REUNION ANNUELLE 2022 DU RESEAU WIMOWA

REUNION ANNUELLE 2022 DU RESEAU WIMOWA

Du 23 au 26 novembre 2022 se tient la réunion annuelle du réseau des associations de femmes du secteur des mines, du pétrole et du gaz de l’Afrique de l’Ouest (WIMOWA), élargi à des pays non membres tels que le Ghana, la Sierra Leone, la Guinée Conakry, la Gambie et le Nigeria.

En rappel, le réseau a été créé en 2015 sous l’égide de la Commission de l’UEMOA avec pour objectif général, de promouvoir le leadership des femmes du secteur extractif dans l’espace ouest africain.

Le discours d’ouverture des travaux a été prononcé ce matin à partir du siège de l’UEMOA à Ouagadougou, par Monsieur Guynand Maxime – Thierry KOUAME, Directeur de cabinet du Département du Développement de l’Entreprise, des Mines, de l’Energie et de l’Economie Numérique.

Après avoir magnifié la femme, il a remercié les pays participants et indiqué que le secteur minier, pouvant être considéré comme un levier de développement pour les pays de l’espace communautaire, est placé parmi les domaines d’intervention prioritaires de l’UEMOA.

Il est pourvoyeur d’emplois et d’opportunités et il sied d’y accorder une attention particulière à la promotion du genre. Selon les Nations Unies, la planète compte 8 milliards d’individus dont 49,6% de femmes, si bien qu’il n’est plus possible de garantir les initiatives  pertinentes et durable  en dehors de la femme.  Pour lui, l’étiquette masculine jadis attribué au secteur extractif tend à ne plus dissuader l’intérêt des femmes pour ce domaine et WIMOWA en est la preuve vivante.

Au demeurant, l’inversion de la situation passe entre autres par le renforcement des capacités et une mutualisation des connaissances. Il se réjouit donc de la mise en place d’une telle plateforme de renforcement de la participation des femmes dans la gouvernance du secteur.

Au programme :

  • Exposés et échanges sur les activités réalisées par chacune des associations présentes,
  • Exposé et échanges autour du plan d’action 2019-2022 du réseau WIMOWA,
  • Formation sur le contenu local et genre dans le secteur minier.

Le Burkina Faso est représenté par  4 participantes.

L’AFEMIB renouvelle ses remerciements à l’endroit de la commission de l’UEMOA pour son engagement en faveur de la promotion du genre dans le secteur extractif.

Monsieur KABORE Bangraogo Emile, chef de la division des mines et des hydrocarbure – Commission UEMOA

Madame Lénaboua COULIBALY, Chargée des mines à la Commission de l’UEMOA

Photo de famille des participantes burkinabé avec Monsieur le Directeur de cabinet du Département du Département de l’Entreprise, des Mines de l’Energie et de l’Economie Numérique

 

Les resultats de l’évaluation finale des activités du projet « Soutenir la formation et le renforcement des capacités des artisans miniers au Burkina Faso » restitué à Poura

Les resultats de l’évaluation finale des activités du projet « Soutenir la formation et le renforcement des capacités des artisans miniers au Burkina Faso » restitué à Poura

Le 3 novembre 2022, dans la salle de réunion de la mairie de Poura, l’AFEMIB a participé à un atelier de restitution des résultats de l’étude sur la mise en œuvre du projet «soutenir la formation et le renforcement des capacités des artisans miniers au Burkina Faso», organisé par Artisanal Gold Council (AGC). C’est Monsieur SAWADOGO Moumouni, Préfet de Poura, Président de la délégation spécial de la commune de Poura qui a prononcé le discours d’ouverture et de clôture de l’atelier. Il a salué l’initiative et exhorté les participants à s’approprier des acquis du projet pour une exploitation responsable de l’or.

