible ancrage médiatique de l’ITIE.
- Opportunités : La disponibilité d’instruments internationaux et régionaux pour la bonne gouvernance, un potentiel minier diversifié, et l’existence de politiques intégrant des actions de transparence.
- Menaces : L’instabilité institutionnelle, les conflits communautaires, l’insécurité croissante, et la crise humanitaire qui peuvent entraver la mise en œuvre des initiatives de transparence et de bonne gouvernance dans le secteur extractif.
Orientations stratégiques pour les cinq prochaines années.
Objectif global : Promouvoir la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif pour un développement durable du Burkina Faso.
Axes stratégiques :
- Accessibilité du public aux informations sur le secteur extractif.
- Gouvernance de la transparence dans le secteur extractif.
Vision : À l’horizon 2029, le Burkina Faso, en s’appuyant sur la norme ITIE, disposera d’un secteur extractif transparent qui contribuera efficacement au développement durable.
Principes directeurs :
- Bonne gouvernance
- Leadership
- Responsabilisation
- Redevabilité
- Communication
- Partenariat
- Équité et genre
Le dispositif de mise en œuvre et de suivi-évaluation comprend plusieurs éléments essentiels :
- Instruments de mise en œuvre :
- Plan d’Actions Triennal glissant
- Plan de Travail Annuel
- Acteurs de mise en œuvre :
- Acteurs ministériels
- Collectivités territoriales
- Acteurs non étatiques
- Mécanisme de suivi-évaluation :
- Organes de suivi-évaluation
- Comité de pilotage
- Secrétariat technique
- Instances de suivi-évaluation
- Outils de suivi-évaluation
- Mécanisme de financement
En conclusion, cet atelier marque une étape importante pour assurer une mise en œuvre efficace et un suivi rigoureux des actions développées dans le cadre de cette stratégie. Les participants ont validé les documents sous réserve de la prise en compte des observations de fond et de forme, soulignant ainsi leur engagement à faire avancer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif au Burkina Faso.
✍Mme KABRE
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apperçu de la salle
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représentants OSC
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Monsieur NIKIEMA du SP ITIE
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Monsieur le SG du ministère en charge de l’économie
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Monsieur le SG du ministère en charge des mines
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Monsieur le SP ITIE
par Webmaster AFEMIB | Juil 8, 2024 | Actualités, Ateliers, Informations, Uncategorized
L’une des innovations du code minier de 2015 est l’institution du Fonds Minier de Développement Local (FMDL), destiné aux financements des projets structurants et innovants inscrits dans les plans communaux et régionaux de développement. Il est alimenté par les compagnies minières à hauteur de 1% de leurs chiffres d’affaires mensuels hors taxes ou de la valeur des produits extraits au cours du mois d’une part, et de 20% des redevances proportionnelles collectées par l’Etat burkinabé d’autre part.
Pour faciliter le suivi de la collecte, répartition et attribution dudit fonds, le gouvernement a mis en place le Secrétariat Permanent de la Commission Nationale Des Mines et du Fonds Minier de Développement (SP CNM FMDL).
Cependant, l’on constate sur le terrain une mauvaise interprétation sur les projets éligibles, structurants ; le faible taux d’absorption des ressources transférées et la faible production des rapports. Toutes ces insuffisances ont conduit le ministère et ses collaborateurs à prendre des initiatives en vue de les pallier.
C’est donc dans un souci d’avoir un référent commun sur l’usage des ressources, que le ministère en charge des mines, soutenu par ses partenaires du secteur, a élaboré et adopté un guide d’utilisation du FMDL.
Pour permettre l’appropriation du guide par les usagers du FMDL, le ministère a entrepris de le vulgariser dans toutes les régions et communes du Burkina. Pour ce faire, des ateliers sont organisés dans ces localités pour présenter le guide et le mettre à la disposition des acteurs (régionales, provinciales et communales). L’AFEMIB prend part aux ateliers dans les régions du Centre Sud, Centre Est et à l’Est, animé par trois cadres du SP FMDL.
Ce lundi 8 juillet 2024, la salle de réunion du conseil régionale a abrité ledit atelier sous la présidence de Mme le Gouverneur de la Région du Centre Sud, Manga, Massadalo Yvette Nacoulma / Sanou. Une cinquantaine de participants composés des autorités administratives régionales, provinciales et communales ont été informés sur le contenu du guide.
