par Webmaster AFEMIB | Mai 18, 2022 | Actualités, Informations
En novembre 2021, l’AFEMIB est entrée en partenariat avec le Service d’Assistance Canadienne aux Organismes (SACO) section du Burkina, pour un renforcement des capacités institutionnelles. Les besoins de formation ont été exprimées par l’AFEMIB et SACO s’est chargée de recruter des experts canadiens pour assurer les formations au profit des membres de l’AFEMIB.
Sur cinq thématiques identifiées, trois thématiques ont été couvertes de novembre 2021 à mars 2022. Il s’agit de :
- L’amélioration de la visibilité des actions de l’AFEMIB sur les réseaux sociaux (refonte du site web, création d’une chaine YouTube, redynamisation des pages Facebook et LinkedIn, etc.)
- L’élaboration d’un plan de communication
- La rédaction de projet.
Après cette première phase de collaboration, il était bon d’apprécier l’impact de l’intervention de SACO sur l’AFEMIB. C’est ainsi que la Gestionnaire de Programme (Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Benin et Togo), Afrique francophone de SACO CESO, Madame Elisabeth Gill et l’équipe de SACO Burkina ont échangé avec l’équipe de l’AFEMIB le mercredi 11 mai 2022.
L’objectif de la rencontre était d’avoir une appréciation globale par rapport à l’intervention de SACO CESO et d’explorer les perspectives pour la poursuite du partenariat.
L’AFEMIB a fait un bref exposé des résultats concrets de la collaboration avec SACO : la redynamisation du site web, l’élaboration du plan de communication et outils associés, et les techniques de rédaction de projet. Il est ressorti que grâce à l’intervention de SACO, l’AFEMIB est plus visible sur les plateformes numériques et est engagée dans la recherche de financement pour son plan de communication. Les exercices pratiques ont permis à l’AFEMIB d’améliorer sa technique de rédaction de projets à travers l’approche basée sur la gestion axée sur les résultats (GAR), le cadre de mesure de rendement, le modèle logique ainsi que d’autres outils de maintien des relations avec les partenaires. Pour finir, la présidente a profité de l’occasion pour témoigner sa reconnaissance aux experts (Carmen Gagnon, José-Louis Jacome et Roch Harvard) pour le professionnalisme dont ils ont fait montre tout au long des différentes formations.
Des questions – réponses – contributions – suggestions ont orienté le reste des échanges entre les deux équipes. Recommandation a été faite à l’endroit de l’AFEMIB de formuler ses besoins imminents en renforcement de capacité et les soumettre à SACO au plus tôt pour appréciation. Ces besoins identifiés sont entre autres :
- la mobilisation des ressources
- les techniques de plaidoyer
- le développement d’un programme de mentorat ainsi que son financement,
C’est dans une ambiance bon enfant que les deux équipes se sont séparées après une photo de famille.

par Webmaster AFEMIB | Avr 29, 2022 | Actualités, Informations, Sensibilisation, Uncategorized
Le Burkina Faso a une production électrique basée principalement sur des centrales thermiques qui génèrent des coûts assez élevés dans leur utilisation. Il existe des interconnexions avec certains pays voisins mais le déficit dans l’approvisionnement électrique de la population demeure. Pour pallier à cette situation, l’Etat à travers sa société nationale d’électricité (SONABEL) a décidé d’accroître la production grâce à des projets d’électrification solaire tels que Yeleen de l’initiative “Desert to Power”, mis en œuvre au Niger, Côte d’Ivoire, Guinée et Burkina Faso. Ce projet est soutenu par les financements de l’Agence Française de Développement (AFD) et de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Dans sa posture d’ONG de veille des projets financés par la BAD, LSD a initié le suivi du projet Yeleen qui prévoit l’installation au Burkina Faso, d’environ 50MWc de production PV repartis sur une grande centrale à proximité de Ouagadougou (Sourgoubila) et trois autres centrales situées dans les villes de Dori, Gaoua et Diapaga.