L’équipe de AGC conduite par son Coordonnateur national, Monsieur KABRE Seydou a animé l’activité avec ses partenaires techniques tels que l’AFEMIB représentée par Mme KABRE Lucie et l’ANEEMAS représenté par Monsieur SOMDA Bonaventure, Directeur technique de la règlementation.

Entre autres, les activités suivantes ont été réalisées dans le cadre du projet :

  • Etude sur l’évaluation sensible au genre réalisé par l’AFMIB sur le site de SeniTenga, qui a fait ressortir les besoins, les insuffisances, le faible niveau d’implication des femmes dans la chaine d’approvisionnement, les perspectives, etc.
  • L’entreprenariat dans le secteur minier artisanal conduite par de l’AFEMIB également
  • La formalisation et le commerce de l’or au Burkina Faso réalisée par l’ANEEMAS
  • Le Code Craft et le guide de l’OCDE sur le devoir de diligence, réalisée par l’équipe AGC
  • L’éducation financière dans l’exploitation minières artisanale et à petite échelle (EMPAPE), réalisée par l’équipe AGC
  • Hygiène, santé et sécurité au travail dans l’exploitation artisanale et dans un environnement où existe l’exploitation artisanale de l’or réalisée par l’équipe AGC.

Les participants, au nombre de 35 issus de l’administration publique, la mairie, les leaders communautaires et artisans miniers ont suivi avec intérêt les résultats de l’évaluation des activités  du projet, présentés par Monsieur SOMDA Bonaventure de l’ANEEMAS. Il est ressorti que la performance du projet est très appréciable. Le taux d’implication et de participation des acteurs directs et indirects est satisfaisant. Les formations techniques dispensées étaient de qualité  et des acquis sont déjà visibles sur le terrain.

Quelques recommandations ont été formulées par Monsieur SOMDA :

  • Orienter désormais les actions de renforcement de capacité sur les acteurs professionnels et non occasionnels des EMAPE afin d’améliorer l’impact des formations réalisées ;
  • adapter les modules de formation au niveau d’instruction des bénéficiaires
  • Mettre en place un mécanisme d’accompagnement et de suivi des acteurs formés afin de créer les conditions de la capitalisation des connaissances acquises ;
  • Développer un partenariat stratégique avec les acteurs institutionnels afin de permettre une meilleure appropriation des résultats du projet et une meilleure capitalisation de ces résultats.
  • Initier une seconde phase du projet. Cette seconde phase devrait mettre l’accent sur la poursuite des actions de renforcement de capacité des acteurs, la mise en place de regroupement formel des acteurs pour conduire des projets pilotes ;
  • Promouvoir les techniques et technologies d’extraction et de traitement de minerai à faible effet sur l’environnement.

Il a terminé sa présentation par des félicitations à l’endroit de AGC, ses partenaires et les acteurs bénéficiaires.

Sur ce, les participants ont été invités à s’exprimer sur le projet. A l’unanimité, les participants ont adressé des remerciements et félicité AGC et ses partenaires pour tous les efforts consentis dans le renforcement de leurs capacités des artisans miniers. Ils ont exprimé le besoin d’avoir des appuis financiers et matériels pour leur permettre de bien travailler. Les problèmes d’accès aux périmètres d’exploitation ont été évoqués et l’ANNEMAS a été interpelé. Le besoin de sensibilisation continue a été exprimée.

Pour rappel, le projet est financé par la Banque Mondiale, débuté en octobre 2021, il prendra fin en décembre 2022. L’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de travail des artisans miniers et le renforcement de leurs capacités dans le secteur de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE) au Burkina Faso pour des chaînes d’approvisionnement en or responsable.

L’AFEMIB A L’ECOLE DE LA DEGSS MINE ET DU PARGFM

L’AFEMIB A L’ECOLE DE LA DEGSS MINE ET DU PARGFM

La DGESS du Ministère des Mines et des Carrières avec l’appui du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM) a organisé un atelier de formation et d’échange au profit des acteurs de mise en œuvre du projet volet mine (administration publique, SP ITIE et OSC). L’AFEMIB est représentée par Mme KABRE Lucie.