Dans son discours d’ouverture de lancement des travaux, elle a rappelé que le secteur minier constitue un important pilier de l’économie burkinabé et pourvoyeur d’emplois aussi. Tout en situant les cadres de l’institution du FMDL et de l’élaboration du guide, elle s’est réjouie de l’initiative qui vient combler un besoin d’orientation des acteurs, sur l’utilisation des ressources du FMDL. Elle a salué les efforts et souhaité plein succès aux travaux. Après vérification du quorum, elle a exhorté les acteurs à une participation effective en vue de maitriser le contenu du guide pour une utilisation efficiente des ressources pour le développement économique de leurs localités. Elle terminé ses propos par des paroles de bénédictions pour notre cher Faso et ouvert les travaux. Une copie du guide lui a été remis par le Directeur Régional chargés des mines du centre Sud, Monsieur KALMOGO Hervé.
Les travaux de la journée ont été conduites par Madame Ouo Abibata BAMOUNI/TRAORE, Secrétaire Générale de la Région du Centre-Sud, secondé par le Directeur Régional du Ministère en charge des Mines.
Les participants ont eu droit à deux présentations, l’une portant sur le FMDL et l’autre sur le Guide d’utilisation du FMDL.
Synthèses des discussions après les présentations
La patente et FMDL ; non prise en compte du volet humanitaire par le FMDL, l’opérationnalisation des comités locaux de suivi, leur fonctionnement, le financement des journées de redevabilité par le biais du FMDL, les retards de transfert du FMDL, l’utilisation du FMDL pour soutenir un projet en cours de réalisation, la clé de répartition du FMDL. Certaines communes sont milliardaires et ont même des difficultés pour absorber leurs milliards. Pourquoi ne pas revenir sur la clé pour équilibrer afin de donner la chance aux autres communes, projets structurants, production des rapports, le canevas, la possibilité d’aller au-delà des secteurs définis dans les parenthèses, envisager de donner une grande part aux communes chefs-lieux de régions ou de provinces abritant la mine. L’exemple a été pris sur Falangoutou qui abrite la mine d’Essakane qui a tout mais ne peut consommer ses revenus à cause du terrorisme. Pendant ce temps, tout le monde se sert de la ville de Dori mais Dori n’a rien. Est-ce qu’il n’y a pas lieu de faire une révision. La validation des projets suivant la réglementation en vigueur, la non limitation des années de l’affectation d’une partie du FMDL au fonds patriotique, etc.
Quelques recommandations :.
- affecter plus de ressources aux communes non minières mais qui abritent le matériel des miniers Dori et Falangoutou
- Sensibiliser davantage les communautés sur les textes régissant le secteur minier
- Aller au-delà des formations en métiers pour donner des kits d’installation aux structures formées
Madame la Secrétaire Générale a mis fin aux travaux par une note d’interpellation : La pérennité du FMDL repose sur notre responsabilité à tous. Si c’est bien géré, le fonds sera pérenne, autrement, le gouvernement peut sa gestion à l’exemple des cantines scolaires. Les acteurs ont donc été exhortés à prendre les dispositions utiles pour une gestion efficace et efficientes du FMDL afin de contribuer à rendre visible, l’impact des mines sur nos communes.
Pour toutes fins utiles, la région du Centre Sud est composée des provinces :
- Bazèga (Doulougou, Gaongo, Ipelcé, Kayao, Kombissiri, Saponé, Toécé),
- Nahouri ( Guiaro, Pô, Tiébélé, Zecco, Ziou
- Zoundweogo (Béré, Bindé Gogo, Gomboussougou, Guiba, Manga, Nobéré)
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Remise du guide à Mme le gouverneur par le DR mine
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Photo de famille
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Délégation
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Mme la SG de la région
par Webmaster AFEMIB | Juil 3, 2024 | Actualités, Ateliers, Formations, Informations
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus (AGR) », exécuté à Bagassi, Bouda, Boudry, Boussé, Mogtédo, Zabré, Korsimoro, Réo et Poura et Sabcé, l’AFEMIB a entamé la deuxième étape du projet qui est la formation des bénéficiaires en entrepreneuriat et éducation financière.
Des équipes ont été déployées sur lesdites localités pour assurer la formation du 3 au 5 juillet 2024.
L’objectif principal de ces sessions de formation est d’outiller les bénéficiaires en concepts clés de l’entrepreneuriat et de l’éducation financière.
De façon spécifique, il s’agira de :
– former les bénéficiaires sur l’esprit d’entreprise et l’entrepreneuriat ;
– former les bénéficiaires sur la gestion simplifié de leurs entreprises ;
– renforcer les capacités en éducation financière pour une meilleure gestion des ressources personnelles et de leur famille ;
– informer et sensibiliser sur le bien-fondé de leur mise en coopérative et les étapes de formalisation.
A la suite de cette activité, il est prévu la formation sur les métiers choisis par les groupes des bénéficiaires (deux groupes par localités) qui sont entre autres : Maraichage, extraction minière, production pluviale, élevage de volaille et de petits ruminants, warrantage et production de beurre de karité.