Pour une meilleure coordination et suivi des activités, l’AFEMIB a été sollicitée par LSD pour l’accompagner dans la mise en œuvre de ses activités. Ainsi en 2021, l’AFEMIB a réalisé le mapping des sites concernés assorti de visites de terrain (Gonsin, Gaoua et Tampiti). Une recherche diagnostique du projet a également été réalisée par l’AFEMIB. Un des volets de l’intervention de LSD est de créer un réseau des femmes ayant perdu leurs terres dans le cadre de ce projet et renforcer leurs capacités à mener des actions de lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie.
Pour faire suite à l’expression du besoin par les femmes du site de Gonsin lors des focus groupes, LSD a convenu d’appuyer celles-ci à travers un don de 2 000 000 de francs cfa pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenus et augmenter leur pouvoir économique. D’autres initiatives viendront consolider la capacitation des femmes.
Rappelons que ledit projet de centrale solaire traverse le village de Gonsin et a causé la perte de plusieurs hectares de terres pour les populations qui vivaient exclusivement pour la plupart d’agriculture.
La remise du don a eu lieu le 21 avril 2022 à Gonsin en présence des personnes ressources du village de l’équipe de l’AFEMIB et la presse. 127 femmes dont 78 impactées directement par le projet ont été les heureuses du jour. Elles ont manifesté leur reconnaissance à LSD et ont promis de travailler à générer des ressources et participer dignement aux charges de leurs familles respectives.
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focus groupe avec les bénficiaires
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Personnes ressources du village
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photo de famille avec LSD
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Visite du chef du village de Gonsin
par Webmaster AFEMIB | Avr 13, 2022 | Actualités, Informations
Monsieur le Ministre des Mines et des Carrières du Burkina, Monsieur SOME Jean Alphonse a initié une rencontre d’échange entre son département et les artisans miniers le mardi 12 avril 2022. L’objectif de la rencontre est de prendre en compte les préoccupations majeures et urgentes qui entravent la bonne administration du secteur minier en général et celui de l’artisanat minier en particulier. Les participants au nombre de 35 hommes et femmes se sont entretenus sur les points suivants :
Le premier point de discussion a porté sur la crise sécuritaire. Il est ressorti que les terroristes se réfugient sur les sites miniers artisanaux. C’est dans ces lieux que les attaques sont souvent planifiées. Il est important de travailler en amont et en symbiose avec tous les acteurs pour chercher des solutions pérennes à ladite crise, selon Monsieur le Ministre. Les acteurs ont souhaité que le gouvernement collabore davantage avec les jeunes des villages concernés qui sont prêts à accompagner les FDS à travers le partage d’informations pertinentes.
Le second point de discussion a porté sur les conflits entre artisans miniers et détenteurs de permis de recherche ou d’exploitation d’une part et d’autre part, entre artisans miniers et propriétaires terriens / communautés locales. Monsieur le Ministre a rassuré les acteurs des efforts de concertations qui se font en ce moment avec les propriétaires des titres miniers et les populations locales pour installer le dialogue et la convivialité. Le Ministère se veut une interface entre ces protagonistes. Il s’est réjoui du fait que certaines compagnies sont dirigées par des nationaux, aussi, souhaite-il qu’au-delà du droit, ces derniers se laissent guidés par l’esprit de patriotisme pour permettre à leurs frères burkinabés d’avoir chacun sa pitance quotidienne.
Le dernier point a concerné la réforme du secteur. Tout le monde est unanime que le problème est profond et que des sacrifices doivent être consentis pour réorganiser le secteur minier artisanal. Il faut que chaque site ait un responsable, donc un répondant. Mais comment responsabiliser quelqu’un qui n’est pas détenteur d’AEA ? Au demeurant, le gouvernement est en train de réfléchir à la possibilité de trouver des passerelles / zones dédiés à l’orpaillage. Une assise nationale sur le secteur minier sera organisée bientôt et devra réunir tous les acteurs du secteur. Monsieur le Ministre a exhorté les artisans miniers à coopérer davantage avec l’ANEEMAS qui est l’organe d’encadrement par excellence.
Pour conclure, le Ministre a avancé que l’orpaillage est un fléau qui nécessite d’être traité pour que chaque acteur trouve son compte. Il a invité les artisans miniers à consolider les initiatives d’associations ou de coopératives. Il a rassuré les participants de la volonté et la disponibilité des gouvernants à assainir le secteur pour une activité pérenne et responsable.