L’objectif global de la formation est de renforcer les capacités des structures bénéficiaires en matière de technique d’élaboration des Termes De Références «forma Banque Mondiale».

Durant cinq jours, les participants  au nombre de 32 dont deux femmes échangeront autour des points suivants à travers des communications et des travaux de groupe conduites par le PARGFM et la DGESS :

  • la présentation du projet avec ses différentes composantes et principaux axes d’intervention , les acteurs de mise en œuvre et les exigences et sensibilités de la banque ;
  • les types d’activités retenues en lien avec les résultats attendus du projet ;
  • le processus de passation des marchés de la banque ;
  • les procédures d’obtention des avis de non objection ;
  • la formulations des différents types de TDR et leurs sphéricités ;
  • des bonnes pratiques en matière d’élaboration des TDR.

A l’issue des 5 jours de travaux, des recommandations et orientations seront formulées à l’endroit des participants pour l’at teinte optimale des résultats du projet.

Pour toutes fins utiles, l’objectif global du PARGFM  est d’améliorer les administrations du foncier et des mines, enregistrer les droits fonciers dans les communes sélectionnées et favoriser un partage inclusif des bénéfices de l’exploitation minière. Il est financé à hauteur de 82,5 milliards de FCFA par la banque Mondiale à travers IDA et 5 milliards FCFA par le Burkina Faso pour une durée de 6 ans.

L’AFEMIB remercie le PARGFM et la DGESS pour cette activité de renforcement de capacités.

Lancement des activités du Fonds PISCCA à Korssimoro

Lancement des activités du Fonds PISCCA à Korssimoro

L’AFEMIB et l’ ARM sont allées en consortium pour exécuter un projet dénommé « Promotion d’un environnement social propice à l’intégration des femmes déplacées internes et à l’amélioration de leurs conditions de vie dans les communautés minières artisanales et à petite échelle ».

l’objectif global du projet est de promouvoir un environnement social propice à l’intégration des femmes et filles déplacées internes (FDI) et à l’amélioration de leurs conditions de vie dans les communautés minières artisanales et à petite échelle dans les régions du Centre-Nord et du Plateau central,

100 femmes et filles dont 80 déplacées internes et 20 autochtones impactées ou non par l’activité minière vivant dans les communes Korsimoro et Mogtédo seront les bénéficiaires. Les grandes activités du projet sont :

• Conception et diffusion de micro programmes  de sensibilisation sur les thématiques des droits humains, la cohésion sociale et la protection de l environnement, dans les radios locales et les réseaux sociaux ;

• Formations des bénéficiaires sur la gestion et éducation financière ;

• Formation et dotation de kits de transformation pour la mise en œuvre d’AGR en vue de renforcer leur résilience économique.

Le lancement du projet dans la commune de Korssimoro s’est déroulé ce jeudi 11 août 2022 à Korssimoro. C’est Monsieur le SG de la province du Sanmatenga, représentant monsieur le Haut commissaire, qui a prononcé la cérémonie de lancement du projet en présence de Mme la Présidente de la délégation spéciale, des représentants des services techniques déconcentrés de la commune,  des leaders communautaires et des représentants des bénéficiaires.

L’objectif de l’activité est de présenter le projet aux acteurs parties prenantes, afin qu’ils s’approprient des grandes actions du projet pour un accompagnement rationnel des structures de mise en œuvre pour l’atteinte des résultats. Le SG a exhorté les acteurs à soutenir le consortium dans l’exécution du projet. Pour lui, ce projet vient renforcer les efforts du gouvernement et partant des communes,  dans la prise en charge des personnes déplacées internes et sa réussite devient une priorité pour les communes concernées.

La durée du projet est de 8 mois et est financé par le Fonds PISCCA.