Pour rappel et pour toutes fins utiles, le projet est financé entièrement par le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), dans son volet « Développement communautaire de la sous composante 3.2: Contenu local, intégration économique et développement communautaire » dont l’AFEMIB est actrice de mise en œuvre.
L’AFEMIB entend renforcer la résilience économique des femmes et jeunes des zones minières à travers des initiatives endogènes. Cette approche favorise l’autonomisation des communautés et leur permet de prendre en charge leur propre développement de manière plus efficace et durable. Améliorons juste la manière de faire par le biais des nouvelles technologies !
L’AFEMIB réitère ses remerciements au PARGFM pour la confiance renouvelée.
C’est le cabinet What You Need qui assure l’appui technique à l’AFEMIB.
AFEMIB, pour que l’or brille sur toutes les femmes burkinabè.
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Photo de famille Réo
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Photo de famille Bouda
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Photo de famille Korsimoro
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ouverture travaux à Réo
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Ouverture travaux à Boudry Représentante du PARGFM à droite.
par Webmaster AFEMIB | Juin 1, 2024 | Actualités, Ateliers, Informations, Uncategorized
L’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina Faso (AFEMIB), met en œuvre un projet de renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes des sites miniers sur les activités génératrices de revenus (AGR) avec l’appui financier du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), volet mines. Le cabinet What You Need a été recruté pour apporter l’appui technique à l’AFEMIB dans l’exécution du projet. Un comité technique composé de 3 membres de l’AFEMIB, une technicienne du ST CNLPI, une personne ressource du PARGFM, a été mis en place avec pour objectif global d’assurer le suivi de la mise en œuvre des activités dans les 10 localités. Un point focal a été désigné au sein de l’AFEMIB pour jouer le rôle d’interface entre le PARGFM, le comité de suivi et le cabinet What You Need.
L’objectif global du projet est de créer des opportunités génératrices de revenus durables qui vont contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations locales ciblées.
Bénéficiaires directs du projet : Ce sont 500 personnes constituées de femmes, jeunes filles et garçons, des sites miniers artisanaux des dix localités suivantes : Bagassi, Bouda, Boudry, Boussé, Korsimoro, Mogtédo, Poura, Réo, Sabcé et Zabré. Chaque localité a 50 bénéficiaires directs.
Etudes diagnostiques
En vue de pouvoir poser un bon diagnostic sur la problématique des AGR pour l’accroissement de la résilience économique des groupes cibles, il a été pertinent de conduire des études en vue de faire l’état des lieux des regroupements formels ou informels existants dans les localités concernées, des potentialités économiques desdites localités dans le but de spécifier les types d’AGR en lien avec les potentialités économiques et enfin, identifier les bénéficiaires du projet. A travers cet exercice qui s’est déroulé courant mars 2024, les bonnes questions ont été posées et des réponses adéquates ont été proposées en vue de favoriser l’inclusion financière de ces groupes cibles.
Ateliers de restitution pour une implication forte des acteurs locaux
Du 17 au 25 mai 2024, les localités ciblées ont abrité chacune, un atelier de restitution. Ces ateliers avaient pour objectif de présenter aux acteurs locaux, les résultats des études diagnostiques réalisées et de recueillir leurs avis et contributions. Les participants étaient composés des 50 bénéficiaires plus 10 personnes ressources provenant de : (mairie, préfecture, agent technique d’élevage/agriculture/ environnement, coordination des femmes, conseil communal de la jeunesse, chefferie coutumière et autres leaders). Au total, deux organisations par localité, ont été retenues pour mener des AGR dans les spéculations suivantes : Maraichage, extraction minière, production pluviale, élevage de volaille et de petits ruminants, warrantage, production de beurre de karité.
Prochaines étapes :
- animations de sessions de formations en entreprenariat et éducation financière : Ces 20 organisations bénéficieront d’un renforcement de leurs capacités en entrepreneuriat et en éducation financière.
- animation de sessions de formations spécifiques sur les métiers porteurs choisis.
- Formalisation des organisations en coopératives pour un meilleur encadrement et un accès facilité aux services financiers et d’appui-conseil.
- Identification des besoins spécifiques en termes d’équipements et de matériels de production afin d’optimiser leur performance,
- dotation des organisations bénéficiaires en équipement selon les besoins exprimés.
C’est un programme prometteur pour l’autonomisation économique des femmes et des jeunes des sites miniers ciblés.
L’AFEMIB remercie le PARGFM pour la confiance renouvelée, merci au comité technique de suivi, merci à tous les acteurs terrains.