Photo de famille : Membres de l’AFEMIB et M. le Ministre des Mines
par Webmaster AFEMIB | Avr 5, 2022 | Actualités, Informations
Le samedi 02 avril 2022, l’AFEMIB a tenu son assemblée générale ordinaire de l’année 2022, dans la salle de réunion du Bureau de Mines et de la Géologie (BUMIGEB) . L’ordre du jour a porté sur le bilan moral, technique et financier de juin 2020 à mars 2022. Il faut retenir que depuis l’avènement de la covid 2019, c’est la première AG en présentiel.
En rappel la présidente a fait une brève présentation de l’AFEMIB, ce qui a motivé sa création, ses orientations suivant les défis du secteur, son évolution et son positionnement dans la gouvernance du secteur minier burkinabé et sous régionale à travers le réseau ouest africaine UEMOA et le réseau continental AWIMA.
En tant que promotrice des droits de la femme d’OSC active du secteur minier, l’AFEMIB est membre du comité de pilotage de l’ITIE BF et membre du CASEM du Ministère en charge des mines et autres formations institutionnelles, promotrices de la veille citoyenne et des droits des femmes.
Sur le plan moral et technique, l’AFEMIB a bénéficié, au cours de la période de juin 2020 à mars 2022, de la confiance des partenaires techniques et financiers, tels l’Ambassade de France, la Banque Mondiale à travers le PARGFM, NDI, AMR et le groupe Endeavour Mining BF. Ce qui lui a permis de mener à bien ses projets de renforcement de son leadership ainsi que la résilience des femmes des sites miniers artisanaux en vue de les rendre autonomes financièrement. Le bilan des deux ans est satisfaisant, mais beaucoup reste à faire sur le plan institutionnel et la mobilisation des ressources pour l’exécution du plan d’action.
Notons que les membres ont été exhortées à davantage d’engagement pour permettre à l’AFEMIB de relever les nombreux défis qui se présentent à elle.
Quelques résolutions ont été prises par l’assemblée en vue du renforcement du leadership de l’AFEMIB.
Nous témoignons notre reconnaissance au Directeur Général du BUMIGEB et à son staff qui ont permis la tenue de la présente assemblée générale ordinaire dans la grande salle de réunion de l’établissement.
par Webmaster AFEMIB | Mar 31, 2022 | Actualités, Formations, Informations, Sensibilisation
L’AFEMIB est associée à la mise en œuvre de la deuxième phase du projet Extractives Global Programmatic Support (EGPS2) dont l’Alliance pour une Mine Responsable (ARM) assure le lead. Dans le cadre de cette collaboration, l’AFEMIB s’occupe du volet «renforcement de la résilience économique des bénéficiaires du projet ». Il s’agit de les former en élevage et leur donner les animaux et autres équipements pour leur permettre de tirer grand profit de l’activité. 30 femmes recevront chacune 1 cop et 6 poules et 15 femmes recevront chacune deux animaux (mâle et femelle de leurs choix) pour élever.
Les 45 bénéficiaires proviennent des villages de :
- Konwoumlougou, Pagdin et Zodma dans la commune de Korsimoro
- Bepoidyr, Guido et Poa dans la commune de Réo
- Djikando et Ourbi dans la commune de Gaoua
- Memer dans la commune de Kopper
Notons que les bénéficiaires ont été outillées au paravent sur comment gérer une activité économiquement rentable, assuré par AMR. c’est à la suite, que la formation sur la technique de production améliorée a été initiée. A l’issue de ces formations, les bénéficiaires devront être en mesure de :
- percevoir la contribution de l’élevage des Petits ruminants (ovins et caprins) et des volailles (poulets et pintades) dans la vie socioéconomique ;
- Connaitre les outils de gestion d’une activité d’élevage
- Connaitre les cycles et la typologie de l’élevage : critères de choix des reproducteurs et sur la saison de reproduction – habitats des animaux – alimentation – protocole sanitaire : techniques de prévention et de traitements des maladies, etc.
La prochaine phase concernera la dotation des bénéficiaires en équipements pour mener à bien leur activité génératrice de revenus.