Le consortium remercie les autorités provinciales et communales pour leur mobilisation.

 

Le Projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines (PARGFM), présenté aux membres du collège de la société civile au comité de pilotage ITIE-BF

Le Projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines (PARGFM), présenté aux membres du collège de la société civile au comité de pilotage ITIE-BF

Le 30 juin 2022 à Koudougou, l’unité sectorielle d’exécution volet mines du Projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines (PARGFM) a tenu un atelier d’information et d’échanges au profit des représentants du collège de la société civile, membres et non du comité de pilotage de l’ITIE.

Deux communications se rapportant aux aspects opérationnels, sociaux et environnementaux ont été partagées aux participants par le chargé de suivi évaluation et le chargé des questions environnementales liées à l’exécution du projet, sous la supervision du Coordonnateur du projet volet mines, Monsieur Godefroy THIOMBIANO.  L’objectif de cet exercice est de permettre aux participants de s’approprier du projet en vue de contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs Inhérents au projet.

 Il est ressortit que le PARGFM et le fruit de la collaboration entre le gouvernement burkinabé et la Banque Mondiale ayant pour objectif global d’améliorer l’efficacité des services fonciers et miniers, de renforcer la sécurité foncière dans certaines municipalités et de favoriser un partage inclusif des avantages de l’exploitation minière. Le coût global du  projet est de 150 000 millions de dollars US  repartie à égalité entre les deux volets. Il faut souligner que la modalité de financement est de 50% crédit et 50% en don.  Le projet durera 6 ans et couvrira le territoire national pour le volet mine et  4 régions pour le domaine foncier.

Les acteurs de mise en œuvre sont l’administration des mines, des finances, l’ITIE-BF les universités et les OSC de développement communautaire telle que l’AFEMIB, pour ce qui concernant le volet mines.

Cinq (5)  composantes ont été définies pour la mise en œuvre  du projet :

  • le renforcement du cadre juridique et le développement institutionnel
  • le renforcement de la gestion de l’information minière et foncière et l’amélioration de la sécurité foncière
  • l’inclusion socioéconomique et le développement communautaire
  • la gestion, le suivi et l’évaluation du projet et la diffusion des connaissances
  • les contingences, Urgences et Réponses aux Épidémies.

Les OSC qui le souhaitent ont été invitées à soumettre des projets de renforcement de capacités sur divers thématiques dans un bref délai.

 

Journée internationale de la femme du secteur minier,  l’AFEMIB rend hommage à ses aînées

Journée internationale de la femme du secteur minier, l’AFEMIB rend hommage à ses aînées

L’organisation mondiale «International Women in Mining (IWiM)» a choisi la date du 15 juin 2022 pour célébrer la Journée internationale des femmes dans le secteur minier. C’est une opportunité offerte aux structures engagées dans la promotion du genre de faire le point des avancées en matière de lutte pour l’égalité des sexes. L’AFEMIB à l’instar de toutes les associations féminines nationales des pays du monde entier voudrait se prêter à cet exercice qui consiste à faire l’état de lieux, et la contribution de l’AFEMIB à la bonne gouvernance du secteur.

Dans le secteur minier burkinabé, le rôle et la représentativité des femmes a certes évolué à ce jour mais elle reste néanmoins toujours faible. Selon le rapport ITIE 2019, sur un effectif total de 11 055 personnes employées par 14 compagnies minières industrielles concernées par le rapport, seulement 834 étaient des femmes, soit 7,54% de l’effectif total.

En 2020, l’AFEMIB avec l’appui de l’Institut national démocratique pour les affaires internationales, NDI, a mené une étude sur les emplois générés par 5 mines du Burkina Faso et le genre, Il s’est avéré que le taux d’employabilité des femmes variait entre 1 à 11% selon les mines.

