BONNE FETE DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME : 8 MARS 2022

Défis sécuritaire et sanitaire : quelles stratégies pour une meilleure protection des femmes ?

Le 5ème objectif de développement durable est spécifiquement dédié à l’autonomisation des filles et des femmes. Il concerne l’égalité entre les sexes et vise à mettre fin à toutes les formes de discriminations et de violences contre les femmes et les filles dans le monde entier.

  1. Comment atteindre ce pari dans le contexte burkinabé qui, au 31 décembre 2021 a enregistré plus de 352 927 femmes et 974 236 enfants déplacés internes ? 
  2. Quel rôle pourrait jouer le Fonds Minier de Développement Local (FMDL) ?
  3. Ce fonds peut-il avoir un visage féminin dans sa rétribution ?

OUI  !  Si un quota d’au moins 30% du FMDL est accordé aux femmes, d’ici le 08 mars 2030, l’objectif sera totalement atteint.

Promouvoir les droits économiques des femmes Développement humain durable.

Tous ; engageons-nous pour la prise en compte de la femme dans la gestion du fonds minier de développement local.

Burkinabé, soutenez AFEMIB dans cette lutte qui vise à renforcer la résilience des femmes dans ce contexte d’insécurité !

REUNION  ANNUELLE DES ASSOCIATIONS DES FEMMES DU SECTEUR DES MINES ET DU PETROLE DE L’ESPACE UEMOA

REUNION ANNUELLE DES ASSOCIATIONS DES FEMMES DU SECTEUR DES MINES ET DU PETROLE DE L’ESPACE UEMOA

C’est devenu une coutume pour l’UEMOA d’appuyer l’organisation de la réunion annuelle des associations féminines de 13 pays qui forment le réseau Women in Mining of West Africa (WIMOWA). En rappel, c’est le département mine et pétrole de l’UEMOA qui a permis la constitution de ce réseau en juillet  2014 avec les 8 pays + la Guinée Conakry. Le réseau s’est étendu à d’autres pays de l’espace CEDEAO.

Cette année, l’activité se déroulera du 13 au 16 décembre 2021 par visio conférence dans les représentations UEMOA des pays concernés. Chaque pays est représentée par 4 membres de l’association nationale des femmes du secteur minier du pays en question.

Débuté à 8 H 30,  le discours de la cérémonie d’ouverture de la réunion annuelle a été prononcé par Monsieur Guynand Maxime Thierry Kouame, Directeur de Cabinet du Commissaire de l’UEMOA.  Il a salué l’initiative et encouragé les structures à persévérer dans les actions de promotion du genre en vue de faire du secteur  minier, un véritable levier de développement.

Les activités suivantes seront développées :

  • Exposés et échanges en plénière sur les activités réalisées par les Associations nationales des femmes du secteur extractif de l’espace UEMOA depuis la dernière réunion tenue en 2020 ;
  • Exposé et échanges en plénière sur l’état de la mise en œuvre du plan d’actions 2019-2022 du réseau WIMOWA et des recommandations issues de la dernière réunion tenue en 2020 ;
  • Assemblée générale de WIMOWA ;
  • Formation sur la recherche de financement et autonomisation des femmes de l’industrie minière ;

Un rapport sanctionnera l’activité.

photo des participants au bureau UEMOA de Ouagadougou

bureau de l’UEMOA à Ouagadougou

Capture d’écran de la présentation de FEMICI (RCI)

LE BURKINA FASO S’INSPIRE DE L’EXPERIENCE DE ITIE SENEGAL POUR REUSSIR SA PROCHAINE VALIDATION

LE BURKINA FASO S’INSPIRE DE L’EXPERIENCE DE ITIE SENEGAL POUR REUSSIR SA PROCHAINE VALIDATION

Le Burkina Faso a adhéré en 2008 à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) qui est une initiative internationale de bonne gouvernance dans le secteur extractif. L’objectif primordial de l’ITIE-BF est de TRAVAILLER afin que l’exploitation des ressources minières contribue significativement au développement socio-économique du Burkina Faso et ait un impact réel dans la vie des Burkinabè. Cette transparence s’appuie sur une communication agissante entre les différents acteurs du secteur minier en vue de permettre à tout Burkinabè de comprendre le fonctionnement du secteur et d’en tirer profit ; d’où l’obligation du Burkina Faso de mettre effectivement en œuvre la Norme ITIE 2019.

La mise en œuvre du processus ITIE a nécessité la mise en place d’un Groupe Multipartite(GMP) composé de la société civile dont l’AFEMIB, des compagnies minières et l’administration publique. Ce groupe a pour rôle essentiel de veiller à ce que les normes et exigences établies par ITIE internationale soient respectées par notre pays sur toute la chaine de valeurs des industries extractives. De ce fait, le groupe multipartite travaille pour permettre au Burkina de valider ses rapports produits périodiquement et soumis à l’appréciation de ITIE internationale.

De ce qui précède, le BF se prépare pour sa prochaine validation prévue en janvier 2023 sur la gouvernance du secteur extractif basée sur la norme 2019. Dans le souci de bien se préparer pour la prochaine validation, ITIE Burkina a effectué un voyage d’étude d’apprentissage et de partage d’expériences auprès de l’ITIE Sénégal qui a réussi avec brio sa validation en septembre 2021. Le Sénégal a ainsi obtenu le score de 93 points sur 100 lors de sa dernière validation basée sur le nouveau modèle.
De ce fait, du O5 au 12 décembre 2021, la délégation burkinabè (composée des cadres du Secrétaire Permanent de l’ITIE-BF ; des Ministères en charge des Mines, des Finances, de l’Environnement et de l’AFEMIB pour le compte de la Société Civile) bénéficieront de l’expérience de leurs pairs du Sénégal en vue de se préparer conséquemment pour relever le défi en 2023.

FORMATION SUR LA PAIX, LA COHESION ET TOLERANCE INTER RELIGIEUSE

FORMATION SUR LA PAIX, LA COHESION ET TOLERANCE INTER RELIGIEUSE

Le projet «Renforcement des capacités économiques des femmes déplacées internes et hôtes des sites d’orpaillage des communes de Kongoussi et de Sabcé » est mis en œuvre par l’AFEMIB depuis juillet 2021 grâce à l’appui financier de l’Ambassade de France à travers le fonds PISCCA.

En septembre 2021, une formation sur la cohésion sociale, la paix, la tolérance inter religieuse  et le vivre ensemble a été organisée dans les deux communes au profit de 102 personnes dont 74 femmes, provenant de l’administration publique, des ONG, OSC, leaders d’opinion et les bénéficiaires du projet.

En termes de résultats, les participants ont compris les notions de cohésion sociale, de conflit, de responsabilité sociale, de crise communautaire et de victimes directes et collatérales. Ils ont ensemble identifié les facteurs limitant et fragilisant la cohésion sociale et ont proposé des solutions pour améliorer le vivre ensemble.  Les bénéficiaires du projet surtout les femmes déplacées internes se sont senties rétablies dans leur dignité et leur appartenance à une communauté ; elles ont compris aussi les limites de l’Etat et des organisations d’aide humanitaires.

Chacun des participants a pris l’engagement de travailler à renforcer la cohésion sociale et la paix dans son environnement social, culturel et économique afin de pouvoir prévenir toute action qui peut être une menace pour la paix.

Soyons tous des artisans de paix autour de nous.