photo de famille Gaoua

photo de famille Yimiougou

Photo de famille POA

visite site d’orpaillage à Gaoua
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par Webmaster AFEMIB | Mar 25, 2022 | Actualités, Informations, Uncategorized
Le BF Faso a adhéré à l’ITIE en 2008. Selon la règlementation de l’institution, les pays sont soumis régulièrement à des évaluations portant sur leur niveau de performance et de transparence dans la gestion des industries extractives dans leurs pays. C’est ainsi que le BF a été soumis à cette obligation en 2013, 2017 et en 2019. La dernière de 2019 a démontré que le BF a accompli des progrès significatifs. La prochaine évaluation est prévue pour janvier 2023. En vue d’atteindre de bons résultats, le secrétariat permanent et ses collaborateur ont pensé utile de mettre en place un comité ad hoc de 9 membres qui sera chargé de conduire les travaux de la validation.
Les membres du comité ont été installés ce 25 mars 2022 dans la salle de réunion du SP ITIE. C’est Monsieur le Ministre en charge de l’économie, ancien Président du comité de pilotage BF, qui a présidé la cérémonie, en présence des membres du comité de pilotage de l’ITIE BF, dont l’AFEMIB est membre et représenté par Mme KABRE; Mme OUEDRAOGO, membre également de l’AFEMIB représente ici la mine d’Essakane.
Prenant la parole, Monsieur HIEN Jonas, représentant le Vice-Président empêché, a souhaité la bienvenue à tous et félicité au nom de tous, Monsieur le Ministre pour sa récente nomination. Il a indiqué que le BF entend réussir l’examen de 2023 avec mention honorable. Il a rappelé que le secteur minier génère des flux importants mais les populations ne sentent toujours pas l’odeur de l’or dans leurs assiettes, au point qu’on penserait que les populations des pays riches en sous-sols sont les plus pauvres. Cela est dû à la mal gouvernance nourrie par la corruption, les vols et autres maux qui empêchent que les populations ressentent les fruits de l’extraction des richesses de leurs sous-sols. L’ITIE se veut donc être une structure de lutte contre ces maux qui minent la gestion du secteur. Ainsi donc, la validation permet de savoir si un pays est dans la dynamique de la transparence et la bonne gouvernance. De ce qui précède, le BF entend remporter la grande coupe en 2023 et cela se fera avec l’aide de tous les acteurs œuvrant pour que l’or du BF brille pour tout le monde. Un volet important de cette validation est la prise en compte du genre aussi bien dans la gestion que dans le partage des revenus. Pour terminer ses propos, il a rendu hommage au Président sortant, Monsieur le Ministre de l’économie pour tous les sacrifices consentis à la tête du comité de pilotage de l’ITIE BF, pendant les 6 années. Les sessions ont été toujours conduites dans une bonne ambiance soutenue par un travail, fait remarquablement dans le sérieux.
A son tour, Monsieur le Ministre a salué et remercié tous les acteurs pour leur abnégation qui ont permis d’amener le BF au stade actuel de gouvernance. Il a indiqué que le gouvernement s’engage toujours dans la dynamique de la transformation continue et durable des actions de développement. Selon lui la création d’un ministère plein, en charge des mines est un facteur favorable pour le SP ITIE et ses collaborateurs. Il est prêt à être utilisé comme un ambassadeur et un allié pour l’atteinte des objectifs du secrétariat permanent de l’ITIE, du fait qu’il connait bien le secteur et les enjeux pour le BF.
Aux membres du comité ad hoc, il a rappelé que leurs désignations a été un choix de compétence et d’engagement. Il est conscient des sacrifices et les a exhortés à travailler durement pour mériter cette confiance placée en leurs personnes. Avant de clôturer ses propos, il a fait savoir à tous, qu’il reste toujours disponible à apporter sa modeste contribution pour avoir les résultats escomptés. Sur ce, il a installé officiellement les 9 membres du comité ad hoc de validation du BF 2023.
Postes |
Nom et Prénoms |
Superviseur |
Monsieur SOME Seglaro Abel |
Président |
Monsieur NAPON Mahamadi |
Rapporteurs
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Monsieur NIKIEMA Aristide Apollinaire
Monsieur BONEGO Armel Boris |
Membres
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Monsieur KABORE Elie
Monsieur KOBE Gaoussou
Madame GUENDA/SEGDA Inna
Madame ZOURE Françoise
Monsieur GUIRE Sidiki |