Une étude menée par Mining, Minerals and Sustainable Development Project, MMSD, sur les mines artisanales et les exploitations minières à petite échelle au Burkina Faso a révélé qu’en saison sèche, on peut estimer le nombre de personnes travaillant sur ces sites d’exploitations à des milliers de personnes. Sur ce nombre, 50 % sont des hommes, 45 % des femmes et 5 % des enfants.

Selon les données collectées de l’Institut National de la Statistique et de la Démographie, INSD, la contribution du secteur minier à l’emploi en 2019 se situerait à 0,69%.

Pour l’AFEMIB, ces taux sont très faibles ; cependant elle est consciente des efforts consentis par certaines compagnies minières pour faire bouger les lignes. En effet, plusieurs compagnies minières contribuent efficacement, par leurs initiatives, à la prise en compte des besoins spécifiques de leurs employées femmes à travers la mise en place de politiques spécifiques pour le bien-être de celles-ci.

Comment la femme peut-elle arriver à tirer grand profit du secteur minier ?

L’AFEMIB, doyenne de toutes les associations nationales de l’espace UEMOA, pour sa part, poursuit ses actions de formation sur le développement du leadership personnel, la motivation des jeunes filles à embraser les filières scientifiques, plaidoyer, de sensibilisation et de renforcement des capacités techniques et financières des femmes du secteur pour accroitre leur résilience face aux défis du secteur. Il est pertinent de retenir qu’au Burkina Faso, le cadre règlementaire existe, mais souvent, l’applicabilité pose problème. L’AFEMIB souhaite que la loi votée sur le contenu local soit respectée dans toute sa rigueur pour permettre à tous, surtout à la femme de pouvoir jouer sa partition en étant davantage impliquée dans le développement économique local des communes.

A l’occasion, l’AFEMIB voudrait rendre hommage à  certaines de ses pionnières qui ont beaucoup œuvré dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail des femmes dans ce secteur qui a toujours un visage masculin :

  • Mme GUEMBRE Maïmouna
  • Mme TAMBOURA Marie-Rose Aïda
  • Dr ZONOU Aïssata

et bien d’autres femmes qui ont mené des réflexions et combats pour une meilleure représentativité dans le secteur géo extractif. L’AFEMIB est reconnaissante de l’engagement des initiatrices de «Femme dynamique» qui œuvrent à rendre plus visibles, les membres de l’AFEMIB. L’AFEMIB salue également les apports des structures de veille et de bonne gouvernance qui contribuent à créer un cadre favorable pour la femme.

Dans le contexte actuel où notre pays est secoué par la crise sécuritaire ébranlant ainsi tous les domaines du développement humain durable, l’AFEMIB invite toutes les femmes du secteur minier burkinabé à se réunir pour réussir le plaidoyer afin que 30% du Fonds Minier de Développement Local (FMDL) soient consacré aux activités portées par des femmes, toute chose qui soutiendra le tissu économique. Le 5ème objectif de développement durable est spécifiquement dédié à l’autonomisation des filles et des femmes. Il concerne l’égalité entre les sexes et vise à mettre fin à toutes les formes de discriminations et de violences contre les femmes et les filles dans le monde entier.

Comment atteindre ce pari dans le contexte burkinabé qui, au 31 mars 2022 a enregistré plus de 409 347 femmes et 1 134 095 enfants déplacés internes

  • Quel rôle pourrait jouer le FMDL ?
  • Ce fonds peut-il avoir un visage féminin dans sa rétribution ? OUI !  Si un quota d’au moins 30% du FMDL est accordé aux femmes, d’ici 2030, l’objectif sera totalement atteint.

Promouvoir les droits économiques des femmes = Développement humain durable.

Tous, engageons-nous pour la prise en compte de la femme dans la gestion du FMDL.

Burkinabé, soutenez l’AFEMIB dans cette quête qui vise à renforcer la résilience des femmes dans ce contexte d’insécurité !

HEUREUSE JOURNEE A TOUTES LES WARRIORS DU SECTEUR MINIER